"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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 4.289 - Il sabato a Gerasa. Lo svago di Marziani e il quesito di Sintica sulla salvezza dei pagani.

 3.288 - The Sabbath at Gerasa.

 3.289 - El sábado a Gerasa. Asueto de Margziam. La pregunta de Síntica sobre la salvación de los paganos.

 5.332 - Der Sabbat in Gerasa.



Samedi 21 octobre 28
(15 Marheswän ou  Boul 3789)
Gérasa.


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 La communion des saints.

 Le salut de ceux qui ne connaissent pas encore Dieu.

 La Faute d’origine.


 

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Ancienne édition : Tome 4, chapitre 153.
Nouvelle édition : Tome 4, chapitre 289.

289
Le sabbat à Gerasa. La distraction de Marziam et la question de Syntica sur le salut des païens.

Le vendredi 28 septembre 1945.

479>  289.1 - Elles sont longues les heures d'un jour quand on ne sait que faire. Et ils ne savent vraiment pas que faire pendant ce sabbat ceux qui sont avec Jésus, dans un pays où ils n'ont pas de connaissances, dans une maison où les différences de langues et de coutumes les séparent, comme s'il ne suffisait pas des préjugés hébraïques pour les tenir séparés des caravaniers et des serviteurs d'Alexandre Misace. Aussi plusieurs sont restés au lit ou bien somnolent au soleil qui chauffe la vaste cour carrée de la maison, Une cour faite vraiment pour accueillir des caravanes avec des bassins et des anneaux fixés aux murs ou aux colonnes d'un portique rustique qui s'étend le long des quatre côtés, et des écuries nombreuses avec des greniers à foin ou à paille sur trois côtés. Les femmes se sont retirées dans leur pièce. Je n'en vois aucune.       

Marziam trouve aussi de la distraction dans la cour fermée. Il observe le travail des palefreniers qui étrillent les mulets, changent les litières, observent les sabots, réajustent les fers qui ne tiennent plus, ou bien, cela est pour lui d'un intérêt encore plus grand parce que c'est une chose nouvelle, il observe avec enchantement la façon dont les chameliers s'y prennent avec les chameaux pour préparer dès ce jour la charge de chaque animal, en la proportionnant à la bête, en l'équilibrant, et comment ils font agenouiller et se dresser l'animal pour pouvoir le charger et le décharger; en le récompensant ensuite avec une poignée de légumes secs qui me paraissent des fèves et en finissant par une distribution de baies de caroubiers que les hommes aussi mâchonnent avec plaisir.       

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480> Marziam est vraiment étonné et il regarde autour de lui pour trouver quelqu'un qui partage son étonnement. Mais il est déçu parce que les adultes ne s’intéressent pas aux chameaux. Ou bien ils parlent entre eux ou bien ils sommeillent. Il va trouver Pierre qui dort comme un bienheureux, la tête appuyée sur du foin moelleux et il le secoue par la manche. Pierre ouvre l’œil à demi et demande :       

"Qu'est-ce qu'il y a ? Qui me veut ?"    

"C'est moi. Viens voir les chameaux." 

"Laisse-moi dormir. J'en ai tant vus... De vilaines bêtes."  

L'enfant va trouver
Matthieu qui fait les comptes de la caisse, car dans ce voyage c'est lui le trésorier[1] :    

"J'ai été auprès des chameaux, tu sais ? Ils mangent comme des brebis, tu sais ? Et ils s'agenouillent comme des hommes et ils semblent des barques avec leur mouvement de roulis quand ils marchent. Les as-tu vus ?"   

Mathieu, qui ne sait plus où il en est dans ses comptes par suite de l'interruption, répond sèchement : "Oui" et il revient à son argent.         

Autre déception... Marziam regarde autour de lui... Voilà
Simon le Zélote et Jude Thaddée qui parlent...      

