Pierre, un exemple de foi limitée.

"Je ne fus jamais autant Roi, Maître et Seigneur qu’en cette heure où je
semblais être un délinquant ordinaire".
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326> Jésus dit :
"Nous avons en Pierre
un exemple de foi
limitée et des conséquences que cela peut entraîner.
Pierre n’avait pas encore accepté totalement ma Parole, à cause
de la lourdeur de son être que l’Esprit Saint
n’avait pas encore enflammé et que mon Immolation n’avait pas fortifié ,
mon Immolation qui allait descendre sur lui comme sur tous les autres — car
je l’aimais beaucoup mon Pierre, généreux, impulsif et si humain aussi, qui
possédait tant de qualités et tant d’humanité, vrai champion de l’homme
humainement bon et qui, pour devenir
saint, doit insérer sa bonté dans la Bonté de Dieu. Son propre grand
amour pour moi — qui l’ai absous de toute faute — le portait à refuser ces
vérités de sang que j’annonçais comme m’étant réservées.
‘Seigneur, que cela ne soit jamais’ ,
avait-il dit une fois. Et même si, après mon reproche, il ne l’avait plus
répété, au fond de son cœur il se révoltait à l’idée que son Seigneur était
destiné à un sort si affreux et que le royaume de son roi aurait la cime
d’une montagne pour palais et une croix pour trône.
Jean,
au contraire, acceptait tout ; le cœur broyé, mais un cœur d’enfant pour
qui la parole de celui qui l’aime est l’absolue vérité, il inclinait la tête
et le cœur devant les prédictions de son Jésus et se préparait, avec une
fidélité absolue à la vie, à être fidèle au Maître, même à l’heure de la
Passion.
Jean, le pur
et aimant croyant, resta fidèle .
Pierre me renia, lui qui ne voulait accepter de la Vérité que ces vérités qui
séduisaient son esprit, encore trop amalgamé à la chair. Et sa faute en cette
heure fut un manque de courage, mais aussi et surtout un manque de foi.
S’il avait
cru en moi très fidèlement, il aurait compris que son Maître n’était jamais
autant Roi, Maître et Seigneur qu’en cette heure où il semblait être un
délinquant ordinaire.
J’ai alors atteint le sommet de l’enseignement parce que j’ai
fait de mon enseignement, non plus une théorie, mais un fait réel.
J’ai alors assumé mon règne sur tous ceux qui furent, qui
étaient et qui seraient, et j’ai mis la pourpre et la couronne qui n’avaient
pas d’égal en splendeur, puisque la première venait du sang d’un Dieu et la
deuxième était le témoignage de la force à laquelle parvient l’amour de Dieu
pour vous, de Dieu qui meurt du martyre pour sauver les humains des martyres
éternels.
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de page.
327> J’ai alors repris pleinement et complètement
mon rôle de Seigneur du Ciel et de la Terre, car seul le Seigneur du Ciel
pouvait donner satisfaction au Seigneur Dieu, et seul le Seigneur de la Terre
pouvait effacer la faute de la Terre
: mon rôle de Seigneur de la Vie et de la Mort, car j’ai commandé à la vie de
rentrer en vous et à la mort de ne plus tuer. Je parle de la vie et de la
mort de l’esprit, car à mes yeux n’a de la valeur que ce qui est esprit.
Bienheureux, bienheureux, bienheureux ceux
qui savent vraiment croire en moi. Toujours. Quoi qu’il arrive et sous
quelque lumière que ça se présente. Si une ombre se lève, tel un mur noir et
rugueux pour effrayer votre âme, n’oubliez jamais que, derrière l’obstacle
qui ne dure qu’un moment, Dieu, sa Lumière, sa Vérité demeurent, toujours
pareils et opérant pareillement à votre égard.
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