Les
effets de l’Eucharistie.
VOIR AUSSI.
Commentaires
de la Fête-Dieu (Livre d’Azarias).
La
fiche thématique : Eucharistie.
La
dernière Cène dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé.
La
fiche thématiques : Parfait, perfection.
La
fiche thématique : Saints, sainteté.
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63> Jésus dit :
"Si ma Chair est réellement nourriture
et mon Sang boisson ,
comment se fait-il que vos âmes meurent d’inanition ? Comment se fait-il que
vous ne grandissez pas dans la vie de la grâce ?
Il y en a beaucoup pour qui c’est comme si mes églises n’avaient pas de
ciboire. Ce sont ceux qui m’ont renié ou oublié. Mais il y en a aussi
beaucoup qui se nourrissent de moi. Et malgré cela, ils ne font aucun
progrès, tandis que chez d’autres, chaque union avec moi-Eucharistie apporte
un accroissement de grâce. Je vais t’expliquer les causes de ces différences.
Il y a ceux qui sont parfaits
: ils me cherchent uniquement parce qu’ils savent que ma joie, c’est d’être
accueilli dans le cœur des humains et qu’ils n’y a pas de plus grande joie
pour eux que de devenir une seule chose avec moi. En ceux-ci, la rencontre
eucharistique devient fusion, et l’ardeur qui émane de moi et qui se dégage
d’eux est si forte que, comme deux métaux dans un creuset, nous devenons une
seule chose. Naturellement, plus la fusion est parfaite et plus la créature
prend mon empreinte, mes propriétés, mes beautés. C’est ainsi que savent
s’unir à moi ceux que vous appelez les ‘Saints’,
c’est-à-dire les êtres parfaits qui ont compris qui je suis.
Mais j’apporte des grâces indicibles et je transfuse ma grâce à toutes les
âmes qui viennent à moi avec un véritable transport et un cœur pur, de
sorte qu’elles procèdent sur le chemin de la vie et, même si elles
n’atteignent pas une sainteté éclatante, reconnue par le monde, elles
atteignent toujours la vie éternelle, car celui qui demeure en moi a la vie
éternelle.
Pour toutes les âmes qui savent venir à moi avec l’ardeur des premiers
et la confiance des seconds, qui me donnent tout ce qu’elles sont en mesure
de donner, c’est-à-dire tout l’amour dont elles sont capables, pour
ces âmes je suis prêt à accomplir des prodiges de miracles pourvu que je
puisse m’unir à elles.
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de page
64> Le plus beau ciel pour moi est dans le cœur
des créatures qui m’aiment. Pour elles, même si la rage de Satan détruisait
toutes les églises, je descendrais, sous forme eucharistique, du haut des
Cieux. Mes anges me porteraient aux âmes affamées de moi, pain vivant qui
descend du Ciel .
D’ailleurs, ceci n’est pas nouveau. Lorsque la foi était encore flamme
d’amour vivant, j’ai su aller vers des âmes séraphiques ensevelies dans les
ermitages ou les cellules murées. Je n’ai pas besoin de cathédrales pour me
contenir. Un cœur que l’amour consacre me suffit. La plus vaste et la
plus splendide cathédrale est toujours trop étroite et trop pauvre pour moi,
Dieu qui remplis de moi tout ce qui est. Toute œuvre humaine est sujette aux
limitations de l’humain et je suis infini. Alors que votre cœur n’est pas
trop étroit ou trop pauvre pour moi si la charité l’embrase. Et la plus belle
cathédrale est celle de votre âme habitée par Dieu.
Dieu est en vous quand vous êtes en grâce. Et c’est de votre cœur que Dieu
veut faire son autel. Aux premiers temps de mon Église, il n’y avait pas
de cathédrales, mais j’avais un trône digne de moi dans chaque cœur chrétien.
Ensuite, il y a ceux qui viennent à moi
seulement quand le besoin les pousse ou la peur les éperonne. Alors ils
viennent frapper à mon tabernacle qui s’ouvre, accordant toujours réconfort,
et souvent, si elle est utile, la grâce demandée. Mais je voudrais que les
humains viennent à moi, non seulement pour demander, mais aussi pour donner.
Puis il y a ceux qui s’approchent de la
sainte Table, où je me fais nourriture, par habitude. En eux, les fruits du
sacrement durent le peu de temps que durent les Espèces et puis ils se
dissipent. Puisqu’ils viennent à moi sans aucun élan du cœur, ils ne
progressent pas dans la vie de l’esprit, laquelle est essentiellement vie de
charité. Je suis charité et j’apporte la charité, mais ma charité vient à
languir dans ces âmes tièdes que rien ne réussit à réchauffer davantage.
Une autre catégorie est celle des
pharisiens. Ils existent encore; c'est une mauvaise herbe qui ne meurt pas.
Ceux-ci feignent l’ardeur mais ils sont plus froids que la mort. Toujours
semblables à ceux qui me mirent à mort, ils viennent et se mettent bien en
vue, gonflés d’orgueil, saturés de fausseté, sûrs de posséder la perfection,
sans aucune miséricorde excepté pour eux-mêmes, convaincus qu’ils sont un
exemple pour le monde.
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65> Au contraire, ce sont ceux qui
scandalisent les petits et les éloignent de moi, car leur vie est à l’opposé
de ce qu’elle devrait être, leur piété est de forme et non de substance et
elle se transforme, à peine sont-ils loin de l’autel, en dureté envers leurs
frères et sœurs. Ils mangent leur condamnation
car, connaissant votre faiblesse, je pardonne beaucoup de
choses, mais je ne pardonne pas le manque de charité, l’hypocrisie,
l’orgueil. Je fuis ces cœurs le plus vite possible.
Si l’on considère ces diverses catégories,
il est facile de comprendre pourquoi l’Eucharistie n’a pas encore fait un
paradis de ce monde comme elle aurait dû le faire. C’est vous qui entravez
l’avènement de l’amour, qui vous sauverait comme individus et comme société.
Si vous vous nourrissiez réellement de moi avec le cœur, avec l’âme, avec
l’esprit, avec la volonté, avec la force, avec l’intellect, avec en somme
toutes vos facultés, les haines tomberaient et avec les haines, les guerres;
il n’y aurait plus de fraudes, de calomnies, de passions déréglées qui
suscitent les adultères et à leur suite les homicides, l’abandon et la
suppression des innocents. Le pardon réciproque serait, non sur les lèvres,
mais dans les cœurs de tous, et vous seriez pardonnés par mon Père.
Vous vivriez en anges et passeriez vos journées à m’adorer en vous et en
m’invoquant pour la prochaine venue. Ma présence constante dans vos pensées
vous tiendrait loin du péché, qui commence toujours par une activité intense
de la pensée, laquelle se traduit ensuite par l’acte. Mais du cœur devenu
ciboire n’émaneraient que des pensées surnaturelles et la Terre en serait
sanctifiée.
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