L'œuvre de Maria Valtorta © Fondazione Maria Valtorta cev.
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Texte original	Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de juillet 1945 Traduction automatique de cette fiche : - - Catéchèse du dimanche 29 juillet 1945. (fête de sainte Marthe). Jésus rassure Marta Diciotti sur son amour pour elle. Maria Valtorta endure des souffrances pour sauver les âmes de sa famille sans être sûre de réussir.
Dictée de Jésus pour Marta. Maria Valtorta rappelle sa souffrance intime due à ses relations avec ses parents de Calabre.	[Cette catéchèse est précédée du chapitre EMV 235 et 237]. 79/80> Jésus dit: "Ceci est destiné à ma petite Marta [1], qui ne doit pas se plaindre de ne jamais recevoir une parole, qui doit être sûre d’être très aimée — et en actes — par son Seigneur, qui a pensé à la protéger depuis qu’il l’a placée sous la tente où il prend son repos. Il t’aimait déjà avant, car aimer est sa respiration. Lorsque tu t’es cru seule, il t’aimait pour toute une famille et t’a donné de trouver la paix auprès de Maria. Ne te plains pas si tu ne reçois pas de parole. Tu les as toutes en vivant aux côtés de Maria [2]. On écrit des lettres à ceux qui sont au loin, pas à ceux qui habitent avec nous. Or tu sais où j’habite. Sois bonne. Que ton activité de Marta s’inspire de la spiritualité de Maria, qui a choisi la meilleure part; pour l’avoir choisie avec souffrance et d’un amour total et volontaire, elle a obtenu de moi la part encore meilleure. Tu es sur le cœur de Maria et Maria est sur mon cœur. Ne te tourmente pas de trop de choses, comme te demander si je pense à toi. Repose-toi sur le cœur de ceux qui t’aiment et aie foi. Dieu n'abandonne pas ceux qui espèrent en lui et pratiquent la charité. Que ma paix soit avec toi." En revanche, c’est moi qui me dis ce qui suit; je me souviens... Il y a deux ans arrivait ma parenté de Calabre [3] à qui j’ai donné assistance et affection en tant que parente et pour qui j'ai engagé ma plus grande bataille. Mais je ne me trouve pas dans les mêmes conditions que Marthe, la sœur de Lazare. Je ne suis pas certaine d’avoir la victoire en main, malgré toutes les protestations de foi, etc. que l’on m’écrit. Ce dont je suis sûre, c’est que j’ai enduré de nombreuses souffrances, que j’en endure et que j’en endurerai encore, pour cette raison que cela a commencé voici deux ans. Jésus dit: "Il vaut mieux perdre une amitié pour sauver une âme." [4]. Et c’est bien ainsi. Je crois justement que c’est mon cas. Je reconnais d’ailleurs que je le regrette bien peu. Je pense que moins j'aurai de liens, plus je serai libre de voler vers Jésus. Je parle des liens de l’affection humaine. Je les sens si affaiblis par une usure due à la mesquinerie et à la misère humaines, qu’il n’en subsiste qu'une fibre déjà ébranlée qu’un rien suffirait à rompre. Ainsi, mon amour pour ma parenté est dépouillé de tout ce qui est chair et sang — c’est-à-dire joie égoïste—, et il devient un amour spirituel doré et douloureux qui n’abandonnera pas ces âmes par amour pour Jésus. Voici l’essence que deux années de connaissance intime ont pressée du fruit de cette proximité... [Suivent les chapitres EMV 238 à 248, du 30 juillet au 9 août 1945].
	Haut de page. Fiche mise à jour le 25/11/2019.

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[1] "Ma petite Marta" est Marta Diciotti, dont le nom apparaît souvent dans le "Cahiers".

Les notes du 23 avril 1943 et du 13 mai 1943 la présentent succinctement. Ainsi que celles du 10 janvier, 24 avril, 16 juin 1944 et des 29 et 30 mars et 1er avril 1945.
Jésus développe le parallèle avec Marthe de Béthanie qui se sent délaissée comme rapporté en EMV 235 et 237 écrits le même jour le 29 juillet, fête de sainte Marthe.

[2] Cf. Luc 10, 38-42.

[3] Comme nous l'avons montré dans la grande note, placée au bas du récit du 24 avril 1944, sur les personnes déplacées à cause de la guerre. On trouvera ci-après des expressions concernant la "grande bataille" de l'écrivaine pour obtenir la conversion de son cousin Giuseppe Belfanti, dédiée aux pratiques spirites, et la "victoire" que Jésus, en EMV 235, assure à Marthe de Lazare pour la conversion de sa sœur Marie de Magdala.

Ce cousin Belfanti finit par se converti à la lecture de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé et fit sa première communion à 65 ans (Livre d’Azarias, dimanche in albis, (28 avril 1946) page 75).

[4] Dans EMV 237.