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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de décembre 1943

Traduction automatique de cette fiche :
  -  -

Catéchèse du mercredi 8 décembre 1943.

 




Douleurs et joie
de la maternité de Marie.




 





Marie dit :

535>  Luc, mon évangéliste[1], écrit aussi que mon Jésus, après avoir été circoncis et offert au Seigneur, "grandissait et se fortifiait, plein de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui[2]" ; et plus loin, il répète que, maintenant un enfant de douze ans, il nous restait soumis et "grandissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes[3]".    

Une déformation de la piété des fidèles a fait en sorte que l’ordre que Dieu s’est réservé à lui-même, en vertu de son existence en tant que Fils de l’homme, a été altéré
[4]. La légende aime faire de mon Enfant un être prodigieux et pas naturel, qui dès sa naissance aurait agi en homme et aurait donc été tellement en dehors de la norme qu’il en serait devenu monstrueux.

Cette piété erronée n’est pas punie par Dieu, qui la voit, la comprend et la juge comme un acte d’amour imparfait dans sa forme, mais néanmoins agréable parce que sincère. 

 Mais je veux te parler de mon Enfant tel qu’il était à l’époque où, sans sa Maman, il n’aurait pu rien faire : un petit être tendre, délicat, blond, au teint d’un rose léger, et beau, beau comme aucun fils d’humain, et bon, plus que les anges qu’avait créés son Père et le nôtre. Sa croissance ne fut ni plus ni moins que celle d’un enfant sain dont sa mère prend soin.     

Intelligent mon Enfant. Très. Comme peut l’être un être parfait. Mais son intelligence s‘éveilla de jour en jour selon la norme commune à tous les enfants nés d’une femme. C’était comme si un soleil se levait peu à peu dans sa petite tête blonde. Ses regards, non plus vagues comme ceux des premiers jours, commencèrent à se poser sur les choses et surtout sur sa Maman. Les premiers sourires, incertains d’abord, puis de plus en plus sûrs lorsque je me penchais sur son berceau ou le prenais sur mes genoux pour l’allaiter, le laver, l’habiller et l’embrasser
[5].

Les premiers mots informes et puis de plus en plus clairs. Quel bonheur d’être la Maman qui enseigne au Fils de Dieu à dire : "Maman ! ". Et la première fois qu’il articula ce mot comme il faut, ce mot que personne comme lui ne sut jamais dire avec tant d’amour
[6] et qu’il me dit jusqu’à la dernière respiration, quelle fête pour moi et Joseph, et que de baisers sur la petite bouche où avaient poussé les premières dents !       

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536> Et les premiers pas de ses petits pieds si tendres, roses comme les pétales d’une rose carnée, ces petits pieds que je caressais et embrassais avec l’amour d’une mère et l’adoration d’un fidèle, et qu’on allait un jour clouer sur la croix, que je verrais se contracter dans un spasme, devenir livides et glacés.   

Et ses chutes quand il commença à marcher tout seul. Je courais le relever et embrasser ses bleus... Oh ! alors je pouvais le faire ! Je le verrais un jour tomber sous la croix, déjà agonisant, déguenillé, souillé de sang et des ordures que la foule cruelle lui lançait, et je ne pourrais plus courir le relever, embrasser ses contusions sanglantes, pauvre Maman d’un pauvre Fils justicié
[7]. 

Et ses premières gentillesses : une petite fleur cueillie au jardin ou en chemin et qu’il m’offrait, un tabouret traîné à mes pieds pour que je fusse plus confortable, un objet laissé tomber et qu’il ramassait pour moi.   

Et son sourire. Le soleil de notre maison ! La richesse qui couvrait d’or et de soie les murs nus de ma maisonnette ! Ceux qui ont vu le sourire de mon Fils ont vu le Paradis sur Terre. Un sourire serein aussi longtemps qu’il fut enfant. Un sourire de plus en plus peiné jusqu’à en devenir triste au fur et à mesure qu’il devenait adulte. Mais toujours un sourire. Pour tous. Et ce fut une raison de son charme divin qui faisait que les foules le suivaient enchantées.       

