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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du vendredi 5 novembre 1943


L’idolâtrie des sens et du pouvoir.


 










 

441>  Jésus dit : [1]         

"Lorsqu’un être humain, même s’il est loin de la connaissance du vrai Dieu, a conscience, par l’élévation d’une âme droite, qu’il doit y avoir un Dieu, et qu’il érige un autel au Dieu inconnu dont parle Paul
[2], cet être-là est beaucoup plus proche de Dieu que ceux qui, après avoir été instruits de l’existence de Dieu, ont voulu expliquer par des théories humaines les admirables œuvres de Dieu.    

Ceux qui adorent leur pensée ou la pensée d’autres petits hommes aussi méprisables qu’eux, sont encore plus idolâtres et encore plus maudits que ceux qui adorent un astre ou un animal. Ceux-ci sont des sauvages qui vivent dans les ténèbres. Ceux-là au contraire sont évolués et ils redeviennent sauvages. Pareils à ceux qui se mutilent spontanément, ils s’amputent de leur partie la plus noble et sainte et la jettent comme une chose obscène.    

 Regardez les choses de Dieu avec des yeux honnêtes et une honnête pensée. Vous y verrez briller Dieu. Pourquoi scruter les lois de la vie et les lois de l’univers et ne pas confesser d’abord que cet univers et ces lois sont la preuve indéniable d’un Dieu ?

Mais tout votre progrès est-il apte à ajouter un brin d’herbe au pré qui vous donne son vert ? Votre science réussit-elle à engendrer un nouvel animal en sortant de ces lois que Dieu a établies depuis qu’il a créé les mâles et les femelles ? Et, malgré vos expériences qui vous gonflent d’orgueil, réussissez-vous, je ne dis pas à créer la vie, mais à arrêter la mort ? 

Non. Vous réussissez à féconder les œufs des plus simples parmi les millions d’animaux qui existent. Vous pouvez maintenir le battement d’un cœur embryonnaire. Mais vous ne réussissez pas à faire ce que fit Dieu : un homme du néant. Mais vous ne pouvez maintenir le battement d’un cœur qui meurt quand Dieu dit à la poussière de redevenir poussière et à l’âme de revenir à lui. Sans semence, vous ne pouvez faire pousser un seul brin d’herbe. Avec toute votre électricité, vous ne réussissez pas à redonner l’énergie à un corps éteint. Vous ne savez engendrer que maladies et mort, massacres et malheurs.

 Et comme vous ne savez pas faire tout cela, augmentant uniquement le désordre sur la Terre et dans les consciences, ainsi vous ne savez plus susciter dans votre fort intime cette Foi sans laquelle l’erreur est inévitable. Vous déviez. Vous vous créez des religions, mais vous n’avez pas la Religion.

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442> Vous aimez un enfant, un mari, un membre de votre famille plus que Dieu [3]. Vous perdez amour et respect à l’égard de Dieu s’il vous le ravit. Vous aimez, vous vénérez même comme un dieu un pauvre être humain qui s’autoproclame un ‘dieu’ et qui est boue trois fois plus que vous, et devant lui, vous courbez, non seulement le dos — ce serait peu de mal — mais votre jugement et surtout votre conscience. Vous péchez pour lui faire plaisir. Si je peux encore plaindre ceux qui pèchent par l’amour déréglé d’un membre de leur famille, je ne pardonne pas à ceux qui vendent leur conscience à un pouvoir contraire à Dieu [4].      

Il faut être enfants de Dieu même contre les tyrans et tout accepter sauf de brûler son
âme devant les idoles de boue [5]. Lorsque l’être humain perd le culte saint du vrai Dieu et tombe dans l’idolâtrie [6] d’êtres égaux ou inférieurs, dépravant en lui l’admirable pierre précieuse qui le rend semblable à Dieu, tout en lui se déprave. Et il n’est pas exagéré de dire que l’époque à laquelle vous vivez est la championne des dépravations. Il n’en manque pas une.

 Ô chrétiens menteurs, qui de chrétiens n’avez que l’apparence et qui ne l’êtes pas à l’intérieur, nombreux sont ceux qui viennent à mes autels et qui ne sont pas tels qu’ils devraient être. Et cela est mal chez l’homme qui devrait savoir ne pas forniquer [7] et, si la chair le pousse de sa voix de sang, se choisir une épouse sans attendre d’être déjà vieux et apporter à cette épouse un corps sans tache [8]. Par justice, puisqu’il l’exige d’elle, et par charité, car les contaminations ne sont pas toujours sans danger : avec le corps qui se dégrade et l’âme qui se corrompt, il y a la maladie qui souvent fait de vous des lépreux, et vous transmettez votre lèpre à votre compagne et aux innocents [9].         

