La
conquête et domination de l’âme par l’amour.
Le salut du monde à travers les âmes-victimes.
VOIR AUSSI.
Les âmes victimes.
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68> Jésus dit :
"Si beaucoup lisaient ce que je te dicte, ils trouveraient
quelques-unes des expressions un peu fortes, presqu’impossibles à leurs yeux
humains. Le Père (Migliorini) en sera moins étonné, car, en tant
que mon serviteur, il sait que rien n’est impossible à Dieu, même certains
types de comportement envers les âmes qui ne seraient pas suivis par les
humains qui mesurent les choses et les appliquent selon des critères et des
modèles qu’ils ont créés, et par conséquent, toujours imparfaits.
Lorsque je dis : ‘Je t’ai tant aimée que
je t’ai même contentée dans tes caprices...’, je dis une phrase qui ferait
écarquiller les yeux à plusieurs et nous attirerait, à moi, des critiques
irrespectueuses et à toi, des jugements peu agréables. Et pourtant, c’est
comme ça, et c’est arrivé grâce à mes vues très justes.
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de page
69> Quand je t’ai voulue pour moi, pauvre Maria,
tu étais si humaine, et l’humanité qui
t’avait entourée était encore plus humaine que toi et t’avait toujours
tant alourdie, que tu étais vraiment une petite sauvage. Si je t’avais demandé
alors ce que je t’ai demandé par la suite, et surtout ce que je veux de toi
maintenant, d’heure en heure, tu aurais fui, effrayée.
Mais Jésus ne fait jamais peur. Avec ses chers enfants,
Jésus est un père d’une tendresse parfaite; d’une tendresse divine, car si
Jésus fut homme et qu’il connut les sentiments de l’homme, il a toujours été
et il est Dieu, et il atteint donc la perfection de Dieu dans les sentiments.
Alors, pour te rapprocher de moi et pour que tu t’approches sans crainte et
avec toujours plus d’amour, j’ai suivi la même règle que suivent souvent les
humains pour gagner les enfants revêches. Je t’ai offert et donné tout ce que
tu désirais. Parfois, c’étaient des bagatelles, d’autres fois des choses
importantes. Eh bien, ton Jésus te les a données.
Des fois, tu rêvais les yeux ouverts et tu tenais ton rêve pour certain. Une
personne humaine t’aurait démentie en te faisant passer pour folle ou
menteuse. Moi, Dieu, j’ai transformé tes rêves en certitudes pour ne pas
t’humilier aux yeux du monde. De cette façon, j’ai obtenu que tu t’attaches à
moi au point de devenir ce que tu es maintenant : une chose perdue en moi,
inséparable de moi.
Toi, être fini et imparfait, tu n’existes plus avec tes limitations et
imperfections humaines, parce que tu es absorbée , et tu t’es toi-même
laissée absorber, par moi. Tu me vois en toute chose agréable,
désagréable, joyeuse, triste qui t’arrive. Tu agis en regardant mon
visage. Tu es fascinée par mon visage. Je pourrais te guider avec mon regard.
Même avec moins : les battements de mon cœur, de mon amour te guident. Tu
vis de mon amour. Tu vis dans mon amour. Tu vis pour mon amour.
Quand tu éprouves une joie, tu cours vers moi en riant pour me dire
merci. Quand tu as besoin de quelque chose, tu tends la main en le demandant.
Quand tu as de la peine, tu viens pleurer sur mon cœur. Tu es tellement
convaincue que je suis ton tout que tu prends des décisions et tu te permets
des choses qui pourraient paraître imprudences et folies aux yeux humains qui
manquent de perspicacité. Mais toi, tu sais que je suis ton tout, un
tout-Dieu qui peut tout, et tu me fais confiance.
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de page
70> C’est justement cette confiance absolue qui me pousse à
accomplir continuellement pour toi de petits miracles, parce que c’est la
confiance de celui qui m’aime qui ouvre mon cœur de Dieu pour en faire
descendre des torrents de grâce.
Tu es à moi parce que j’ai su te prendre, parce que j’ai su faire de ta
pauvre humanité avilie un chef-d’œuvre de la miséricorde. Tu es à moi, ma
petite à moi. Tu étais à tant d’autres choses. Tu vivais pour les soucis
humains. Tu souffrais, tu mourais dans la chair et dans l’âme parce que
tu es une âme que le monde ne peut combler et tu ne savais pas trouver la
voie. Maintenant tu es à moi, seulement à moi. Tu m’as, moi, ton Dieu
et ton Époux, ton Jésus.
Quand une âme arrive à être ainsi totalement à moi, l’amour
lui tient lieu de Loi et de Commandements, divins l’une et les autres, mais
qui font encore sentir leur présence. Ils sont comme le harnais de votre
animalité pour qu’elle ne se cabre pas et ne tombe pas dans les précipices.
Mais l’Amour n’a pas de poids. Ce n’est pas une bride qui exerce une
coercition. C’est une force qui vous conduit en vous libérant même de votre
humanité. Quand une âme aime réellement, l’Amour lui tient lieu de tout. Elle
est comme un petit enfant dans les bras de sa mère qui le nourrit, l’habille,
l’endort, le lave, le promène ou le met dans son berceau pour son bien.
L’Amour est la nourrice mystique qui élève les âmes destinées au Ciel.
Si par un miracle spécial, voulu aux trois-quarts par votre
volonté - car sans votre volonté certains miracles ne peuvent, ne doivent
pas se produire - et à un quart par ma bienveillance, si par un tel
miracle toutes les âmes devenaient vivantes seulement par l’esprit,
c’est-à-dire toutes dignes du Ciel, je prononcerais pour la Terre le mot
‘Fin’, pour pouvoir vous amener tous au Ciel avant qu’un nouveau ferment
d’humanité ne vienne corrompre encore une fois quelques-uns des plus faibles
parmi vous. Mais malheureusement cela n’arrivera jamais. Au contraire, la
spiritualité et l’amour meurent sur Terre de plus en plus.
C’est pour cela que les âmes qui savent vivre dans la
spiritualité et l’amour doivent toucher aux sommets de l’esprit, de la
charité et du sacrifice - parce que le sacrifice n’est jamais absent
de cette trinité de choses nécessaires pour être mes vrais disciples -
et faire réparation pour les autres qui ont rendu stériles leur esprit et
leur amour dans leur cœur.
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