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Catéchèse du vendredi 29 octobre 1943


Évènements des temps derniers


 










POUR ALLER PLUS LOIN.


À l’aube d’une ère nouvelle (recueil de textes)



R. Laurentin/F.M. Debroise : La Vierge des Derniers Temps.



J.M. Gaudreault : La Femme de l’Apocalypse.



F. Breynaert : Explications des révélations de Maria Valtorta sur la fin des temps.


Vidéo de F. Breynaert sur la venue glorieuse du Christ et les révélations privées.



 

416>  Jésus dit :

"Quand je fais dire à Sophonie que j’emporterai toute chose de la terre
[1], je lui fait prophétiser ce qui arrivera l’avant-veille du temps dernier, celui que j’annonçai ensuite en parlant de la destruction du monde, voilée sous la description de la ruine du Temple et de Jérusalem, ce que prophétisa le Bien-aimé dans son Apocalypse [2] .     

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417> Les voix se succèdent. Je peux même dire que, comme dans un édifice sacré érigé pour témoigner de la gloire du Seigneur, les voix s’élèvent de pinacle [3] en pinacle, de prophète en prophète précédant le Christ, jusqu’au sommet le plus haut d’où parle le Verbe durant sa vie d’homme, et descendent ensuite de pinacle en pinacle au cours des siècles par la bouche des prophètes qui suivent le Christ.   

C’est comme un concert qui chante les louanges, les volontés, les gloires du Seigneur, et il durera jusqu’au moment où les trompettes des anges rassembleront les morts des sépulcres et les morts de l’esprit, les vivants de la Terre et les vivants du Ciel, pour qu’ils se prosternent devant la gloire visible du Seigneur et entendent la parole de la Parole de Dieu
[4], cette Parole qu’ils furent si nombreux à rejeter ou à négliger, à railler, à mépriser, à laquelle ils ont désobéi, cette Parole qui vint comme Lumière du monde et que le monde ne voulut pas accueillir [5], lui préférant les ténèbres.      

Je suis le sommet de l’édifice de Dieu. Il ne peut y avoir de parole plus haute et plus vraie que la mienne. Mais mon Esprit est dans la bouche des ‘paroles’ mineures, puisque toute chose qui parle de ce qui est de Dieu est une parole inspirée par Dieu.           

 La disette et la mortalité provoquées par les épidémies seront un des signes précurseurs de ma deuxième venue. Ces punitions suscitées pour vous punir et vous rappeler à Dieu, effectueront, par leur douloureuse puissance, une des sélections entre les enfants de Dieu et ceux de Satan.       

La faim tourmentera cruellement cette race opiniâtre et ennemie de Dieu : la faim causée par le vol et les guerres maudites, nées, sans la justification de l’indépendance nationale, de la barbarie du pouvoir et de l’orgueil de démons en habit humain; par l’arrêt, voulu par Dieu, des lois cosmiques, dont la conséquence sera un gel intense et prolongé ou une chaleur brûlante, non mitigée par les pluies, le renversement des saisons qui apportera la sécheresse à la saison des pluies et les pluies à l’époque des moissons; trompées par un temps doux soudain ou par une fraîcheur inhabituelle, les plantes fleuriront hors saison et les arbres, après avoir déjà donné leurs fruits, se couvriront de nouveau de fleurs inutiles qui ne font qu’épuiser en vain la plante — puisque tout désordre est nuisible et mène à la mort, souvenez-vous-en, ô humains — la faim tourmentera cruellement cette race. 

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418> Les animaux, privés de foin et d’avoine, de grains et de fourrage, mourront de faim et, à cause de leur propre faim, les humains les détruiront avant qu’ils n’aient le temps de se reproduire. Les oiseaux du ciel et les poissons des eaux, les troupeaux de moutons et de bétail seront assaillis de toutes parts pour fournir à vos ventres la nourriture que la terre ne produira plus qu’insuffisamment.     

Le haut niveau de mortalité provoqué par les guerres et les épidémies, les tremblements de terre et les ouragans précipitera dans l’au-delà les bons et les méchants. Les premiers pour votre punition, car, privés des meilleurs, vous ne cesserez d’empirer; les seconds pour leur punition, puisqu’ils auront, avant même l’heure prévue, l’enfer pour demeure.        