C’est doublement mal pour la femme que de se présenter à Dieu, à l’autel de Dieu, pour jurer sa foi à un homme, avec la tache la plus laide qui puisse tacher une femme. Elle ment à Dieu, à l’homme qui est son compagnon, au monde en venant soutirer une bénédiction, une protection et un respect dont elle n’est pas digne. Mais la bénédiction sur elle se transforme en punition puisqu’on ne trompe pas Dieu. Voleuse et
adultère, elle sera jugée en fonction de ses fautes. Voleuse, car elle frustre son compagnon de son droit et lui vole une confiance dont elle n’est pas digne, et elle vole à Dieu une bénédiction dont elle est encore moins digne; elle vole une mère et des droits aux enfants à venir, et dans son âme morte, pas le moindre frémissement ne court à la pensée de ceux qu’elle a supprimés avant l’aube de la vie ou abandonnés aux marges de la vie comme des chiots errants.       

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443> Adultère, parce que ‘celle qui regarde un homme avec désir commet déjà l’adultère’ [10], et elle a consommé l’adultère, car elle n’a pas su dompter le désir de la chair, mais s’en est rassasiée dans sa faim dépravée.       

 En vivant dans l’idolâtrie , il devient facile pour vous de verser le sang dans des homicides individuels ou dans les homicides collectifs que sont les guerres, lesquelles ne sont presque toujours, et toutes les guerres actuelles le sont assurément, rien d’autre que des vols et des fraudes qu’aucun mobile ne justifie. Vous êtes les voleurs des terres et des droits d’autrui et les meurtriers des enfants d’autrui.         

Vous êtes mensongers et fraudeurs à petite et à grande échelle.
Il n’y a plus d’honnêteté dans la vie. La parole de l’homme est dépourvue d’honneur et vous commettez donc tranquillement des actions déshonorantes.       

 Vous êtes corrompus. Dans les pensées, dans les goûts, dans les œuvres, dans les sens. Corrompus jusqu’au plus profond de vous-mêmes. Plus que des corps ensevelis depuis dix fois quatre jours [11]. Vous êtes corrompus même dans ce que j’avais créé incorruptible, votre esprit [12] que vous avez tué et qui n’est qu’un grouillement de vers multipliant pensées et actions dégoûtantes.        

Corrompus et corrupteurs. Corrupteurs de vos semblables, grands et petits. Vous ne respectez même plus l’enfance devant laquelle vous forniquez indifféremment en acte ou en parole, souillant de votre pourriture ces boutons de lys. Ils s’ouvriront déjà salis et dégageront des odeurs de mort qui iront en augmentant, car vous les corromprez toujours plus. Même votre art est corrompu, votre art, - signe de votre supériorité sur les animaux, signe de votre nature de demi-dieux qui avez reçu du vrai Dieu, votre Créateur, une étincelle de sa Pensée créatrice, - est corrompu et corrupteur et dégoûte ceux qui, plus rares qu’un sapin solitaire, se souviennent encore du Ciel et tendent vers lui.     

 Vous êtes infidèles. Infidèles à Dieu, à la patrie, à la famille, à l’épouse, aux enfants, aux amis. Judas qui vendez tout pour le miroitement de l’argent ou pour un sourire d’un serpent féminin, vous ne savez même plus ce qu’est la fidélité qui rend l’esprit confiant dans sa Volonté d’honorer Dieu à tout prix et par-dessus toute chose, qui rend le cœur héroïque dans sa défense du drapeau, qui rend l’amour Sincère envers ceux qui vous aiment et l’amitié constante envers ceux qui s’en remettent à vous.  

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444>  Vous êtes prompts à vous quereller Et vous vous servez de chaque occasion pour donner libre cours à votre instinct de fauves de vous déchaîner et de plonger vos dents dans le sang fraternel.

 Vous êtes des menteurs car vous déclarez votre amour pour Dieu, la patrie et la famille, mais vous le faites du bout des lèvres, toujours prêts à trahir tout et tous si vous espérez en tirer quelque avantage sur terre. Et vu que, d’après votre âme aveugle, peu de choses peuvent venir directement de Dieu, vous utilisez Dieu comme un tremplin pour acquérir l’estime des humains en nommant Dieu, en mettant en œuvre l’hypocrisie pour paraître bons et obtenir ce que vous convoitez de ceux que vous trompez par votre aspect d’agneaux, ô boucs hypocrites pleins de péché.       

