Évènements des temps derniers
POUR
ALLER PLUS LOIN.
À l’aube d’une ère nouvelle (recueil de textes)
R. Laurentin/F.M. Debroise : La Vierge des Derniers Temps.
J.M. Gaudreault : La Femme de l’Apocalypse.
F. Breynaert : Explications des révélations de
Maria Valtorta sur la fin des temps.
Vidéo de F. Breynaert sur la venue glorieuse du
Christ et les révélations privées.
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416> Jésus dit :
"Quand je fais dire à Sophonie que j’emporterai toute chose de la terre , je lui fait prophétiser
ce qui arrivera l’avant-veille du temps dernier, celui que j’annonçai
ensuite en parlant de la destruction du monde, voilée sous la description de
la ruine du Temple et de Jérusalem, ce que prophétisa le Bien-aimé dans son
Apocalypse .
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417> Les voix se succèdent. Je peux même dire que, comme dans un
édifice sacré érigé pour témoigner de la gloire du Seigneur, les voix
s’élèvent de pinacle en pinacle, de prophète
en prophète précédant le Christ, jusqu’au sommet le plus haut d’où parle le
Verbe durant sa vie d’homme, et descendent ensuite de pinacle en pinacle au
cours des siècles par la bouche des prophètes qui suivent le Christ.
C’est comme un concert qui chante les louanges, les volontés, les gloires du
Seigneur, et il durera jusqu’au moment où les trompettes des anges
rassembleront les morts des sépulcres et les morts de l’esprit, les vivants
de la Terre et les vivants du Ciel, pour qu’ils se prosternent devant la
gloire visible du Seigneur et entendent la parole de la Parole de Dieu , cette Parole qu’ils
furent si nombreux à rejeter ou à négliger, à railler, à mépriser, à laquelle
ils ont désobéi, cette Parole qui vint comme Lumière du monde et que le monde
ne voulut pas accueillir , lui préférant les
ténèbres.
Je suis le sommet de l’édifice de Dieu. Il ne peut y avoir de parole plus
haute et plus vraie que la mienne. Mais mon Esprit est dans la bouche des
‘paroles’ mineures, puisque toute chose qui parle de ce qui est de Dieu est
une parole inspirée par Dieu.
La disette et
la mortalité provoquées par les épidémies seront un des signes précurseurs de
ma deuxième venue. Ces punitions suscitées pour vous punir et vous rappeler à
Dieu, effectueront, par leur douloureuse puissance, une des sélections entre
les enfants de Dieu et ceux de Satan.
La faim tourmentera cruellement cette race opiniâtre et ennemie de Dieu : la
faim causée par le vol et les guerres maudites, nées, sans la justification
de l’indépendance nationale, de la barbarie du pouvoir et de l’orgueil de
démons en habit humain; par l’arrêt, voulu par Dieu, des lois cosmiques, dont
la conséquence sera un gel intense et prolongé ou une chaleur brûlante, non
mitigée par les pluies, le renversement des saisons qui apportera la
sécheresse à la saison des pluies et les pluies à l’époque des moissons;
trompées par un temps doux soudain ou par une fraîcheur inhabituelle, les
plantes fleuriront hors saison et les arbres, après avoir déjà donné leurs fruits,
se couvriront de nouveau de fleurs inutiles qui ne font qu’épuiser en vain la
plante — puisque tout désordre est nuisible et mène à la mort,
souvenez-vous-en, ô humains — la faim tourmentera cruellement cette race.
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418> Les animaux, privés de foin et d’avoine, de grains et de
fourrage, mourront de faim et, à cause de leur propre faim, les humains les
détruiront avant qu’ils n’aient le temps de se reproduire. Les oiseaux du
ciel et les poissons des eaux, les troupeaux de moutons et de bétail seront
assaillis de toutes parts pour fournir à vos ventres la nourriture que la
terre ne produira plus qu’insuffisamment.
Le haut niveau de mortalité provoqué par les guerres et les épidémies, les tremblements
de terre et les ouragans précipitera dans l’au-delà les bons et les méchants.
Les premiers pour votre punition, car, privés des meilleurs, vous ne cesserez
d’empirer; les seconds pour leur punition, puisqu’ils auront, avant même
l’heure prévue, l’enfer pour demeure.
La
victime préparée par le Seigneur pour purifier l’autel de la Terre, autel
profané par les péchés d’idolâtrie, de luxure, de haine, d’orgueil, ce sera
vous, humains qui périrez par milliers et dizaines de milliers sous la faux
aiguisée des foudres divines. Vous tomberez les uns sur les autres, comme
l’herbe fauchée d’un pré en avril : les fleurs saintes mêlées aux plantes
vénéneuses, les tiges lisses mêlées aux ronces piquantes. La main de mes
anges choisira et séparera les bénis des maudits, portant les premiers au
Ciel et laissant les autres aux tridents des démons en pâture pour l’Enfer.
