Miséricorde de Dieu pour ceux qui tombent par embûche ou par faiblesse
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445> Jésus dit :
"Je sais que vous êtes faibles et que, tout autour de vous, il y a des
pièges. Je le sais et j’en tiens compte en vous jugeant. Je ne serais plus un
Dieu juste si je ne tenais pas compte de votre faiblesse et des œuvres du
Malin.
Ce qui me rend sévère, c’est que bien des fois, ce n’est pas par faiblesse ou
à cause d’un piège du démon que vous tombez. Vous tombez sciemment. Vous
vous jetez délibérément dans le gouffre en vous disant : ‘Et que m’importe
Dieu ?’. C’est alors que je vous appelle des ‘Judas’. Vous me vendez avec mon
précieux Sang. Vous me livrez à Satan en lui donnant votre âme qui
m’appartient, car je l’ai rachetée par ma mort. Vous me trahissez en vous
disant chrétiens, mais en agissant comme des antichrétiens.
Judas aussi consomma l’Eucharistie , et c’est avec moi dans
sa poitrine qu’il alla chercher l’argent du marché conclu et les mains
contaminées par cet argent qu’il m’embrassa pour me signaler à l’ennemi.
Judas vous fait horreur. Mais ne faites-vous pas la même chose, vous qui
cherchez à exploiter votre position de chrétiens à des fins personnelles et
qui ne servez pas les intérêts du Christ ? Vous les servez si peu que
vous le laissez pour suivre le Séducteur.
Combien sera grande ma
miséricorde envers ceux qui tombent tout en voulant le contraire et qui se
repentent de leur chute ! Une, deux, dix, cent chutes sans malice ne blessent
pas l’Amour à mort. Ce sont des égratignures réciproques que vos larmes et
mon amour guérissent. Vous me dites : ‘Pitié, Seigneur’ et je vous dis :
‘Viens au Père, mon pauvre enfant’.
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446> Vous demeurez mes
enfants tant que l’amour n’est pas éteint en vous. Et c’est pour mes enfants blessés que j’ai donné mon
Sang. Soyez donc justes et compatissants
les uns envers les autres comme je le suis avec vous. Efforcez-vous de me
connaître et de m’aimer pour ne pas frustrer votre âme de son droit à la joie
éternelle.
Remettez-vous dans la voie
de la Vie. Mes commandements sont cette voie. Essayez de les avoir présents à
l’esprit pendant votre journée. Si par la suite la faiblesse vous entraîne
dans des erreurs légères, je vous assure que ce n’est pas une raison pour
vous laisser abattre. Demain vous ferez mieux qu’aujourd’hui, et après-demain
mieux que demain. Une plante pousse lentement. Chaque jour, une nouvelle
petite racine, chaque jour une nouvelle feuille. Mais quand elle est grande,
comme elle est belle ! Il en va de même pour la perfection, mes enfants. On
la conquiert par degrés.
Mais que pensez-vous : que je donnerai une moindre récompense à celui
qui n’a pas atteint son plus haut niveau du premier coup ? Non, au contraire.
Entre celui qui fut saint par ma grâce et celui qui voulut l’être contre sa
nature, je regarderai d’un œil doublement amoureux ce héros de l’amour. Il
n’y a qu’une récompense éternelle : la vision de Dieu. Mais la première étreinte
de l’union avec Dieu du combattant victorieux qui l’a emporté sur la chair,
le monde et le démon, lesquels pendant toute sa vie auront démené en lui leur
essence reptilienne, mille fois tronquée et mille fois ressuscitée, cette
première étreinte aura l’intensité d’une extase particulière.
Je vous le dis. Croyez en
moi, la Vérité. Comme il est urgent maintenant que vous ayez ce souvenir en
vous ! Vous mourez parce que vous ne vous souvenez pas d’être chrétiens. Tournez-vous
vers le Christ. La sagesse dit : ‘Celui qui se tournait vers ce signe était
guéri, non pas par ce qu’il voyait, mais par toi, Sauveur de tous’ .
Voilà, mes enfants. Vous ne guérissez pas de vos maux individuels et
publiques parce que vous ne savez pas me voir. Les pratiques ne
comptent pas, les représailles créent un plus vaste mal, les vengeances
tuent celui qui les entreprend avant même celui qui les subit , les abris tombent et ne
vous protègent pas. Mais si vous veniez à moi, vous seriez sauvés. D’abord en
cette vie et puis dans la vie de l’au-delà.
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447> Je répète mon souhait. Que beaucoup
d’actes d’adoration soient offerts à la Croix qui est le trône de la
puissance de Jésus, votre Sauveur Comme le serpent élevé sur la croix
avait le pouvoir de guérir les Hébreux , ainsi moi, l’Immortel,
élevé sur la croix , j’aurai le pouvoir de
mettre en fuite ce qui vous effraie et vous tourmente, car je suis le
Seigneur de la vie et de la mort, et je puis restaurer la vie là où la mort
menace déjà et vaincre la mort en rappelant à la vie.