Son sourire était déjà parole d’amour. Et puis, quand au sourire s’unissait la voix, la plus belle que le monde jamais connût, même le sol et les épis de blé frémissaient. C’était la voix de Dieu qui parlait, Maria. Et ce fut un mystère, que seules les raisons insondables de Dieu peuvent expliquer, que
Judas et les Hébreux pussent, après l’avoir entendu parler, arriver à le trahir et à le tuer.      

Son intelligence, qui s’ouvrait de plus en plus jusqu’à atteindre à la perfection, m’inspirait admiration et respect. Mais elle était tellement tempérée de bonté que jamais elle ne mortifia personne. Mon doux Fils, qui fus doux avec tout le monde, et surtout avec ta Maman !        

Lorsqu’il était jeune garçon, je m’interdisais de l’embrasser comme lorsqu’il était petit. Mais ses baisers et ses caresses ne vinrent jamais à me manquer. C’est lui qui sollicitait sa Maman, dont il comprenait la soif d’amour, à boire la vie en embrassant ses chairs saintes, à boire la joie. 

 Avant la dernière Cène, il
vint chercher le réconfort auprès de sa Maman. Et il resta appuyé sur mon cœur comme pendant son enfance. Il voulut se saturer de l’amour d’une mère pour pouvoir résister au désamour du monde entier.         

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537> Plus tard, je l’eus sur mon cœur, déjà mort et glacé dans la lumière blafarde du Vendredi Saint. Et de voir mon Enfant — car pour une mère, son fils est toujours un enfant, et il l’est d’autant plus qu’il est souffrant ou éteint — de voir mon Enfant qui n’était plus qu’une plaie, défiguré par la souffrance endurée, incrusté de sang, nu, lacéré jusqu’au cœur; de voir cette bouche sainte, qui n’avait eu que de saintes paroles, désormais figée; ces yeux adorés dont le regard était une bénédiction, ces mains qui n’avaient bougé que pour travailler, bénir, guérir, caresser; ces pieds qui s’étaient fatigués à essayer de rassembler son troupeau et que son troupeau avait transpercés; tout cela fut un tourment infini qui déborda sur la Terre pour la racheter et envahit les firmaments qui frissonnèrent de pitié.        

Tous les baisers que j’avais dans mon cœur et que, à cause des séparations forcées des trois dernières années, je n’avais pu lui donner, je les lui ai donnés alors. Pas une meurtrissure qui ne resta sans un baiser et des larmes. Et je suis seule à savoir combien il y en avait. Ce furent les baisers et les pleurs qui lavèrent les premiers son corps sans vie, et je ne me lassais pas de l’embrasser avant de le voir disparaître sous les arômes, les bandelettes, le suaire, le linceul et enfin, derrière la pierre qu’on fit rouler devant l’entrée du Sépulcre.     

 Mais le matin de la Résurrection, je pus contempler le Corps glorifié de mon Fils. Il entra avec le rayon du soleil, moins resplendissant que lui, et je le vis dans sa beauté parfaite, à moi car je l’avais formé, mais Dieu parce que, désormais, il avait franchi le temps humain et il retournait au Père, m’amenant aux Cieux avec sa Chair divine façonnée dans mon sein à ma ressemblance humaine.        

Il n’y eut pas pour sa Mère la même interdiction que pour Marie de Magdala
[8]. Je pouvais le toucher. Je n’aurais pas contaminé de mon humanité sa perfection qui montait aux Cieux, parce que ce minimum d’humanité que j’avais, dans ma condition d’Immaculée Conception, s’était consumé, comme une fleur jetée dans un incendie, sur le bûcher expiatoire du Golgotha. Marie la femme était morte avec son Fils. Il restait maintenant Marie l’âme, brûlant de monter au Ciel avec son Fils. Et mon étreinte révérencielle ne pouvait troubler la Divinité triomphante. 

Oh ! soit-il béni pour son amour ! Si par la suite, son Corps torturé est toujours resté présent à mon esprit, et si le souvenir de ce tourment n’a pas encore perdu son acuité, celui de son Corps glorifié, triomphant, beau d’une beauté divine et majestueuse qui fait la joie des Cieux, fut mon éternel réconfort durant les jours trop longs de ma vie et la source de mon perpétuel et ardent désir de finir ma vie pour le revoir.  