 La victime préparée par le Seigneur pour purifier l’autel de la Terre, autel profané par les péchés d’idolâtrie, de luxure, de haine, d’orgueil, ce sera vous, humains qui périrez par milliers et dizaines de milliers sous la faux aiguisée des foudres divines. Vous tomberez les uns sur les autres, comme l’herbe fauchée d’un pré en avril : les fleurs saintes mêlées aux plantes vénéneuses, les tiges lisses mêlées aux ronces piquantes. La main de mes anges choisira et séparera les bénis des maudits, portant les premiers au Ciel et laissant les autres aux tridents des démons en pâture pour l’Enfer. Le fait d’être roi ou mendiant, savant ou ignorant, jeune ou vieux, guerrier ou prêtre ne fera aucune différence et ne servira pas de rempart contre la mort. Il y aura un châtiment, et il sera terrible.    

L’œil de Dieu choisira ceux qui auront été destinés en élevant les ‘lumières’ pour qu’elles n’aient plus à souffrir du brouillard créé par ceux qui se seront unis à Satan, et en ôtant les ‘ténèbres’ qui génèrent des ténèbres, puisqu’elles appartiennent au père des ténèbres, Satan. 

L’œil de Dieu, lequel pénètre dans les palais, dans les églises, dans les consciences et il n’y a pas de barrière, pas d’hypocrisie qui l’empêchent de voir — scrutera le sein de l’Église, la Jérusalem d’aujourd’hui, scrutera les âmes et écrira le seul décret pour les apathiques, les indifférents, les tièdes, les rebelles, les traîtres, les meurtriers de l’esprit, les déicides. 

 Non, ne pensez pas que Dieu ne vous fera ni du mal ni du bien pour vos œuvres. Je vous le jure, je le jure à moi-même, je le jure par ma Justice, je le jure par un triple serment, je vous ferai du bien pour le bien que vous ferez et du mal pour le mal que vous commettrez [6].       

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419> Si les actes immondes de la chair et de votre vie de brutes recouvrent les yeux de votre âme d’une croûte pour l’empêcher de voir Dieu, rien ne voile l’œil de Dieu. J’appesantirai ma main sur ceux qui se délectent d’être dans la fange et qui veulent rester dans la fange malgré chaque invitation et chaque moyen que je leur donne pour en sortir. Ils deviendront fange dans la fange, puisque ils font de la fange du péché l’aliment préféré de leur faim impure.

 Le jour approche, enfants qui avez renié le Père. Le temps de la Terre est long et bref à la fois.      

N’était-ce pas hier que vous jouissiez d’un honnête bien-être apporté par la paix et les œuvres pacifiques, sources de pain et de travail ? N’était-ce pas hier, ô vous qui vivez en cette heure terrible, que vous jouissiez du bonheur d’une famille non encore démembrée et détruite, des enfants autour de la table du père, du mariage, l’époux près de l’épouse, du père penché sur la tête de ses enfants comme un maître et un ami ? Et maintenant ? Où est tout cela ? Rapide tel l’oiseau qui s’envole pour de lointains pays, ce temps est passé. C’était hier... vous vous retournez et vous voyez qu’un nombre de jours, que l’horreur multiplie par sa sanglante intensité, vous en sépare. Vous vous réfugiez dans le souvenir, mais des tas de décombres et des étendues de tombeaux détruisent la douceur du souvenir en rappelant la réalité du présent.          

 Oh ! humains, humains qui insultez Dieu des voix de vos bouches et de vos cœurs, croyant qu’il vous est permis de le faire, écoutez, humains, la voix de Dieu, déchirée et déchirante, qui tonne déjà sur le monde, puisqu’elle parle en vain par la bouche de ses serviteurs et de ses amis, et qui vous annonce sa colère, et qui vous appelle encore car elle souffre de vous punir. 

Avant que l’aveuglement de vos esprits ne soit total, venez au Médecin et à la Lumière. Avant que tant de sang n’ait coulé qu’il s’en soit formé un lac de mort, venez à la source de la Vie. Réunissez vos maigres capacités d’aimer et tournez-les vers Dieu. L’Amour vous pardonnera pour ces miettes d’amour, restes de ce que la chair et Satan ont volé, que vous lui offrirez.           