Le fait d’être roi ou mendiant, savant ou ignorant, jeune ou vieux, guerrier
ou prêtre ne fera aucune différence et ne servira pas de rempart contre la
mort. Il y aura un châtiment, et il sera terrible.
L’œil de Dieu choisira ceux qui auront été destinés en élevant les
‘lumières’ pour qu’elles n’aient plus à souffrir du brouillard créé par
ceux qui se seront unis à Satan, et en ôtant les ‘ténèbres’ qui génèrent
des ténèbres, puisqu’elles appartiennent au père des ténèbres, Satan.
L’œil de Dieu, lequel pénètre dans les palais, dans les églises, dans
les consciences — et il n’y a pas de barrière, pas d’hypocrisie qui
l’empêchent de voir — scrutera le sein de l’Église, la Jérusalem
d’aujourd’hui, scrutera les âmes et écrira le seul décret pour les
apathiques, les indifférents, les tièdes, les rebelles, les traîtres, les
meurtriers de l’esprit, les déicides.
Non, ne pensez
pas que Dieu ne vous fera ni du mal ni du bien pour vos œuvres. Je vous le jure,
je le jure à moi-même, je le jure par ma Justice, je le jure par un triple serment, je vous
ferai du bien pour le bien que vous ferez et du mal pour le mal que vous commettrez .
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419> Si les actes immondes de la chair et de votre vie de brutes
recouvrent les yeux de votre âme d’une croûte pour l’empêcher de voir Dieu,
rien ne voile l’œil de Dieu. J’appesantirai ma main sur ceux qui se
délectent d’être dans la fange et qui veulent rester dans la fange malgré
chaque invitation et chaque moyen que je leur donne pour en sortir. Ils
deviendront fange dans la fange, puisque ils font de la fange du péché
l’aliment préféré de leur faim impure.
Le jour approche, enfants qui avez renié le
Père. Le temps de la Terre est long et bref à la fois.
N’était-ce pas hier que vous jouissiez d’un honnête bien-être apporté par la
paix et les œuvres pacifiques, sources de pain et de travail ? N’était-ce pas
hier, ô vous qui vivez en cette heure terrible, que vous jouissiez du bonheur
d’une famille non encore démembrée et détruite, des enfants autour de la
table du père, du mariage, l’époux près de l’épouse, du père penché sur la
tête de ses enfants comme un maître et un ami ? Et maintenant ? Où est tout
cela ? Rapide tel l’oiseau qui s’envole pour de lointains pays, ce temps est
passé. C’était hier... vous vous retournez et vous voyez qu’un nombre de
jours, que l’horreur multiplie par sa sanglante intensité, vous en sépare.
Vous vous réfugiez dans le souvenir, mais des tas de décombres et des
étendues de tombeaux détruisent la douceur du souvenir en rappelant la
réalité du présent.
Oh ! humains,
humains qui insultez Dieu des voix de vos bouches et de vos cœurs, croyant
qu’il vous est permis de le faire, écoutez, humains, la voix de Dieu,
déchirée et déchirante, qui tonne déjà sur le monde, puisqu’elle parle en
vain par la bouche de ses serviteurs et de ses amis, et qui vous annonce sa
colère, et qui vous appelle encore car elle souffre de vous punir.
Avant que l’aveuglement de vos esprits ne soit total, venez au Médecin et à
la Lumière. Avant que tant de sang n’ait coulé qu’il s’en soit formé un lac
de mort, venez à la source de la Vie. Réunissez vos maigres capacités d’aimer
et tournez-les vers Dieu. L’Amour vous pardonnera pour ces miettes d’amour,
restes de ce que la chair et Satan ont volé, que vous lui offrirez.
C’est à Dieu qu’il faut offrir les primeurs et la totalité des biens. Mais à
supposer que vous n’ayez pas su le faire, ô enfants qui m’avez coûté la vie,
donnez au Seigneur grand, compatissant, puissant, ce qui vous reste encore.
Dans votre pauvreté d’esprit, pauvreté non évangélique, mais humaine,
arrachez de votre cœur le dernier pétiole, niez ce dernier reste à la chair
et donnez-le-moi. Je sais qu’il en coûte moins à un de mes bien-aimés de
sacrifier sa vie qu’il ne vous en coûte de sacrifier un baiser. Et pour votre
effort, disproportionné à l’offrande, je vous donnerai une récompense
disproportionnée au don. Je vous la donnerai, pourvu que vous veniez.