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538> Maria, c’est ma fête[9] depuis deux heures, et je t’ai gardée avec moi en te faisant connaître mon Jésus. Maintenant repose-toi en regardant Ceux qui t’aiment et qui t’attendent et en voyant la Beauté qui fait la joie des saints.       

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Aussi le 8 décembre, à 6h du matin. 

Marie dit :     

 Lorsque, dans la colère du Vendredi Saint,
je rencontrai mon Fils à un carrefour qui menait au Golgotha, aucun mot ne sortit de nos lèvres, sauf : ‘Maman !’, ‘Mon Fils !’.           

Autour ne nous se tenaient le Blasphème, la Férocité, la Raillerie et la Curiosité. Devant ces quatre Furies, inutile de mettre à nu son cœur et ses battements les plus saints. Elles se seraient précipitées sur lui pour le blesser encore davantage, car l’humain touche à la perfection dans le mal et il est capable, non seulement de crimes envers les corps, mais aussi envers la pensée et les sentiments de son semblable.

Nous nous regardâmes. Jésus, qui avait déjà parlé aux femmes compatissantes, les incitant à pleurer sur les péchés du monde
[10], me regarda fixement à travers le voile de sueur, de larmes, de poussière et de sang, lesquels formaient une croûte sur ses paupières.   

Il savait que je priais pour le monde et que j’aurais voulu faire plier le Ciel pour qu’il vienne à son secours, pour alléger, non son supplice, puisqu’il devait s’accomplir par décret éternel, mais sa durée. J’aurais voulu le faire plier au prix du martyre de toute ma vie. Mais je ne le pouvais pas. L’heure de la Justice était venue.          

Il savait que je l’aimais comme jamais. Et je savais qu’il m’aimait et que, plus que le voile de la charitable Véronique
[11] et que tout autre secours, le baiser de sa Maman l’aurait soulagé. Mais cette torture aussi était nécessaire pour racheter les fautes du désamour.           

Nos regards se croisèrent, se nouèrent, se séparèrent en nous déchirant le cœur. Et puis la cohue entraîna la Victime et la poussa vers son autel et la cacha à l’autre victime qui était déjà sur l’autel du sacrifice et qui était moi, Mère douloureuse.          

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539>  Quand je vous vois si durs, si obstinés dans le péché, et je pense que notre double torture infinie n’a pas servi à vous rendre bons, je me demande quel autre tourment plus grand encore il aurait fallu pour neutraliser le venin de Satan en vous, et je ne le trouve pas, car il n’y a pas de plus grand tourment que le nôtre.  

Depuis le moment de mon Immaculée Conception, j’ai tenu la tête de Satan sous mon talon
[12] de sans tache. Mais, n’ayant pu corrompre mon corps et mon âme de son venin, il l’a craché, tel un acide infernal, sur mon cœur de Mère et, si celui-ci est immaculé par la grâce de Dieu, il est on ne peut plus affligé par l’œuvre de Satan, qui l’a transpercé à mort, par l’entremise des fils de l’homme, tueurs de mon Fils de l’heure de Gethsémani à la fin du monde.        

 La Mère te dit, créature qui m’es chère, que dans la béatitude du Ciel viennent me blesser, telles des flèches, les offenses que vous faites à mon Fils, et chacune rouvre la blessure du Vendredi Saint. Les blessures que mon cœur subit pour vous sont plus nombreuses que les étoiles du firmament de Dieu. Et vous n’avez pas pitié de la Mère qui vous a donné sa vie.   

Je reviendrai te parler aujourd’hui car je veux te garder près de moi toute la journée. Aujourd’hui, je suis plus que jamais Reine au Ciel et j’amène ton âme avec moi.        