"Comme ils sont beaux les chameaux ! Et bons ! Ils les ont chargés et déchargés, et ils se sont mis par terre pour que l'homme ne se fatigue pas. Puis ils ont mangé les caroubes. Les hommes aussi en ont mangé. Cela me plairait... Mais je ne sais me faire comprendre, Viens, toi..." et il prend Simon par la main.         

Ce dernier, absorbé en une paisible discussion avec le Thaddée, répond distraitement :     

"Oui chéri... Va, va et fais attention à ne pas te faire mal." 

Marziam le regarde, étonné... Simon ne lui a pas répondu sur le même ton. Il va presque pleurer. Il s'éloigne, découragé, et va s'appuyer à une colonne...        

 289.2 - Jésus sort d'une pièce et le voit en train de bouder, et seul. Il va trouver l'enfant et lui met une main sur la tête :         

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481> "Que fais-tu tout seul et chagrin ?"       

"Personne ne m'écoute..."         

"Que voulais-tu dire aux autres ?"       

"Rien... Je parlais des chameaux... Ils sont beaux... ils me plaisent. Ce doit être comme d'aller en barque d'aller là-haut... Et ils mangent des caroubes, même les hommes...
[2]"   

"Et tu veux aller là-haut et manger des caroubes. Viens, allons voir les chameaux" et Jésus le prend par la main et va avec l'enfant tout rasséréné au fond de la cour. Il va tout droit vers un chamelier et le salue d'un sourire. Celui-ci s'incline et il continue à observer son animal auquel il ajuste le fronton et règle la bride.       

"Homme, tu me comprends ?" 

"Oui, Seigneur, depuis vingt ans je vous connais."   

"Cet enfant a un grand désir : monter à chameau... Et un petit : manger une caroube" et Jésus sourit encore plus vivement.        

"Ton fils ?"

"Je n'ai pas de fils, Moi. Je n'ai pas d'épouse."          

"Toi, si beau et si fort, tu n'as pas trouvé de femme ?"        

"Je ne l'ai pas cherchée."

"Tu ne sens pas le désir d'une femme ?"        

"Non. Jamais."     

L'homme le regarde abasourdi, puis il dit :    

"Moi, j'ai neuf enfants à Ischilo
[3]... J'y vais : un enfant. J'y vais : un enfant. Toujours."

"Tu les aimes bien tes enfants ?"         

"Mon sang ! Mais le travail est dur. Moi ici, les enfants là-bas. Au loin... Mais c'est pour leur pain. Tu comprends ?" 

"Je comprends. Alors tu peux comprendre l'enfant qui veut monter à chameau et manger les caroubes ?"         

"Oui, viens. Peur ? Non ? Bravo. Un bel enfant ! Moi aussi j'en ai un comme cela. Noir comme cela. Prends ici. Serre bien".         

Et il lui met dans les mains le manche bizarre qui se trouve au-devant de la selle.          

"Tiens-toi. Maintenant je viens, et le chameau se lève. Pas peur, hein ?"

Et l'homme grimpe sur la selle élevée et s'installe et appelle le chameau qui se dresse obéissant en tanguant fortement.       

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482> Marziam rit, heureux, d'autant plus heureux que l'homme lui a mis dans la bouche une magnifique caroube. L'homme met le chameau au pas, dans la cour, puis au trot. Enfin, voyant que Marziam n'a pas peur, il crie quelque chose à l'un de ses compagnons et celui-ci ouvre la grande porte qui est sur l'arrière de la cour et le chameau disparaît, avec sa charge, dans la verdure de la campagne.        

 289.3 - Jésus rentre à la maison, dans une pièce où sont les femmes. Son sourire est tellement épanoui que Marie Lui demande :     

"Qu'as-tu, mon Fils, pour être si heureux ?"  

"J'ai la joie de Marziam qui est en train de galoper sur un chameau. Sortez pour le voir revenir."      

