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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original

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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du jeudi 15 juillet 1943.


Réconfort et enseignement de Jésus.

Plus j’ai de desseins particuliers sur une âme, plus je la travaille.


 










 

 

157> Jésus dit :   

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif " Me voici en train de te soigner tout entière. Mais, ma pauvre Maria, certaines blessures sont nécessaires et font partie du travail que doit subir une âme pour être façonnée dans la forme que l’Artisan divin veut lui donner. Le bloc de marbre déjà dégrossi se dit à lui-même : ‘Je pense que j’ai été suffisamment martelé, rayé, ciselé. Je suis assez beau et je rends l’idée du sculpteur’. Mais le sculpteur voit les choses autrement, et il continue de cogner et de graver jusqu’à ce que l’œuvre soit parfaite. Je fais de même avec les âmes, et plus j’ai de desseins particuliers sur une âme et plus je la travaille.   

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158>    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Écoute-moi donc. Depuis quelques mois, tu es plongée dans la paix et dans la joie mystique. Mais tu ne dois pas oublier que beaucoup ne le sont pas et que tu y es uniquement par ma grâce. La tourmente d’hier a justement servi à te rappeler ces deux choses.        

La première est que tu es une pauvre, pauvre créature, pleine d’imperfections et tu as grand besoin que tous t’aident pour ne pas mal agir; tu as surtout besoin de l’amabilité de ton Jésus. S’il te pose par terre un seul instant, comme un bébé de quelques mois, tu tombes aussitôt, tu te salis, tu te fais mal.           

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif La deuxième est que l’âme victime est sans cesse au service de ses frères et sœurs. Regarde, Maria, le nombre incalculable de ceux qui sont amenés à la désolation et au désespoir par un ensemble de circonstances. Vivre et surtout vivre avec les autres sont autant de pièges qui enserrent les pauvres créatures et les portent à douter d’elles-mêmes, des autres, de Dieu. Ce n’est pas tout le monde, Maria, qui m’a avec soi comme toi tu m’as. Et si, tout en m’ayant avec toi, tu souffres ainsi de la façon d’agir des autres, pense un peu combien doivent souffrir ceux qui n’ont pas ma poitrine pour verser leurs pleurs.       

Tu m’as toujours eu, même quand tu te croyais seule et tu ne venais pas à moi. Tu ne venais pas, mais moi, je venais à toi. Il a suffi que je sois proche, même sans être vu, pour que s’apaisent les tempêtes de ton cœur. L’apaisement était relatif, car alors tu ne m’aidais pas, mais suffisant pour empêcher ton naufrage. Mais les autres !... Les autres qui me sont ennemis, dont la foi s’est tellement attiédie que ce n’est plus de la foi !... Dans la tempête, ils n’ont pas le Maître.         

Si tu faisais attention quand je te parle ! Je t’ai parlé ces derniers jours de la façon dont tu dois traiter ta mère
[1] et de la nécessité, pour les victimes, de boire le fiel et le vinaigre à ma place [2]. Reste donc calme. Tu les as bus, sans trop de joie, il est vrai, mais tu les as bus. Et ça n’a pas été sans raison. Offre ta douleur, ton abattement de ne pas avoir été meilleure. Offre tout pour tes frères et sœurs.   

Et ne doute pas de moi. Ton Maître comprend mieux que quiconque. Si tu avais eu de la rancœur ou si tu avais invectivé contre moi, tu m’aurais blessé. Mais ton humiliation par ta mère et le fait que tu t’es réfugiée en moi pour de l’aide ont annulé ce qui provient du déséquilibre de ta maîtrise.     

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159>    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Tu es une enfant qui a fait des caprices. On pardonne aux enfants, surtout quand ils sont malades et s’ils se repentent d’avoir été capricieux. Et Jésus te pardonne. Tu verras que le Père (Migliorini), qui parle en mon Nom et par mon inspiration, te dira la même chose. En veux-tu la preuve ? Ne lui remets pas ce cahier avant de te confesser. Confesse-toi et tu verras.  

Sois bonne et confiante. Aime-moi et souffre. Pense qu’il n’y a que moi qui t’aime comme tu as besoin d’être aimée, qu’il n’y a que moi qui te comprenne à la perfection, qu’il n’y a que moi qui puisse vraiment te consoler. Souffre... Il y a un besoin infini que tu souffres en ces jours, pour tous et spécialement pour vous italiens.      

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Je t’ai dit d’être une citerne de charité [3] afin de donner à tous les douces eaux de l’amour. Mais je te dis que tu dois aussi, par une opération très douloureuse, purifier les eaux très amères de la haine dans le but de désaltérer toujours davantage les frères et sœurs qui se meurent de tant de soifs.          

Les besoins augmentent, il faut que la citerne s’agrandisse. Étant donné que ce serait sacrilège et bêtise que de vouloir unir l’amour et la haine et corrompre la douceur de l’eau de l’amour avec l’amertume de l’eau de la haine, tu dois te placer, au prix de ta douleur comme un filtre surnaturel et absorber tout l’amer, laisser filtrer à travers toi l’eau épurée pour qu’augmente la vague dans la citerne de la charité.          

Celui qui a donné un verre d’eau en mon Nom sera béni
[4]. Mais celui qui extrait ce verre d’eau de son cœur, qu’aura-t-il ? Penses-y toi-même et monte.”     


   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Hier soir j’ai vraiment laissé l’humain prendre le dessus. Je n’allègue ni l’excuse de la douleur, tellement spasmodique que j’en suis à désirer la morphine, ni les soucis de ces derniers jours, ni le manque de prudence et de charité d’autrui. Je n’invoque rien à ma décharge. Je dis que j’ai laissé l’humain l’emporter sur moi et... j’ai débordé.       

Plus tard... pendant que je débordais encore, je me suis attachée à mon Jésus parce que je sentais la folie dans ma tête et la tentation au cœur. Le deuxième acte de retour à la raison, après l’invocation à Jésus, fut celui de faire mes excuses à maman. Le troisième : un acte de contrition. J’avais une peur terrible d’avoir démérité la parole de Jésus; j’ai fait plus d’actes de contrition hier soir qu’en un an. Parce que je ne peux penser que j’ai affligé Jésus. J’ai de la peine pour lui !          

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160> Mais j’avais l’impression que Jésus me souriait en me pardonnant.      

La peur a duré jusqu’à 8 heures ce matin, lorsque le très bon m’a parlé de sa chère voix qui est un véritable baume sur un cœur chagriné. Maintenant j’ai hâte d’entendre ce que vous
[5] allez me dire pour avoir une nouvelle preuve que ce que j’entends vient vraiment de Jésus."



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Fiche mise à jour le 11/10/2018.

 



[1] Dans la dictée du 10 juillet.

[2] Dans la dictée du 13 juillet.

[3] Dans la dictée du 21 juin.

[4] Cf. Matthieu 10, 42.

[5] Elle s’adresse au père Migliorini. Allusion sans doute à la confession dont Jésus parle dans cette dictée et au cours de laquelle le P. Migliorini reprendra les arguments de Jésus.