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   327> Jésus dit : 
    "Il y a
  toujours eu des ‘Pierres’ 
  et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-être terrestre
  que je n’ai jamais promis, car je vous oriente vers le Ciel et non vers les
  choses d’ici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un
  surplus que vous ne méritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne
  uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont
  tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se révolteraient
  tous contre moi.             
   
    Vous vous
  révoltez aussi, ô enfants ingrats, en me blâmant pour le mal que vous créez
  vous-mêmes. Si au moins vous saviez supporter avec résignation le mal qui est
  l’œuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et
  de vos dérèglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant : ‘Nous l’avons bien mérité’, ce mal se transformerait en bien, car Dieu
  aurait pitié de votre conduite irréfléchie.  
   
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  Oui, si je vous voyais humblement reconnaître vos torts, en
  subir les conséquences avec résignation, tourner vers moi, avec piété filiale,
  un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, j’interviendrais pour
  vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui était
  perdu ,
  et qui n’ai pas perdu ni ne perdrai au cours des siècles — atomes de mon
  éternité — ma soif de vous apporter le salut et le bien.      
   
  328>   J’interviendrais pour vous sauver de
  nouveau, faisant déborder mon amour et ma miséricorde sur ma justice qui me
  blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car d’avoir à vous
  punir ,
  ou à vous laisser vous punir vous-mêmes par des souffrances provoquées par la
  dureté de votre cœur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur
  pour votre Jésus, dont le nom est ‘Sauveur’
  et non Justicier; une douleur pour Jésus qui, afin de vous sauver, a opéré,
  avec le Père et l’Esprit, ce miracle d’indescriptible, d’incommensurable
  amour, qui a figé les Cieux dans une stupeur révérencielle et a fait trembler
  les abîmes infernaux et arrêter pendant une heure la course des astres et les
  lois de l’univers 
  : le miracle par lequel la Deuxième Personne se détacha 
  de la Divine Trinité pour descendre des Cieux, Lumière éternelle, cœur de
  Dieu, pour devenir cœur d’homme dans le sein d’une Vierge et lumière aux
  humains qui avaient éteint la lumière en eux.            
   
    Lorsqu’ils voient que je ne leur donne pas
  ce que leur humanité désire, ces nouveaux et nombreux Pierres — et le monde n’en
  a jamais été aussi plein que maintenant — en arrivent à croire que je ne suis
  point celui que je dis être, c’est-à-dire le Puissant. Et devant ce qu’ils
  croient être mon impuissance, ils jugent que cela ne vaut pas la peine de me
  suivre et ils me renient, exactement comme Pierre en cette heure où les
  apparences étaient contre moi.            
   
  Et pourtant, mes pauvres enfants, ces heures où, humainement,
  je semble être absent, sont précisément celles où je me penche sur mes
  enfants et je travaille pour eux. Si vous n’aviez pas en vous un esprit
  contraire à Dieu, et souvent déjà possédé par Satan, vous sentiriez ma
  présence invisible et mon désir de vous aider. Mais vous me fuyez. Vous
  préférez vous donner à un ami d’une heure qui séduit votre chair avec des satisfactions
  d’une douceur superficielle, mais qui sont toxiques en profondeur et vous
  nuisent comme un poison mortel. Vous préférez vous livrer, pieds et mains
  liés, à l’Ennemi à l’affût.    
   
    Vous reniez
  non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains, votre
  intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux
  créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec
  l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui vous
  élève à des sphères très proches des nôtres.     
   
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  329> Oh ! Oui, voilà ce qui vous rend
  semblables à nous, et non la connaissance du mal 
  ! Mais vous écoutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez
  connaître le mal aussi pour être semblables à Dieu. Ô sots que vous êtes, trois fois sots !    
   
  Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaître le Mal, car le
  mal n’a pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous n’êtes pas parfaits et
  le mal ne vous’ laisse pas indifférents, quand vous voulez l’investiguer, le
  connaître et y goûter. D’avoir mâché de cette expérience condamna l’humain au
  travail, la femme à la maternité dans la douleur, la race à la souffrance et
  à la mort. Mais non encore persuadés, vous voulez toujours de cette
  nourriture d’enfer, et elle ne cesse d’évoluer en vous et d’engendrer des
  œuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la
  faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delà, car, je le
  répète, vous m’accusez d’être l’auteur du mal que vous faites et vous me
  maudissez pour ce dont je suis innocent.             
   
    Vous sortez de Dieu
  avec colère, enfants aveuglés par votre hargne, et vous tombez dans l’étang
  de Satan. Vous êtes dans son étang jusqu’au cou et vous ne voulez pas vous
  agripper à la Foi,
  amarre spirituelle que la Bonté divine vous a jetée, à vous naufragés.  
   
  Si vous aviez cette vraie Foi, celle que je vous dis que vous
  devriez avoir, aucune preuve du contraire ne pourrait vous la faire perdre,
  et vous vaincriez l’adversité parce que vous forceriez les portes de la
  Miséricorde divine, si peu fermées et qui ne demandent qu’à être ouvertes, et
  vous barricaderiez celles de la Justice, ouvertes pour punir vos crimes et
  que nous désirons fermer par l’amour infini que nous avons pour vous.    
   
    Que devez-vous faire pour ceux qui me
  renient ? Ce que je fis pour Pierre : pleurer et prier pour me les ramener.             
   
  Ce n’est pas à vous de vous choisir une place au Ciel 
  ; je l’ai dit à Jacques et à Jean et je vous le dis à vous aussi. Mais
  faites-en sorte que par vos œuvres vous en méritiez une. Et vous savez
  quelles œuvres il faut accomplir pour mériter une place dans mon Ciel. Vous n’avez qu’à regarder votre Jésus pour
  savoir comment agir. Charité, charité, surtout
  de la charité. Me voir en tous, moi, votre Dieu, servir ses frères et sœurs
  comme je vous ai servis jusqu’à l’holocauste de ma vie 
  pour arracher des âmes à Satan.  
   
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  330> J’ai dit ‘des âmes’. Je n’entends
  pas par-là que vous ne devez pas avoir de la charité aussi pour les corps de
  vos frères et sœurs. Les œuvres de miséricorde corporelle servent à ouvrir la
  voie à la plus haute œuvre de miséricorde qui est celle d’étancher la soif et
  de satisfaire la faim des âmes assoiffées et affamées, d’habiller les âmes
  nues, de prendre soin des pauvres âmes de vos pauvres frères et sœurs qui se
  sont éloignés de ma Bergerie ou qui ont grandi en dehors, et qui meurent au
  désert.          
   
  C’est à vous, chrétiens, et surtout à vous, mes victimes aimantes,
  bénies et bien-aimées, fleurs vivantes qui exhalez pour moi tout votre esprit
  de fleur et qui vivrez au Ciel, roses éternelles, c’est à vous, mes vrais amis, de me ramener ceux qui errent, sans
  juger s’ils méritent d’être dignes du Ciel. 
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