Tout le monde sort dans la cour et s'assoit sur un muret près des bassins. Les apôtres, ceux qui ne dorment pas, s'approchent. Ceux qui étaient aux fenêtres des chambres du haut regardent en bas, ils voient et viennent aussi. Des voix claires et juvéniles, qui annoncent
Jean et les deux Jacques[4], éveillent aussi Pierre et André et secouent Mathieu. Maintenant ils sont au complet car Jean d'Endor vient aussi avec deux disciples.         

"Mais où est Marziam, je ne le vois pas ?" demande Pierre.

"En promenade sur le chameau. Personne de vous ne l'écoutait... Je l'ai vu triste et j'y ai remédié."  

Pierre, Matthieu et Simon se souviennent :   

"Ah ! oui ! Il parlait des chameaux… et des caroubes. Mais moi, j'avais sommeil !"

"Moi, j'avais des comptes à faire, pour te rendre compte de ce que j'avais reçu des Géraséniens et de ce que j'avais donné en aumônes"   

"Et Moi, je parlais de la foi avec ton frère !"   

"Peu importe. J'y ai pensé Moi. Pourtant, incidemment, je vous dis que c'est de l'amour de s'occuper des jeux d'un enfant... Mais parlons d'autre chose. Au dehors, la ville est toute en fête. De notre sabbat, il n'y a que le souvenir, que celui d'une réjouissance générale. Alors, il vaut mieux rester à l'intérieur, d'autant plus que s'ils veulent, ils peuvent nous trouver. Ils savent où nous sommes.   
 289.4 - Voilà Alexandre qui passe en revue ses chameaux. Maintenant je vais lui dire qu'il en manque un, par ma faute."    

Jésus s'en va rapidement trouver le marchand et lui parle. Ils reviennent ensemble. Le marchand dit :    

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483> "Très bien, il s'amusera et la course au soleil lui fera du bien. Tu peux être sûr que l'homme le traitera bien. Calipio est un brave homme. En échange de la course, je te demande de me dire quelque chose. Cette nuit, je pensais à tes paroles... à celles entendues à Ramot, entre Toi et la femme[5], à celles d'hier[6]. Hier il me semblait monter sur une montagne élevée comme celles des terres que j'habite, qui ont réellement leurs sommets dans les nuages, Tu m'amenais en haut, en haut, en haut. Il me semblait que j'étais pris par un aigle, un de ceux de notre plus grande montagne, la première sortie du Déluge. Je voyais des choses nouvelles, jamais imaginées, tout n'était qu'une lumière... Et je les comprenais. Ensuite, elles se sont brouillées. Dis encore."         

"Que dois-je dire ?"        

"Mais, je ne sais pas... Tout était beau. Tu parlais qu'on se retrouverait au Ciel... J'ai compris qu'on s'y aimerait différemment mais pourtant également. Par exemple, nous n'aurons plus les soucis de maintenant et pourtant nous serons tous pour un et un pour tous, comme si nous étions une seule famille, Je m'exprime mal ?"

 "Non, au contraire ! Nous serons une seule famille même avec les vivants. Les âmes ne sont pas séparées par la mort. Je parle des justes. Ils forment une seule grande famille. Imagine un grand temple où il y a des gens qui adorent et prient et d'autres qui se fatiguent. Les premiers prient aussi pour ceux qui se fatiguent, les seconds travaillent pour ceux qui prient. Il en est ainsi des âmes. Nous nous fatiguons sur la terre ; eux, nous soutiennent par leurs prières. Mais nous devons offrir nos souffrances pour leur donner la paix. C'est une chaîne sans fin. C'est l'Amour qui lie ceux qui ont été avec ceux qui sont. Et ceux qui sont doivent être bons pour pouvoir retrouver ceux qui ont été et qui nous désirent avec eux."     

 289.5 - Syntica fait un geste involontaire, qu'elle arrête tout de suite.      

Mais Jésus la voit et l'invite à sortir de la réserve que la femme garde toujours.        