 Tu es une petite fille qui ne sait pas grand-chose de sa Mère. Mais quand tu sauras beaucoup de choses et que tu me connaîtras
[13], non comme une étoile lointaine dont on ne voit qu’un rayon et on ne connaît que le nom, non seulement comme une entité idéale et idéalisée, mais comme une réalité vivante et aimante, avec mon cœur de Mère de Dieu et de Maman de Jésus, de Femme qui comprend les souffrances de la femme, car les plus atroces ne lui furent pas épargnées et elle n’a qu’à s’en souvenir pour comprendre celles des autres, alors tu m’aimeras comme tu aimes mon Fils, c’est-à-dire de tout ton être.     

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Le même jour, à midi.           

Marie dit :     

C’est grâce à la pitié de
Longin que je pus m’approcher de la croix, à laquelle j’étais parvenue par des raccourcis escarpés, portée davantage par mon amour que par mes propres forces.

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540>  Longin était un soldat droit qui accomplissait son devoir et exerçait son droit avec justice. Il était donc déjà prédisposé aux prodiges de la Grâce. Pour la pitié dont il fit preuve, je lui obtins le don des gouttes de la poitrine et elles furent son baptême de grâce, car son âme avait soif de Justice et de Vérité.           

Les anges avaient dit à l’aube de la naissance de Jésus : "Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté
[14]". Au coucher du soleil, le jour de la mort du Christ, le Christ même donnait sa paix à cet homme de bonne volonté. Longin fut le premier fils qui me naquit du travail de la Croix, et Disma fut le dernier racheté par la parole de Jésus de Nazareth, comme Jean en fut le premier[15], et je pourrais dire que ce dernier[16] fut, avec son cœur de lys de diamant embrasé par l’amour, la lumière née de la Lumière, et jamais les ténèbres ne purent l’obscurcir.

Je n’avais fait que prendre ce ‘fils du Christ’ (le père Migliorini sait ce que veut dire en hébreu le suffixe bar) des mains de mon Fils, initiant ainsi le cycle de ma maternité spirituelle par une fleur déjà éclose au Ciel, maternité spirituelle née comme une rose pourpre des paumes clouées au tronc de la croix, si différente de la rose de joie blanche de Cana, mais également donnée par l’amour du Christ à sa Maman pour les humains, et par l’amour du Christ aux humains pour sa Maman qui n’aurait plus de Fils.      

Un miracle d’amour marqua l’ère de l’évangélisation, un miracle d’amour celle de la rédemption, car tout ce qui vient de Jésus est amour et tout ce qui vient de Marie est aussi amour. Le cœur de la Mère ne diffère pas de celui du Fils autrement que dans la perfection divine.          

Du haut de la croix, les paroles étaient descendues lentement, espacées dans le temps comme les heures sonnant à une horloge céleste. Et je les avais toutes recueillies, même celles qui se référaient moins directement à moi, car même un soupir du Mourant était recueilli, bu, aspiré par mon ouïe, mon œil, mon cœur.          

 "Femme, voici ton fils". Et à partir de ce moment, j’ai donné des enfants au Ciel, engendrés par ma douleur. Accouchement virginal, comme le premier, que cet accouchement mystique de mes enfants humains pour lui. Je vous donne le jour des Cieux à travers mon Fils et ma douleur. Et si cette procréation, qui débuta par ces paroles, n’entraîne pas de hurlements de chair déchirée, puisque ma chair était exempte de faute et de la condamnation d’enfanter dans la dou­leur, le cœur déchiré hurla sans voix, avec le sanglot muet de l’esprit, et je peux dire que vous naissez par le passage que ma douleur de Mère a ouvert dans mon cœur de Vierge.       

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541>  Mais la parole reine de ce cruel après-midi était toujours la même :   

"Maman ! ". Seulement de m’appeler était un réconfort pour le Fils, puisqu’il savait combien je l’aimais et que mon esprit montait sur la croix pour embrasser mon saint Torturé. Parole répétée de plus en plus souvent et de façon de plus en plus déchirante à mesure que les affres augmentaient comme une marée montante.     

Le grand cri dont parlent les évangélistes fut cette parole. Il avait tout dit et tout accompli, il avait remis son esprit entre les mains de son Père et invoqué le Père pour son immense douleur. Et le Père ne s’était pas montré à celui en qui, jusqu’à ce moment, il avait mis sa complaisance et que, maintenant qu’il était chargé des péchés du monde, Dieu regardait avec rigueur.            