Personne, sauf moi, ne peut faire cela. Satan peut vous donner
tous les pouvoirs, mais pas celui de rappeler le mouvement vital. Au
contraire, il vous apprend à briser les vies par haine envers le Donneur de
la vie, lui qui pour vous nourrir, non seulement dans votre vie corporelle,
pour laquelle il fait germer et mûrir le blé, mais surtout dans votre vie
spirituelle, vous donne le Pain que les anges adorent, puisque c’est la Chair
du Fils de Dieu. Il vous le donne en ne vous demandant en échange qu’amour et
fidélité, même que, tel un saint Mendiant, il vous prie de l’accueillir en
vous car d’être avec vous est sa joie.
En vous, ce Pain se transforme en Vie et en Grâce, se transforme en Santé, en
Lumière, en Joie, en Sagesse. Vous devenez tout lorsque vous formez un
tout avec le Fils de Dieu. La Parole du Père parle doucement en vous
lorsqu’elle demeure en vous comme le cœur dans votre poitrine. Et c’est ma
Parole qui préserve pour la vie éternelle ceux qui n’abjurent pas leur
filiation surnaturelle.
Bienheureux ceux qui t’aiment, ô Pensée du Père que l’Amour
fait Parole, non seulement aux heures de joie, mais qui te bénissent même
avant la joie, même sous les nuages de l’ouragan, qui te bénissent, ô Lumière
qui ne cesses jamais de resplendir. Bienheureux ceux qui savent te louer, les
larmes aux yeux et la confiance au cœur, et qui restent sûrs de ta pitié. En
vérité, je vous le dis : celui qui sait, par le plus bel acte de foi, espérer
en Dieu alors que menacent les ténèbres, apportant le désespoir, celui-là
connaîtra le Soleil éternel.
Le nombre des vrais
croyants est petit, trop petit. En cette nuit d’impuissance sortie de
l’enfer, les esprits malades tombent comme des feuilles pourries que le vent
arrache. Leur poids les entraîne et, augmentant encore plus ce poids de la
chair, Satan les tient très fort et les maintient dans leur aveuglement pour
empêcher chez eux toute tentative d’élévation qui suffirait à les sauver. La
peur, le découragement émoussent leur esprit, le vice les paralyse, le
désespoir les consume. Ce sont des ruines qui tremblent pour rien devant des
ombres et qui ne savent pas qu’ils devraient trembler devant eux-mêmes,
meurtriers de leur propre immortalité.
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448> Les églises se vident, les autels n’ont plus d’adorateurs, on
ne cherche pas le Pain mystique, les trois vertus sont languissantes ou
mortes et les cardinales aussi .
On se rue dans un effort chaotique pour se sauver, mais il n’y
a que mépris, et encore du mépris pour les enfants de la Lumière, plus que
mépris, désir de les opprimer afin d’éteindre cette Lumière que les esprits
malades détestent. Mais plus ils vous mépriseront et vous piétineront, ô
chers enfants qui êtes ma lumière portée aux humains, et plus ce pauvre monde
plongera dans les ténèbres. Le Crime et les crimes opposeront
un mur et une barrière à la Lumière. Et sous ces lourds abris, l’humanité
périra en une prison désespérée.
Vous pouvez bien repousser les signes que je vous envoie du
Ciel et rire des avertissements célestes. Vous pouvez continuer à croire que
tout vous est permis. Au moment où vous vous y attendrez le moins, je vous
révélerai un signe devant lequel vous tomberez dans la terreur, et la colère
que vous lancez contre les désarmés retombera sur vous.
Ce signe, c’est moi. Lorsque j’apparaîtrai, non pas sur la terre, le temps
n’est pas encore venu, mais spirituellement aux enfants de la colère
et au père de l’extermination, vos armes et les siennes tomberont comme
poussière quand tombe le vent. Et si, au lieu de malédictions, des prières
étaient montées de la Terre, je serais déjà apparu et vous auriez été
délivrés de vos terreurs, malheureux qui tremblez et
ne venez pas à celui qui vous aime.
C’est moi qui vaincs.
C’est moi qui sais. Et cela me fait beaucoup de peine de vous voir courir par
ci, par là comme des moutons effrayés, suivant les conseils les plus sots,
obéissant à ceux qui, en plus que d’être sots, sont méchants. Je voudrais
mourir une deuxième fois pour vous ouvrir les yeux de l’âme et faire de vous
ce peuple saint, grand et glorieux que Dieu s’était proposé de faire
lorsqu’il créa le premier Parent. Je voudrais vous créer une deuxième fois
pour ne pas vous voir à ce point différents de ma pensée. Mais ce qui est,
est.
Je parle à tous. Peu
m’entendront. Encore moins me comprendront. On n’aime plus la sagesse, on ne
la comprend plus. Mais à ses fidèles, la sagesse donnera toujours force et
lumière sur la terre, salut et joie au-delà de la terre.
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