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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du lundi 13 septembre 1943


L’abandon du Père et les larmes de Marie.


J’ai connu toutes les douleurs et toutes ces douleurs étaient les vôtres.

 










 

292> (Commencée au moment de la Communion)          

Jésus dit : 

 "
L’archange Michel, que vous invoquez dans le confiteor [1], mais comme d’habitude, l’âme absente, trop absente, était présent à ma mort en croix. Les sept grands archanges, qui se tiennent en permanence devant le trône de Dieu, étaient tous présents à mon Sacrifice.      

Et ne dis pas que cela contredit mes paroles : ‘Le Ciel était fermé’. Le Père, je le répète [2], était absent, distant, au moment où la Grande Victime consommait son immolation pour le salut du monde.    

Si le Père avait été avec moi, le sacrifice n’aurait pas été total. Cela n’aurait été que le sacrifice de la chair condamnée à mourir, mais je devais accomplir l’holocauste total. Aucune des trois faces de l’homme, la charnelle, la morale, la spirituelle, ne devait être exclue du sacrifice, car je m’immolais pour toutes les fautes, et non seulement pour les fautes des sens. On peut donc comprendre que mes dimensions morale et spirituelle devaient être broyées, anéanties par la meule de l’horrible sacrifice. Et on peut aussi comprendre que mon Esprit n’aurait pas souffert s’il avait été fondu à celui du Père.    

 
Mais j’étais seul. Élevé, non matériellement mais surnaturellement, à une telle distance de la terre qu’aucun réconfort ne pouvait plus en venir. Coupé de tout réconfort humain. Élevé [3] sur mon échafaud, j’y avais apporté le poids incommensurable des fautes de toute l’humanité des millénaires passés et des millénaires à venir, et ce poids m’écrasait plus que la croix, que mon corps déjà à l’agonie, avait si péniblement traînée sur les rues pierreuses, raides, étouffantes de Jérusalem, au milieu des blagues et des coups d’une foule enragée.       

 
J’étais sur la croix avec la souffrance totale de ma chair suppliciée et la souffrance suprême de mon esprit, accablé par un tas de fautes qu’aucun secours divin ne rendait supportables. J’étais naufragé au milieu d’un océan déchaîné et je devais mourir ainsi. Mon cœur s’est brisé sous l’angoisse de ce poids et de cet abandon.           

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293>  Mais ma Mère était à mes côtés. Elle y était. Nous étions nous deux, les Martyrs, enveloppés dans le tourment et l’abandon. Et de nous voir l’un l’autre ajoutait une autre torture à la torture. Car chacun de mes frémissements lacérait les fibres de ma Mère, et chacun de ses gémissements était un autre fléau sur mes chairs flagellées et un autre clou rivé, non dans mes paumes, mais dans mon cœur. Unis et divisés à la fois pour souffrir davantage, et au-dessus de nous, les Cieux- fermés sur le courroux du Père, et si loin...  

 
Mais les archanges étaient présents à l’immolation du Fils de Dieu pour le salut de l’humanité et la torture de la Vierge Mère. Et s’il est dit, dans l’Apocalypse, qu’aux derniers temps, un ange fera l’offrande du plus saint encens au trône de Dieu, avant de répandre le feu premier de la colère divine sur la terre [4], comment pouvez-vous penser que, parmi les prières des saints, encens impérissable et digne du Très-Haut, il n’y ait pas, au premier rang, plus suppliantes que n’importe quelle parole, les larmes de ma Sainte bénie, de ma très douce Martyre, de ma Mère, recueillies par l’ange qui lui fit l’annonce et reçut son consentement [5], le témoin angélique des noces surnaturelles par lesquelles la Nature divine contracta un lien avec la nature humaine, attira à sa hauteur une chair et abaissa son Esprit à devenir chair pour la paix entre l’être humain et Dieu ?   

Gabriel et ses célestes compagnons, penchés sur la douleur de Jésus et de Marie, dans l’impossibilité de la soulager, car c’était l’heure de la Justice mais non absents de cette douleur, ont recueilli dans leur intellect de lumière tous les détails de cette heure, tous, pour les étaler, quand le temps ne sera plus, à la vue des ressuscités, source de joie pour les bienheureux et condamnation des réprouvés, avant-goût pour les uns et les autres de ce que je donnerai, moi, Juge suprême et roi très haut."  