C’est à Dieu qu’il faut offrir les primeurs et la totalité des biens. Mais à supposer que vous n’ayez pas su le faire, ô enfants qui m’avez coûté la vie, donnez au Seigneur grand, compatissant, puissant, ce qui vous reste encore. Dans votre pauvreté d’esprit, pauvreté non évangélique, mais humaine, arrachez de votre cœur le dernier pétiole, niez ce dernier reste à la chair et donnez-le-moi. Je sais qu’il en coûte moins à un de mes bien-aimés de sacrifier sa vie qu’il ne vous en coûte de sacrifier un baiser. Et pour votre effort, disproportionné à l’offrande, je vous donnerai une récompense disproportionnée au don. Je vous la donnerai, pourvu que vous veniez.         

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420> Celui qui travaillera bien à la dernière heure sera admis au Royaume comme celui qui tint la charrue jusqu’à s’affaisser dessus, de son aurore au soir anticipé [7]. Vous ne regretterez pas d’avoir une demeure différente au Ciel; là ne se trouvent pas les mesquineries de l’envie humaine. Mais venez conquérir ce Ciel que j’ai créé pour vous et que je vous ai ouvert par ma mort sur la croix. Venez au Seigneur avant que le Seigneur ne vienne à vous avec sa majesté de Juge [8].       

 Quant à vous, mes bien-aimés, restez dans la voie que vous avez choisie. La tourmente et les tempêtes ne pourront vous écarter de votre but moi moi dont le cœur est ouvert pour vous recevoir avec le baiser du plus vif amour. Laissez tomber les royaumes et les peuples, et que ce qui maintenant se croit puissant devienne cendre et ruines, et que ce qui croit qu’il est licite de dicter volontés et doctrines soit broyé en poudre par la Volonté et la Loi de Dieu.        

Durant mon bref règne sur le monde, c’est moi qui régnerai, moi et les rescapés de mon peuple, c’est-à-dire les vrais fidèles, ceux qui n’ont pas renié le Christ et recouvert le signe du Christ avec la tiare de Satan. Les divinités mensongères du pouvoir exorbitant tomberont alors, ces doctrines obscènes qui renient Dieu, le Seigneur tout-puissant.           

 Avant que ne cesse le temps du monde, mon Église aura son triomphe resplendissant. Il n’y a rien de différent dans la vie du Corps Mystique de ce qui fut dans la vie du Christ. Il y aura l’hosanna la veille de la Passion, l’hosanna quand les peuples, séduits par la fascination de la Divinité, plieront le genou devant le Seigneur. Puis viendra la passion de mon Église militante, et enfin la gloire de la résurrection éternelle au Ciel [9].        

Ô béatitude de ce jour où seront finies pour toujours les embûches, les vengeances, les luttes de cette terre, de Satan, de la chair ! Mon Église se composera alors de vrais chrétiens. Alors, à l’avant-dernier jour. Peu nombreux comme au début, mais saints comme au début. Elle finira dans la sainteté comme elle commença dans la sainteté. Les menteurs, les traîtres, les idolâtres resteront au dehors. Ceux qui, à la dernière heure, imiteront Judas et vendront leur âme à Satan, nuisant ainsi au Corps mystique du Christ. La Bête aura en eux ses lieutenants pour sa dernière guerre.   

Et malheur à ceux qui, dans la Jérusalem des derniers temps, se rendront coupables d’un tel péché. Malheur à ceux qui y exploiteront leur rôle pour des profits humains. Malheur à ceux qui laisseront périr leurs frères et sœurs et négligeront de faire de la Parole que je leur ai confiée du pain pour les âmes affamées de Dieu. Malheur.

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421> Je ne ferai pas de différence entre ceux qui renieront Dieu ouvertement et ceux qui le renieront par leurs œuvres. Et en vérité, je vous dis, avec la douleur du Fondateur suprême, qu’à la dernière heure, les trois-quarts de mon Église me renieront, et je devrais les couper du tronc comme des branches mortes et pourries par une lèpre immonde.           

