L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du vendredi 11 juin 1943.


Compréhension et consolation de Jésus.

Valeur rédemptrice des œuvres unies aux mérites
de Jésus.

 









 

65> Jésus dit :     

"Tu es trop abattue pour copier ce que je t’ai dit
[1], d’autant plus qu’il t’en coûte de transcrire ce sujet. Laisse donc faire pour aujourd’hui et écoute-moi qui te parle. 

 Tu as si peur, ma pauvre âme ! Mais je veux soulager ta peine : non pas te l’enlever, mais la soulager [2]. La soulager en te consolant et la soulager en t’aidant à la soulever bien haut pour qu’elle soit très méritoire. Si tu m’écoutes, tu verras que la blessure fait moins mal.        

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66>  Maria, ne sois pas une personne qui ne sait pas faire fructifier les monnaies que je lui donne. Chaque instant de votre journée d’êtres humains est une monnaie que Dieu vous confie pour que vous la fassiez fructifier pour la vie éternelle. Sers-toi de chaque nouvelle monnaie que je te donne de façon à en tirer cent pour cent [3]. De quelle façon ?     

En premier lieu, par la résignation
[4], en acceptant de boire ce calice sans détourner la tête pour éviter d’approcher les lèvres du bord très amer.          

Par la reconnaissance toujours à mon égard qui te le présente avec la juste conscience, comme moi seul puis avoir, de te faire du bien, c’est-à-dire de faire envers toi un nouvel acte d’amour.     

Par la
confiance. Je t’aiderai à porter la nouvelle croix et les autres qui en découleront. N’es-tu pas contente de m’avoir pour cyrénéen [5], moi, ton Jésus qui t’aime ?          

Par une vision supérieure surtout. Oui, n’avilis pas l’or de cette croix en le salissant d’arrière-pensées humaines. Et que t’importe que le monde ne te comprenne pas, même pas dans tes pensées les plus élevées ? Et alors ? Tu t’inquiètes parce qu’on te juge froide, égoïste, sans amour pour ta mère ? Et alors ? Tu t’affliges d’un pauvre jugement humain ? Non, Maria. Ce serait mal si j’avais à te juger coupable envers les commandements de la Loi divine et humaine en ce qui concerne ta conduite à l’égard de ta mère. Mais ne t’occupe pas des autres.       

 Et regarde-moi une fois de plus. N’ai-je pas été vilipendé par l’insulte que j’étais un blasphémateur [6], un révolté contre le Dieu d’Abraham, un obsédé [7], un fils sans cœur ? Aucun disciple ne vaut plus que son maître [8] , Maria, et chaque disciple doit donc être égal à moi dans les offenses qu’il subit et dans les œuvres qu’il accomplit.      

Pour ce qui est des offenses, les autres s’en occupent, lesquels "ne savent pas ce qu’ils font et ce qu’ils disent"
[9]. Par conséquent, pardonne-leur. Occupe-toi des œuvres, poursuivant ta route et élevant ton esprit si haut que les pierres de la médisance, du manque de perspicacité des humains, ne pourront l’atteindre. C’est moi qui vois et juge et qui te récompense et te bénis. Les autres sont poussière qui tombe.

 Va en paix, Maria. Voilà que je te touche pour soulever de ta tête la couronne d’épines. Aujourd’hui je vais la porter pour toi. Et ne cherche jamais d’autres cœurs que le mien pour te consoler dans ta souffrance. Même si tu parcourais la Terre entière, tu ne trouverais personne qui te comprenne avec vérité et justice comme peut le faire Jésus, ton Maître et Ami.          

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67> Va en paix. Je te donne ma paix. 

 "Pour comprendre les choses, vous, les humains, avez besoin de mettre méticuleusement tout au clair. Des points, des virgules, des points d’exclamation et d’interrogation, et souvent ils ne servent à rien. Mais Dieu n’a pas besoin de tant ergoter [10] pour comprendre. Il voit au plus profond et juge le profond de votre être. C’est pourquoi je vous ai dit : "Lorsque vous priez, ne dites pas tant de mots. Votre Père sait de quoi vous avez besoin" [11].       

Votre Père comprend, Maria, il voit, il juge, avec une
justice véritable et une grande miséricorde. Il ne mesure pas avec vos centimètres, il ne condamne pas selon votre code [12] et ne regarde pas avec vos yeux myopes. Même s’il y a réellement faute, mais le coupable en est si humilié qu’il se juge lui-même digne d’être condamné, moi, qui suis miséricorde, je lui dis : "Va et ne pèche plus" [13], comme j’ai dit à la femme adultère.         