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420> Celui qui travaillera bien à la dernière heure sera admis au
Royaume comme celui qui tint la charrue jusqu’à s’affaisser dessus, de son
aurore au soir anticipé . Vous ne regretterez pas
d’avoir une demeure différente au Ciel; là ne se trouvent pas les
mesquineries de l’envie humaine. Mais venez conquérir ce Ciel que j’ai créé
pour vous et que je vous ai ouvert par ma mort sur la croix. Venez au
Seigneur avant que le Seigneur ne vienne à vous avec sa majesté de Juge .
Quant à vous, mes
bien-aimés, restez dans la voie que vous avez choisie. La tourmente et les
tempêtes ne pourront vous écarter de votre but — moi — moi dont
le cœur est ouvert pour vous recevoir avec le baiser du plus vif amour.
Laissez tomber les royaumes et les peuples, et que ce qui maintenant se croit
puissant devienne cendre et ruines, et que ce qui croit qu’il est licite de
dicter volontés et doctrines soit broyé en poudre par la Volonté et la Loi de
Dieu.
Durant mon bref règne sur le monde, c’est moi qui régnerai, moi et les
rescapés de mon peuple, c’est-à-dire les vrais fidèles, ceux qui n’ont pas
renié le Christ et recouvert le signe du Christ avec la tiare de Satan. Les
divinités mensongères du pouvoir exorbitant tomberont alors, ces doctrines
obscènes qui renient Dieu, le Seigneur tout-puissant.
Avant que ne cesse le
temps du monde, mon Église aura son triomphe resplendissant. Il n’y a rien
de différent dans la vie du Corps Mystique de ce qui fut dans la vie du
Christ. Il y aura l’hosanna la veille de la Passion, l’hosanna quand les
peuples, séduits par la fascination de la Divinité, plieront le genou devant
le Seigneur. Puis viendra la passion de mon Église militante, et enfin la
gloire de la résurrection éternelle au Ciel .
Ô béatitude de ce jour où seront finies pour toujours les embûches, les
vengeances, les luttes de cette terre, de Satan, de la chair ! Mon Église se
composera alors de vrais chrétiens. Alors, à l’avant-dernier jour. Peu
nombreux comme au début, mais saints comme au début. Elle finira dans la
sainteté comme elle commença dans la sainteté. Les menteurs, les traîtres,
les idolâtres resteront au dehors. Ceux qui, à la dernière heure, imiteront
Judas et vendront leur âme à Satan, nuisant ainsi au Corps mystique du
Christ. La Bête aura en eux ses lieutenants pour sa dernière guerre.
Et malheur à ceux qui, dans la Jérusalem des derniers temps, se rendront
coupables d’un tel péché. Malheur à ceux qui y exploiteront leur rôle pour
des profits humains. Malheur à ceux qui laisseront périr leurs frères et
sœurs et négligeront de faire de la Parole que je leur ai confiée du pain
pour les âmes affamées de Dieu. Malheur.
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421> Je ne ferai pas de différence entre ceux qui renieront Dieu
ouvertement et ceux qui le renieront par leurs œuvres. Et en vérité, je vous
dis, avec la douleur du Fondateur suprême, qu’à la dernière heure, les
trois-quarts de mon Église me renieront, et je devrais les couper du tronc
comme des branches mortes et pourries par une lèpre immonde.
Mais vous qui
resterez en moi, entendez la promesse du Christ. Attendez-moi avec fidélité
et amour et je viendrai à vous avec tous mes dons. Avec le don des dons :
moi-même. Je viendrai racheter et soigner. Je viendrai illuminer les
ténèbres, les vaincre et les dissiper. Je viendrai enseigner aux humains à
aimer et à adorer le Dieu éternel, le Seigneur Très-Haut, le Christ saint, le
Père, le Fils, le Saint Esprit. Je viendrai vous apporter, non la paix de ce
monde, éternel destructeur de la paix, mais la Paix du Royaume qui ne meurt pas.
Exultez, ô fidèles serviteurs. Voilà ce que vous dit la voix qui ne ment pas.
Vous n’aurez plus à craindre aucun mal, car je mettrai fin au temps du mal,
j’anticiperai cette fin par pitié de mes âmes bénies.
Exultez surtout, ô vous, mes bien-aimés de maintenant. Pour vous, l’avènement
du Christ et son étreinte de gloire seront encore plus prompts. Pour vous
s’ouvrent déjà les portes de la Cité de Dieu et votre Sauveur en sort pour
venir à votre rencontre et vous donner la vraie Vie.
Encore un peu de temps et je viendrai pour
vous. Comme je le fis pour Lazare, mon ami, je vous appellerai un à la fois :
‘Sors !’ . Hors de cette vie
terrestre qui est un tombeau pour l’esprit emprisonné dans la chair. Hors de
la vie pour entrer dans la vie et dans la liberté du Ciel.
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