 "Je réfléchissais... et cela fait plusieurs jours que j'y réfléchis et pour dire vrai, cela me trouble, car il me semble que croire à ton Paradis c'est perdre pour toujours ma mère et mes sœurs..."        

Un sanglot brise la voix de Syntica qui s'arrête pour ne pas pleurer.        

"Quelle est cette pensée qui te trouble à ce point ?" 

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484> "Maintenant je crois en Toi. Ma Mère, je ne puis la voir autrement que païenne. Elle était bonne... Oh ! tellement ! Et tellement mes sœurs ! La petite Ismène était la meilleure créature que la terre ait portée. Mais elles étaient païennes... Or moi, tant que j'étais comme elles, je pensais à l'Hadès[7] et je disais : "Nous nous réunirons". Maintenant il n'y a plus d'Hadès, Il y a ton Paradis, le Royaume des Cieux pour ceux qui ont servi avec justice le Dieu Vrai. Et ces pauvres âmes ! Ce n'est pas leur faute si elles sont nées grecques ! Aucun des prêtres d'Israël n'est venu nous dire : "Le Vrai Dieu, c'est le nôtre". Et alors ? Leurs vertus, rien ? Leurs souffrances, rien ? Et ténèbres éternelles et éternelle séparation de moi ? Je te le dis : un tourment ! Il me semble presque les avoir reniées. Pardon, Seigneur... Je pleure..."    

Et elle s'agenouille en pleurant désolée.         

Alexandre Misace dit :    

"Voilà ! Je me demandais moi aussi si, en devenant un juste, je retrouverais jamais le père, la mère, les frères, les amis..."

 289.6 - Jésus met ses doigts sur la tête brune de Syntica et dit :    

"Il y a faute quand en connaissant le Vrai on persiste dans l'Erreur. Pas quand on est convaincu d'être dans la Vérité et qu'aucune voix n'est venue dire : "Ce que je vous apporte est la Vérité. Laissez vos chimères pour cette Vérité et vous aurez le Ciel". Dieu est juste. Veux-tu qu'Il ne récompense pas la vertu si elle s'est formée toute seule au milieu de la corruption d'un monde païen ? Donne-toi la paix, ma fille."        

"Mais la faute d'origine ? Mais le culte infâme ? Mais..."    

Autre chose serait dite par les israélites qui oppresserait l'âme déjà affligée de Syntica, si Jésus par un geste n'avait, imposé le silence.     

 Il dit :     

"La faute d'origine est commune à tous, israélites ou non. Ce n'est pas une prérogative des païens. Le culte païen sera coupable du moment où sera diffusée dans le monde la Loi du Christ. La vertu sera toujours vertu aux yeux de Dieu. Et par mon union avec le Père je dis, et je dis en son nom, en traduisant par des paroles la Pensée très Sainte, que les voies du pouvoir miséricordieux sont si grandes et tendent toutes à réjouir les vertueux que seront enlevées les barrières d'une âme à une autre âme et que la paix existera pour ceux qui méritent la paix. 

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485/486> Non seulement cela. Je dis qu'à l'avenir ceux qui, convaincus d'être dans la Vérité suivront la religion de leurs pères avec justice et sainteté, ne seront pas mal vus par Dieu et punis par Lui. C'est la malice, la mauvaise volonté, le refus délibéré de la Vérité connue, et surtout d'attaquer la Vérité révélée et de la combattre, c'est la vie vicieuse, qui séparera réellement pour toujours les âmes des justes de celles des pécheurs. Relève ton esprit abattu, Syntica. Cette mélancolie est un assaut infernal, qui vient de la colère que Satan éprouve contre toi, proie pour toujours perdue pour lui. L'Hadès n’existe pas. Il y a mon Paradis. Il ne cause pas la douleur, mais au contraire la joie. Rien, qui vient de la Vérité, ne doit être une cause d'abattement ou de doute, mais au contraire une force pour toujours croire davantage et avec une joyeuse sécurité. Mais toi, dis-moi toujours tes raisons. Je veux en toi une lumière tranquille et stable comme celle du soleil"     

Syntica, qui est encore à genoux, Lui prend la main et la baise...   

