Jugement sévère des puissants.
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422> Jésus dit :
"Lisons le livre de la Sagesse ensemble. Il commence par l’exhortation,
que j’ai tant de fois dictée à tous les puissants de la Terre, qu’ils soient
puissants plus en justice qu’en force.
La force n’est pas un attribut de la sainteté . Elle ne place pas l’être
humain au niveau surhumain. Il n’y a qu’une force qui vous élève : celle de
l’esprit. Mais elle est à l’opposé
de la force que vous aimez et admirez comme si c’était une grande chose.
Vous aimez la ‘violence’, l‘'arrogance’, la ‘férocité’, et vous appelez ce
trinôme la ‘force’ que vous vénérez par crainte, comme le fauve enchaîné
craint l’empire du dompteur. Mais prenez garde : cette force est commune aux
brutes. Force uniquement de chair et de sang, elle vous fait commettre des
actes de chair et de sang. Elle est donc rarement synonyme de justice.
Je l’ai dit et je le répète : ‘Vous,
les puissants, ne l’êtes qu’aussi longtemps que je le permets, et pas plus’.
Qu’est-ce donc que ce fouet que vous agitez sur ceux qui n’ont pas d’autorité
spécifique ? Dépouillés du rôle dont vous avez hérité si vous êtes des rois,
ou que vous avez obtenu par chance ou par ruse si vous êtes des dignitaires,
des ministres, des chefs de province ou de village, des directeurs
d’institut, d’usine, de bureau, de couvent, en quoi êtes-vous différents des
autres ? En rien.
Très souvent, vos
subordonnés mériteraient le poste plus que vous. Par leurs mérites humains et
surtout spirituels. N’oubliez jamais que, même s’ils se taisent par crainte,
ils vous jugent, et Dieu vous juge, lui qui mieux que tous voit vos actions
et votre allégeance aux statues dorées et couronnées, mais statues de boue,
et de boue noire de l’étang le plus putride. Les faux hommages obligés, dont
vous voulez qu’on vous encense, répugnent à Dieu qui pardonne à ceux qui,
parmi les foules, sont forcés de vous les rendre, et il vous maudit, vous et
les autres qui vous idolâtrent au point de vous
croire des dieux et de vous rendre ce culte d’honneur et de respect qu’ils ne
me rendent pas à moi.
Il n’y a qu’un
Dieu. Celui qui a fait la Terre sur laquelle vous régnez, pendant votre brève
journée, avec votre sot et cruel orgueil. Si vous voulez vraiment être des ‘grands’,
des ‘forts’, puisez cette grandeur et cette force à celui qui est
Grand et Puissant, Dieu, en suivant sa Parole, en demeurant en lui comme des
enfants. Vous ne valez pas plus que le dernier de ceux qui naissent de la
femme au regard de Dieu qui est le Père Créateur de tous et qui peut tenir
sur son cœur, comme une perle précieuse, le misérable que vous méprisez et
pour qui il a une prédilection pour sa sainteté, alors qu’il vous regarde
avec reproche, vous qui le défiez du haut de votre siège précaire.
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423> Vous qui gouvernez la Terre avez besoin de tant de lumière. La
lumière vient de Dieu. Lui seul est le Père et Générateur de la Lumière. Restez donc dans son
saint rayon, suivez la Lumière, ne la répudiez pas pour les ténèbres.
Cherchez conseil auprès du Seigneur Il n’est pas de ces conseillers
stupides, menteurs et intéressés qui vous entourent, vous flattant et
excitant vos pires instincts, soit par un esprit servile, soit dans le but de
vous induire en erreur, afin de provoquer votre chute et se substituer à vous
sur le siège dont vous serez tombés.
Mais ne songez pas à le chercher, ce Seigneur saint et qui voit tout, dans
des intentions mensongères. Maudits soient ceux qui ne cessent d’invoquer mon
Nom et ma providence pour tromper les foules en feignant d’être des agneaux,
alors qu’ils sont des loups. Ce Nom grand et puissant, qui tonne et resplendit
comme un soleil béni sur les bons et comme la foudre sur les méchants de
cette terre et de la demeure de Satan, ce Nom devient sur leurs lèvres un
charbon sacrilège qui descend dans le cœur et le brûle.
Je suis là où un
de mes enfants m’appelle. Mais je n’entérine pas de mon appui les œuvres des
méchants. Pensez, ô humains, que leurs triomphes éphémères, lesquels
vous font croire que je suis avec eux et douter de ma justice, ne sont pas
venus de moi. C’est leur père et chef, Satan, qui les leur accorde, comme
à ses enfants et militants dévoués, dans le but de leur créer un tourment de
plus en plus grand après la mort.
Je suis là où un fidèle croit en moi. Mais ceux-là ne sont pas
fidèles. S’ils l’étaient, ils observeraient ma parole et la volonté de Celui
qui m’a envoyé. Au lieu de cela, ils piétinent la première, désobéissent à la
seconde et offensent l’Esprit Saint en tuant leur esprit par la haine qui est
contraire à l’amour, par la luxure profanatrice, par l’orgueil qui corrompt les âmes. Ce
sont des embarcations sans gouvernail emportées par le vent et le mauvais
courant. Ils s’éloignent de plus en plus de leur destination qui est Dieu et
finissent par périr au fond de l’abîme.
Lorsqu’un cœur est rempli des pensées de la chair ou de pensées d’enfer,
lesquelles sont la quintessence des pensées de la chair, comment Dieu peut-il
y entrer avec ses lumières ? Quand un cœur, qui appartient déjà à Dieu, se
sépare de lui en agissant mal, comment mon Esprit peut-il continuer à être
son maître ?
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424> Je suis
le Miséricordieux. Je plains et pardonne. Je pardonne beaucoup. Je pardonne
ce que je vous vois faire par faiblesse humaine, non ce que vous faites par
froid calcul. Et je ne serai jamais juge plus sévère qu'avec celui qui, par
sa pensée vendue à Satan, commet plus de crimes qu’un bandit, induit les
autres à en commettre et surtout commet le crime des crimes, celui
d’induire les esprits à douter de Dieu.
Aujourd’hui
ce crime d’homicide et de déicide n’est pas le monopole d’un petit nombre. On
tue les corps et les âmes et on tue l’idée de Dieu dans les âmes en les
rendant aveugles comme des orbites vides.
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