Prière et souffrance pour éviter la faute ultime.
Commentaires à propos de la chute du fascisme.
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188> Jésus dit :
"Il n’y a pas longtemps [1] , je t’ai dit de m’aider à sauver
les coupables du dernier péché. Mais tu n’as pas compris ce que je voulais
dire. Tu as prié.
Cela me suffit car, en vérité, il n’est nécessaire qu’à moi de tout comprendre.
Pour vous, mes enfants, la révélation absolue n’est pas nécessaire. Tout
ce que je vous dis est un don auquel vous n’avez pas droit, un don spontané
du Père à ses plus chers, car il est cher à mon cœur de vous faire mes
confidences, de vous prendre par la main et de vous introduire dans le secret
du roi. Mais vous ne devez pas y prétendre. Il est très beau d’être les
confidents d’un Dieu, mais il est aussi très beau et saint d’être de petits
enfants, aveuglément et totalement abandonnés au Père qui agit tout seul,
tandis que les enfants se laissent conduire sans vouloir savoir où le Père
les amène.
Soyez sans crainte, ô mes enfants, je vous guide sur les voies du bien. Votre
Père ne veut que votre bien.
Il faut les confidents aussi bien
que les confiants pour la joie de mon cœur et, de plus, c’est la perfection
suprême que d’être des ‘confidents-confiants’. Vous êtes alors des disciples,
déjà capables d’agir au nom du Maître, et de petits enfants qui se laissent
conduire par le Père. Vous êtes alors ma joie et mon réconfort.
Dans un monde comme le vôtre, il est si difficile pour moi de trouver des
âmes de disciples ! Et il est encore plus difficile de trouver, même chez les
enfants, des âmes d’enfants ! L’haleine de la Bête vous a tellement corrompus
qu’elle a tué la simplicité, la confiance, l’innocence dans laquelle je me
reposais, même dans les âmes des tout-petits.
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189> Hier, je ne t’ai rien dit,
Maria, et tu étais égarée comme quelqu’un qui a perdu son chemin. Mais je
suis, non seulement ton Maître, mais ton Médecin, et Médecin non seulement de
ton esprit, mais aussi de ta chair. Hier, j’ai vu que tu étais trop fatiguée
et je me suis tu, gardant pour aujourd’hui beaucoup de paroles pour toi. Je
ne veux pas que mon petit porte-parole se brise dans un effort supérieur à
ses forces. Aujourd’hui je parle donc pour hier et pour aujourd’hui.
Tu as prié, offert et souffert selon mon désir d’empêcher que la dernière
faute ne s’accomplisse. Et tu as réussi, même si tu pensais une chose et en
réalité ‘la dernière faute’ en est une autre. J’avais inspiré dans les
meilleures âmes un grand désir de prier et de souffrir à cette fin, parce
qu’il fallait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’effort pour mener la
chose à terme sans que le premier mal ne dégénère davantage.
Hier, le seul signe que j’étais avec toi pour être ta Lumière et ta Voix
fut que je guidai ta main pour ouvrir le Livre aux pages qui, à travers les
siècles, parlent d’aujourd’hui. Nous allons les lire ensemble et je vais les
commenter pour toi. Mais, depuis hier, tu as compris qu’en ces pages, on peut
lire ‘le présent’.
Un grand mal a été empêché,
Maria, un grand mal. J’ai eu pitié de vous, peuple dont la Rome chrétienne
est le cœur. Mais maintenant, plus que jamais, il faut beaucoup prier et
souffrir Maria, et faire prier et souffrir, si possible — mais c’est plus
difficile parce que les héros de la souffrance sont peu nombreux — pour que
‘le grand mal’ qui a été mis en déroute ne germe pas, telle une plante
nocive, en mille petits maux qui finiraient par former un bois maudit dans
lequel vous péririez tous dans une inimaginable horreur.
J’ai eu pitié de vous. Mais malheur à vous si, à cette pitié arrachée à
la justice, sur les instances de mes prières, de celles de ma Mère, des
protecteurs et des victimes, vous, mon peuple, répondiez par des actions qui
vous feraient démériter ma grâce. Malheur à vous si à la seule grande ‘auto idolâtrie’ succédait la petite et nombreuse ‘auto idolâtrie’ !
Il n’y a qu’un seul Dieu, et
c’est moi, et il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de moi [3]. Il faut se souvenir de cela.
Dieu est patient, mais dans son infinie patience, il n’est pas coupable
envers lui-même. Et il le serait s’il poussait sa patience, en n’intervenant
pas pour dire ‘Assez’, jusqu’à l’indifférence au respect de lui-même.
Pour une idole tombée, n’élevez pas beaucoup de petites idoles, toutes ornées
des mêmes signes sataniques de luxure, d’orgueil, de fraude, de violence et
d’autres vices.
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190> Si vous êtes bons, je vous sauverai
jusqu’au bout. Je vous le promets, et c’est la promesse d’un Dieu. Et dans mon
intelligence, pour laquelle rien n’est occulte — même le plus secret des
crimes, même le plus insignifiant des mobiles humains —, je ne prétends pas
que tout un peuple soit parfait. Je sais que si je devais vous
récompenser lorsque vous tous auriez atteint la bonté, je ne vous
récompenserais jamais; mais j’entends que, s’il est inévitable que quelqu’un
pèche, la masse soit telle qu’elle impose à ses chefs une conduite digne
de ma récompense. Car, et ne l’oubliez pas [4], les chefs commettent les
péchés, mais c’est la masse qui, par ses péchés moindres, porte les chefs au
grand péché.
C’est tout pour l’instant, ma chère âme. Plus tard, nous relirons
ensemble Isaïe et, comme à la synagogue et au temple, je le commenterai pour
toi."
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