L’Eucharistie, source de la sagesse et possession de Dieu
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426> Jésus dit :
"C’est moi qui ai donné à mes saints la Sagesse dont je suis le
possesseur absolu. C’est moi qui parle aux bien-aimés pour qu’ils propagent
ma sagesse parmi les êtres humains. C’est moi qui bénis avec gratitude mes
élus qui se sont consumés à être les porteurs de ma sagesse. C’est moi qui
les récompense parce que l’amour envers la Sagesse est amour envers Dieu,
puisqu’il ne peut y avoir en même temps
connaissance de la sagesse et rébellion envers Dieu. Celui qui aime la
sagesse aime sa source, aime Dieu. Celui qui aime Dieu conquiert la
récompense.
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427> Vous qui aspirez toujours à la gloire, aspirez donc à cette
gloire vraie et éternelle. Laissez tomber les sceptres et la célébrité de la
terre et tendez à conquérir la renommée et la couronne éternelles de la
sainteté bienheureuse. Efforcez-vous de mériter la Sagesse et vous posséderez
tout déjà sur terre puisque vous posséderez Dieu, et il parlera en vous, vous
guidera, vous consolera, vous élèvera, fera de vous mes amis et les prophètes
du Très-Haut. Vous comprendrez alors, vous parlerez, vous verrez, non avec
vos organes et vos capacités, mais avec la vue et l’esprit de Celui qui est
en vous comme le Saint des Saints dans son tabernacle vivant.
Vous serez, ô mes chers
frères et sœurs, comme ma Mère quand elle me portait dans son sein et je lui
communiquais mes élans d’amour . Marie, voile très
précieux et chaste du Vivant, du Sage, du Saint, déjà elle-même imprégnée de
sagesse grâce à sa pureté super-angélique, ne fit qu’un avec la Sagesse quand
l’Amour fit d’elle la Mère de la Sagesse incarnée. Il en va de même pour vous
lorsque Je-Eucharistie suis dans votre cœur, dans votre cœur qui veut
vivre de Dieu — c’est là la condition essentielle — et vous ne
faites qu’un avec moi, et en moi vous savez demeurer, même après la
consommation des Espèces, par votre amour adorant.
Soyez des ‘Maries’. Portez
le Christ en vous. Le monde a besoin d’avoir au milieu de tant de science
inutile, quelqu’un qui communique la vraie sagesse. Et celui qui me porte en
lui ou, mieux encore, celui qui s’anéantit en moi, même sans rien dire,
communique la sagesse par ses œuvres, car ses œuvres témoignent de Dieu.
De plus, par pitié des aveugles et des sourds, des analphabètes de l’esprit,
je mets la plume dans les mains et la voix sur les lèvres de ceux que je
choisis pour qu’on entende de nouveau l’Esprit de Dieu, pour que les dévoyés
soient sauvés et que ceux qui errent retrouvent la bonne direction, que ceux
qui sont tombés se relèvent et se confient à celui dont le nom est
Miséricorde."
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428> Le 1er
novembre aussi, à 12h30, après une anti-profession de foi de m. c. qui me fait beaucoup
souffrir.
Jésus dit :
"À quoi allons-nous comparer certains misérables ? À de malheureux
maniaques qui, alors que dehors brille un beau soleil et qu’ils sont entourés
d’affections et de nourriture, refusent de sortir, de se nourrir, de parler,
et se terrent comme des bêtes sauvages dans leur tanière, dans l’obscurité,
se laissant mourir d’inanition.
Ils sont des abîmes d’erreur, d’horreur, parfois de haine, que l’on doit
combler avec la patience, la miséricorde, l’amour et la douleur. La patience, en supportant leurs
idées; la miséricorde, en s’approchant d’eux
malgré la répugnance que suscite en nous la lèpre de leur esprit; l’amour, car l’amour est le
vainqueur et le remède le plus puissant ; la douleur, car pour donner la Vie
et la Lumière, il faut mourir comme la lampe qui flamboie en se consumant et
le grain qui nourrit en mourant.
Donnez ces choses, c’est tout. Les mots sont inutiles, car
Satan a assourdi ces âmes pour les empêcher d’entendre. Il faut d’abord
vaincre Satan, et on le vainc avec la prière et la douleur, non avec les discussions dans
lesquelles il est maître lorsqu’il s’agit de persuader de sa doctrine.
Il est naturel que tu souffres. Chacun de ces mots, avant de blesser mes chairs, est passé à travers les tiennes, parce que tu
t’es placée entre le monde et le Maître pour défendre ton Roi. C’est le rôle
des victimes. Mais je pose un baiser
sur chaque blessure et pour chacune d’entre elles, je te dis merci, Maria,
pour ton amour. Que tu en sois bénie."
Il est 16h00 et je jouis d’un rare moment de solitude.
À la fatigue d’avoir à supporter les voix autour de moi, alors que je
voudrais vivre en n’entendant que la “Voix” que vous savez et que j’aime de
tout mon être, ou en me rappelant cette “Voix”, à cette fatigue s’est jointe
aujourd’hui la double fatigue d’entendre des... (la charité dont je reçois de
si hautes instructions m’empêche d’écrire le mot qui me vient spontanément à
l’esprit) des, je dirai, des paroles ignorantes. J’espère que le bon Dieu
plaint l’ignorance. Et j’espère que l’ignorant qui l’a si amplement professée
sera pardonné justement à cause de son ignorance.
J’en ai tellement souffert que c’est sans aucun doute comme si
on m’avait fouettée. Et de façon si manifeste qu’il a compris
et a cherché à y remédier en m’apportant une friandise. Que cette douceur pétrie
de l’offense à mon Dieu Eucharistique m’était amère ! Ne pouvant pas, ou
plutôt, ne voulant pas parler, parce que j’aurais été trop sévère, je me suis
tue, mais je crois que mon visage a parlé.
Puis, au courant de l’après-midi, j’ai dit à Paola que j’avais besoin de
silence, parce que trop de mots fatiguent mon physique épuisé. Et elle l’a
dit aux autres. Mais ce n’est pas le physique qui se trouble et souffre.
C’est l’esprit qui est dérangé. Je voudrais pouvoir vivre isolée au moins
dix-huit heures sur vingt-quatre. Ou du moins rester avec ceux qui me
connaissent et me comprennent et qui respectent la terrible, sainte, suave
exigence de Dieu envers moi.
Mon Jésus m’a consolée, comme vous voyez, par les paroles qu’il m'a dites à
12h30. Mais l’amertume de certaines choses qu’on a dites et de certaines
constatations qu’on a faites à propos de l’état de certaines âmes, cette
amertume dure.
Maintenant ma pause de paix s’achève et j’arrête à mon tour d’écrire.
Heureusement que Paola m’a
dédicacé une photo avec ces paroles :
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