 Vous êtes des oppresseurs car, en n’observant pas ma loi de charité, vous tombez inévitablement dans la loi opposée, et vous croyez licite ce qui est illicite, en autant que cela vous arrange : ainsi, vous haïssez vos semblables et vous les opprimez, et puisque vos pareils en dureté de cœur savent vous tenir tête, vous opprimez ceux qui ne réagissent pas parce qu’ils sont “enfants de Dieu” dans le vrai sens du terme.

 Pollueurs de tout ce que vous touchez. Même votre regard est une source de contamination, humains qui êtes pleins d’appétits obscènes. Votre parole ne pense qu’à séduire comme le sifflement de votre père véritable : l’infernal Serpent. Votre pensée donne naissance à des œuvres qui sont un poison pour les esprits et les yeux, de sorte que la tentation de votre poison vient troubler les sentiments et réveiller les sens.          

 Inversés dans vos sens. Cette caractéristique, fruit de siècles de vice, qui vous rend inférieurs aux bêtes, n’a jamais été aussi répandue qu’aujourd’hui. Et vous ne luttez pas contre elle, mais au contraire, parce que vous êtes dépravés, vous vous en réjouissez et vous l’exploitez pour vos porte-monnaie. Vous faites horreur même aux démons. Et je n’en dis pas plus par respect pour mon porte-parole.       

Ceci engendre en vous l’idolâtrie de la sensualité et du pouvoir que vous pratiquez maintenant avec tant d’acharnement. Et vous vous y abandonnez sans penser que vous serez punis pour elle et, pour ses fruits, par celui qui voit.      

 Je ne suis pas un dieu de chair ou de glaise qui n’est pas toujours présent ou qui n’a pas d’yeux pour voir. Je suis Celui qui est, qui est Partout, et du haut de mon trône, je scrute et note les œuvres des êtres humains.



445> Je suis celui qui a parlé pour vous dicter un comportement. J’ai dit ce que j’ai dit, et cela ne change pas au cours des millénaires qui s’écoulent. Je suis l’Éternel, le Dieu Unique. Je suis le Seigneur votre Dieu dont il n’y a pas de copie. Je suis Unique dans ma Très Sainte Trinité.      

Maudits soient ceux qui ne se soucient pas de moi et me répudient pour suivre la Bête.     


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Fiche mise à jour le 02/03/2020.

 



[1] L’auteur ajoute au crayon : Sagesse, chap. 13-14

[2]Cf. Acte des apôtres 17, 23

[3] Cf. Matthieu 10, 37

[4] Cette remarque universelle qui est aussi un avertissement pour l’avenir (l’Antéchrist), prend un relief supplémentaire en 1943, dans une époque où triomphent le communisme athée, le fascisme italien ou le nazisme idolâtres.

[5] Les martyrs en sont l'exemple.

[6] "Il y a idolâtrie dès lors que l’homme honore et révère une créature à la place de Dieu, qu’il s’agisse des dieux ou des démons (par exemple le satanisme), de pouvoir, de plaisir, de la race, des ancêtres, de l’État, de l’argent, etc." Cf. CEC § 2113 .

[7] "Mais le corps n'est pas pour l'impudicité; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps…Fuyez l'impudicité." Écrira Saint-Paul. Cf. 1 Corinthiens 6, 13.18

[8] Cf. CEC § 2350. Il y est écrit: "Les fiancés sont appelés à vivre la chasteté dans la continence... Ils réserveront au temps du mariage les manifestations de tendresse spécifiques de l’amour conjugal."

[9] Cf. 1 Corinthiens 6, 16

[10]Cf. Matthieu 5, 28.

[11] Formulation énigmatique que nous n’expliquons pas. Elle renvoie peut-être à des rites funéraires. La cérémonie des quarante jours qu’on célèbre parfois dans le christianisme, s’inspirede la période des quarante jours que vécut le Christ ressuscité parmi ses apôtres avant son Ascension.

[12] Dans Maria Valtorta l’esprit est distinct de l’âme, selon la division tripartite que  rappelle saint Paul en 1 Thessaloniciens 5,23. Jésus emploie bien ici le terme spirito et non mente. À ce que nous savons, spirito désigne notre identité éternelle et mentre la pensée qui choisit ce qu’elle veut servir.