 Mais vous qui resterez en moi, entendez la promesse du Christ. Attendez-moi avec fidélité et amour et je viendrai à vous avec tous mes dons. Avec le don des dons : moi-même. Je viendrai racheter et soigner. Je viendrai illuminer les ténèbres, les vaincre et les dissiper. Je viendrai enseigner aux humains à aimer et à adorer le Dieu éternel, le Seigneur Très-Haut, le Christ saint, le Père, le Fils, le Saint Esprit. Je viendrai vous apporter, non la paix de ce monde, éternel destructeur de la paix, mais la Paix du Royaume qui ne meurt pas.           

Exultez, ô fidèles serviteurs. Voilà ce que vous dit la voix qui ne ment pas. Vous n’aurez plus à craindre aucun mal, car je mettrai fin au temps du mal, j’anticiperai cette fin par pitié de mes âmes bénies.           

Exultez surtout, ô vous, mes bien-aimés de maintenant. Pour vous, l’avènement du Christ et son étreinte de gloire seront encore plus prompts. Pour vous s’ouvrent déjà les portes de la Cité de Dieu et votre Sauveur en sort pour venir à votre rencontre et vous donner la vraie Vie.   

 Encore un peu de temps et je viendrai pour vous. Comme je le fis pour Lazare, mon ami, je vous appellerai un à la fois : ‘Sors !’ [10]. Hors de cette vie terrestre qui est un tombeau pour l’esprit emprisonné dans la chair. Hors de la vie pour entrer dans la vie et dans la liberté du Ciel.



Appelez-moi de votre amour fidèle. Qu’il soit la flamme qui fait fondre les chaînes de la chair et donne à l’esprit la liberté de venir vite à moi. Lancez le plus beau cri que l’être humain ait écrit : ‘Viens, Seigneur Jésus’ [11]." 

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Fiche mise à jour le 29/01/2020.

 



[1] Cf. Sophonie 1, 2-6.

[2] Cf. Apocalypse 21.

[3] Le pinacle est la partie la plus élevée d'un édifice.

[4] Cf. 1 Thessaloniciens 4, 16-17 .

[5] Cf. Jean 1, 9-10 .

[6] Il faut toutefois noter que Dieu ne crée pas le mal, mais que le mal provient de l'absence de Dieu. Pour approfondir lire le CEC § 385 et suivants et la thématique sur le mal . De plus, le CEC nous apprend que:"La permission divine du mal physique et du mal moral est un mystère que Dieu éclaire par son Fils, Jésus-Christ, mort et ressuscité pour vaincre le mal. La foi nous donne la certitude que Dieu ne permettrait pas le mal s’il ne faisait pas sortir le bien du mal même, par des voies que nous ne connaîtrons pleinement que dans la vie éternelle". Cf. CEC § 309-324.          
Ces propos de Dieu la Père à Sainte Catherine de Sienne illustre bien ce passage. "Je veux que tu voies, lui dit-il, que pour éviter l'éternelle damnation que méritait cet homme, j'ai permis cette catastrophe inattendue. Il fallait que, par ce moyen terrible, son sang, par la médiation du sang de mon Fils bien-aimé, lui achetât la vie éternelle… C'est donc par un acte de mon infinie miséricorde que j'ai permis cet accident. Ce n'est pas moi qui ai fait la volonté coupable des méchants ; j'en ai voulu seulement le résultat, que les hommes ont trouvé si cruel, parce que leur amour-propre les prive de la lumière et leur cache ma Vérité." Cf. Le traité de la providence, chapitre CXXXIX.- De l'action de la Providence pour sauver une âme.

[7] Cf. la parabole des ouvriers de la onzième heure dans Matthieu 20, 1-16 et dans l'œuvre EMV 329.

[8] Voir, à ce propos, la prophétie de Jésus confiée à sainte Faustine le 25 décembre 1936 : Parle au monde de Ma miséricorde. Que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps. Après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde (Le petit journal, § 847).

[9] Voir, à ce propos, ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique sur l’épreuve ultime de l’Église (§ 675 à 677).

[10] Cf. la résurrection de Lazare dans Jean 11, 17-45 et dans l'œuvre EMV 548.

[11] Cf. Apocalypse 22, 20.