 
Jésus a commencé à parler pendant que je disais le confiteor, et mon esprit a vu Gabriel, lumière dorée, incliné en adoration de la Croix, je pense. Mais je ne voyais pas la croix.  

 
Puis, aujourd’hui, en feuilletant attentivement les pages dactylographiées pour corriger les petites fautes de transcription, afin qu’aucune bévue ne vienne altérer la pensée, je trouve un commentaire de moi, daté du 31 mai, au sujet de la destruction de Jérusalem... Je me Souviens de l’impression que j’ai eue en lisant Saint Luc 21, 20-24. Je disais ce jour-là : “J’ai compris qu’il y a là une allusion à nous tous. Je n’ai pas vu clairement. Mais je suis restée sous cette douloureuse impression”. Aujourd’hui, je relis Saint Luc et, malheureusement, il me semble que ce passage convient parfaitement à nos situations malheureuses... [6]        

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294> Jésus me parle aujourd’hui de sept archanges qui se tiennent toujours devant le trône de Dieu. Y sont-ils vraiment ou est-ce un nombre allégorique ? [7] J’ai cherché dans la Bible, mais je n’ai rien trouvé à ce sujet. Ça doit être une de ces ‘lacunes’ dont parle Jésus le 11 juin.       

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Fiche mise à jour le 31/03/2019.

 



[1] Je confesse à Dieu : Je confesse à Dieu tout-puissant, Je reconnais devant mes frères que j’ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi, je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

[2] Déjà dans la dictée du 5 septembre.

[3] Comme il est écrit en Jean 12, 32 :"Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes." Et dans l'œuvre EMV 507. Pour approfondir ce verset, voici un extrait de l'explication que le Père Éternel donne à Sainte Catherine de Sienne à ce propos :         
"…
Il a dit que quand il serait élevé de terre il attirerait toute chose à lui, et c'est la vérité. Ceci-doit s'entendre de deux manières. Premièrement, si l'amour attire le cœur de l'homme, avec lui sont attirées toutes les puissances de l'âme, la mémoire, l'intelligence et la volonté. Dès que ces trois puissances sont unies et assemblées en mon nom, toutes les autres opérations, actuelles et mentales, se fixent et s'unissent en moi par l'effet de l'amour. L'âme s'élève à la suite de l'amour crucifié. Ainsi ma Vérité s'est donc bien exprimée en disant : " Si je suis élevé de terre, j'attirerai tout à moi" ; car, dès qu'il attire le cœur et les puissances de l'âme, il attire tous leurs actes. " Lire la suite dans le Traité de la discrétion, chapitre XXVI - - Explication de cette parole : " Si je suis élevé de terre, j'attirerai tout à moi "

[4] Cf. Apocalypse 8, 3-5.

[5] Il s'agit de l'archange Gabriel. Lire le récit de l'annonciation dans l'œuvre EMV 16.

[6] Cette réflexion de Maria Valtorta peut s’applique peut-être à la situation du monde en guerre et plus particulièrement à celle de l’Italie alors en reconquête. Le 13 septembre, Mussolini, qui était détenu dans les Abruzzes, est libéré par un commando parachutiste dirigé par Otto Skorzeny sur ordre d’Hitler. Un Comité de libération nationale présidé par Ivanoe Bonomi est fondé. Il regroupe communistes, socialistes, libéraux, démocrates-chrétiens. Le Comité exige l’abdication du roi Victor-Emmanuel III.

[7] Dans le livre de Tobit 12, 15 , l'archange Raphaël fait aussi mention des sept anges. "Moi, je suis Raphaël, l’un des sept anges qui se tiennent ou se présentent devant la gloire du Seigneur."         
Voir aussi : les sept anges à qui sont donné les sept trompettes (
Apocalypse 8,2) et les sept anges qui détiennet les sept derniers fléaux (Apocalypse 15,1).