 Que le prochain ne comprenne jamais avec justice, tu en as con­stamment la preuve. La dernière tu l’as eue hier soir. Ton cœur de fille et ta susceptibilité de femme ont été blessés d’un seul coup. Et de la part de quelqu’un qui aurait dû te connaître à fond. Que cela serve à te démontrer une fois de plus qu’il n’y a que Dieu qui soit in­finiment juste. Laisse tomber tout ce qui n’est pas Dieu. Je veux que tu vives uniquement de Dieu.  

 Veux-tu un exemple des limites de la perspicacité humaine ? En transcrivant une phrase, tu as omis deux petits mots : ‘en Elle’, la pensée te semblant déjà claire pendant que je te la dictais [14]. Mais après, ni toi ni les autres n’avez plus compris le vrai sens de la phrase : ‘Même qu’en Elle (Marie) était la Grâce même’, c’est-à-dire que Dieu, la Grâce même, était pleinement en Marie [15]. Une omission de rien du tout, mais qui a fait que vous ne saisissiez plus correctement le sens de la phrase.           

Il en est ainsi de toute chose. La vision intellectuelle limitée des humains ne voit qu’en surface, et parfois voit mal même en surface. C’est pourquoi je vous ai dit : ‘Ne jugez pas’
[16].   

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68>  Afin de persuader toi et les autres que ce que tu écris n’est pas de toi, je laisse exprès des lacunes dans ton esprit, comme dans le cas des dix justes qui auraient pu sauver l’antique cité [17]. Tu as dû le demander au père [18]. Ou bien je te laisse apporter une petite modification pour te montrer que toute seule tu te trompes aussitôt et je t’enlève l’envie d’essayer de nouveau. De cette façon, je te maintiens dans la modestie et la persuasion que rien n’est de toi et tout est de moi.          

 Tout le bien que vous faites, même s’il est immense, n’est qu’une quantité négligeable comparée au bien infini qu’est Dieu, et même vos œuvres les plus parfaites, d’une perfection humaine, sont pleines de défauts aux yeux de Dieu. Mais si vous les offrez ensemble à mes mérites, elles prennent les caractéristiques qui plaisent à Dieu, gagnant en portée et en perfection, et deviennent capables de rédemption. 

Il faut savoir tout faire en moi, en m’imitant, et
en mon Nom [19]. Alors mon Père voit mon signe et ma ressemblance dans vos œuvres et il les bénit et les fait fructifier. Tu ne dois jamais dire, par une humilité erronée : ‘Je ne peux pas faire ça’. Je l’ai dit : ‘Vous ferez les mêmes œuvres que je fais’ [20]. Justement parce qu’en restant en moi avec votre bonne volonté, vous devenez des petits Christs capables de me suivre, moi, le vrai Christ, dans toutes les contingences de la vie."



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Fiche mise à jour le 22/03/2018.

 



[1] Cette assertion, et d’autres semblables que nous rencontrerons, semble contredire ce qui a été maintes fois affirmé, à savoir, que Maria Valtorta écrivait directement dans les cahiers, d’un seul jet, sans se relire ou corriger. Lire la suite de ce commentaire dans la note [4] dans la dictée du 7 juin.

[2] Cf. Matthieu 11, 28-30

[3] Cf. la parabole des talents Luc 19,12-24 et dans l'œuvre EMV 281 page 391, 9

[4] Le fait d'accepter sans protester (la volonté de quelqu'un, le sort) ; tendance à se soumettre.

[5] En savoir plus sur le cyrénéen

[6] Cf. Jean 10, 30-36

[7] Cf. Matthieu 12, 24

[8] Cf. Luc 6, 40

[9] Cf. Luc 23, 34

[10] Trouver à redire sur des points de détail, des choses insignifiantes.

[11] Cf. Matthieu 6, 7-8

[12] Dieu ne pense pas comme les humains. Voir Isaïe 55, 9

[13] Cf. Jean 8, 11

[14] Dans la dictée du 8 juin, nous les avons déjà insérés.

[15] " C’est donc avec raison que l’Ange put dire : ‘Pleine de grâce’. Oui, pleine de grâce. La Grâce était en elle. La Grâce, c’est-à-dire Dieu, et la grâce, c’est-à-dire le don de Dieu, qu’elle sut faire fructifier à mille pour cent." Voir les méditations sur le "Je vous salue Marie" du 4 septembre

[16] Cf. Luc 6, 37

[17] On n’a trouvé aucun passage où l’auteur donne des précisions sur la ‘lacune’ des dix justes, laquelle revient plusieurs fois dans le volume et qui est de toute évidence une référence biblique, probablement à Gn 18, 32.

[18] Le père Migliorini.

[19] Cf. Jean 16, 24-26

[20] Cf. Jean 14,12