 La Victime appela la Mère. Avec un hurlement de lancinante douleur qui transperça les Cieux, en faisant pleuvoir le pardon, et qui transperça mon cœur
[17], en faisant pleuvoir sang et pleurs.      

J’ai recueilli ce cri dans lequel, à cause des contractions de la mort et de cette mort même, la parole sombrait dans une déchirante lamentation, et j’ai porté ce son en moi comme une épée de feu jusqu’au matin pascal, lorsque le Vainqueur entra, plus resplendissant que le soleil de ce matin serein, plus beau que je ne l’avais jamais vu, car le tombeau avait avalé un Homme-Dieu et il me rendait un Dieu-Homme, parfait dans sa virile majesté, jubilant pour l’épreuve accomplie. 

"Maman" fut sa parole en ce moment-là aussi. Mais, ô fille ! cette fois, c’était le cri de sa joie irrépressible, qu’il me faisait partager en me serrant sur son cœur et en lavant l’absinthe du fiel et du vinaigre du baiser de sa Mère.        

Ne t’étonne pas si, en cette fête de ma blancheur immaculée, je t’ai parlé de ma douleur. Pour que ce soit juste, à chaque don de Dieu s’oppose un don de celui qui en a bénéficié. Chaque élection comporte des devoirs terribles et doux à la fois, lesquels deviennent source de joie éternelle quand l’épreuve est terminée.

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Au don suprême de la Conception sans tache devait correspondre de ma part celui d’être la Mère du Rédempteur, c’est-à-dire Femme de Douleur. Et le tourment du Golgotha est la couronne posée sur la gloire de ma Conception immaculée.

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fiche mise à jour le
23/04/2015

 



[1] Effectivement, la vie de Marie nous est principalement connue par lui. Il n’est pas témoin direct de la vie du Christ, mais il a fait un travail d’enquête très précis, notamment auprès de la Vierge Marie. Certains épisodes essentiels de "l’évangile de l’enfance" ne sont connus que par Luc. Voir la fiche sur les évangélistes.

[2] Luc 2, 40. La circoncision de Jésus est évoquée au verset 21 et sa consécration au verset 23.

[3] Luc 2, 52.

[4] Cf. Philippiens 2, 6-8 : "(Le Christ Jésus) ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave (doulos), en se rendant semblable aux hommes, et reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui ; il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix".

[5] Le poète Virgile a célébré avec une rare intensité ce premier sourire de reconnaissance mutuelle dans la quatrième églogue de ses Bucoliques (verset 60) : "Enfant, commence à connaître ta mère à son sourire: que de peines lui ont fait souffrir pour toi dix mois entiers ! Enfant, reconnais-la : le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse".

[6] Maman : Ima en araméen, Em en hébreu.

[7] Justicié : condamné par la Justice.

[8] Cf. Jean 20, 17 : "Noli Me tangere", ne Me touches pas ou ne Me retiens pas. Ici l’explication de Marie milite pour la traduction : ne Me touches pas. C’est en conformité avec la scène rapportée par Maria Valtorta.

[9] Le 8 décembre est la fête de l’Immaculée Conception. La catéchèse se déroule donc à deux heures du matin.

[10] Cf. Luc 23, 27-30.

[11] Véronique ou Niké dans l’œuvre qui rapporte son geste. Le voile de Véronique n’est pas rapporté dans l’Évangile mais par la Tradition au point qu’il fournit la méditation de la sixième station du chemin de croix. Son geste est rapporté par Maria Valtorta sur la via dolorosa puis lorsqu’elle rapporte le voile miraculeux à la Vierge.

[12] Cf. Genèse 3, 15.

[13] À cette date, les visions de l’Évangile ne vont pas tarder à commencer sans interruptions.

[14] Cf. Luc 2, 14.

[15] Cf. Les paroles d’Élisabeth au moment de la Visitation (Luc 1, 43-44).

[16] Construction de phrase portant à ambiguïté, mais il s’agit sans doute de Longin dans le contexte.

[17] Ces confidences de Marie sont à rapprocher de la prophétie de Siméon qui s’accomplit ici.