 289.7 - Le crrr, crrr du chamelier fait comprendre que le chameau va rentrer au pas, sans faire de bruit sur l'herbe épaisse qui est en dehors de la porte postérieure qu'un serviteur ouvre tout de suite. Et Marziam revient, heureux, tout rouge de la course : un tout petit bonhomme hissé en haut de la croupe du chameau et qui rit en agitant les bras, pendant que le chameau s'agenouille, et qui glisse en bas de la selle bizarre, en caressant le brun chamelier. Et puis il court vers Jésus en criant :    

"Que c'est beau ! C'est sur ces bêtes que sont venus pour t'adorer les sages d'Orient ? Et moi, j'irai avec eux pour te prêcher partout ! Le monde semble plus grand vu de là-haut et il dit : "Venez, venez, vous qui savez la Bonne Nouvelle !" Oh ! Tu sais ? ... Même cet homme en a besoin... Et toi aussi, marchand, et tous tes serviteurs... Que de gens qui l'attendent et qui meurent sans qu'ils puissent l'avoir... Plus de gens que de grains de sable dans le fleuve. Tous, sans Toi, Jésus ! Oh ! mais fais vite de la dire à tous !"         

Et il s'accroche à ses côtés en levant la tête. Et Jésus se penche et l'embrasse, en promettant :   

"Tu verras le Royaume de Dieu évangélisé jusqu'aux confins les plus lointains de Rome. Es-tu content ?"



"Moi, oui. Et puis je viendrai te dire : "Voilà, celui-ci, celui-là et cet autre pays te connaissent", Alors je saurai les noms de ces Terres lointaines. Et Toi, que me diras-tu ?"      

"Je te dirai : "Viens, petit Marziam. Reçois une couronne pour chaque pays où tu m'as prêché
[8], et puis viens ici à côté de Moi, comme ce jour-là à Gerasa, et repose-toi de tes fatigues, car tu as été un serviteur fidèle, et maintenant il est juste que tu sois bienheureux dans mon Royaume".

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Fiche mise à jour le 15/10/2023.

 



[1] Judas, le trésorier habituel, a été volontairement écarté de ce voyage : il est destiné notamment à permettre à Syntica et Jean d'Endor de s'échapper de Palestine à la suite de la dénonciation de Judas au Temple.         

[2] Les graines de caroube sont très dures et peu comestibles pour les hommes. Par contre la pulpe jaune pâle contenue dans les gousses est farineuse et sucrée à maturité. Elle est comestible, au goût chocolaté. Les graines de caroube sont si régulières (0.20 gramme) qu'elles ont servies d'unité de mesure dans l'antiquité. On y fait encore référence en parlant de carat pour mesurer, par exemple, les pierres précieuses.        

[3] Ischilo rappelle le nom du poète Eschyle (Aischylos, Eschilo) Calipio en parle comme d'une ville. Nous ne l'avons pas encore localisée.          

[4] Jacques de Zébédée, dit le majeur (le premier) et Jacques d'Alphée, dit le mineur (le second).        

[5] Voir EMV 286.6 précédent. La conversation avec Syntica : comment parler de Dieu aux païens – Les brides de vérité dans les différentes religions.        

[6] Voir EMV 288.3/6 précédent : La prédication à Gérasa.         

[7] Séjour des morts dans la mythologie grecque, gardé par le dieu du même nom (Pluton chez les romains).           

[8] Marziam, reprenant le nom de Martial (EMV 638.20), sera envoyé évangéliser la Gaule, notamment "les pays de Limoges, de Toulouse et de Bordeaux" selon Baronius. Il fut déclaré "apôtre de l’Aquitaine" par le pape Clément VI (XIVème siècle). Cf. Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta.