La prophétie d’Abdias appliquée à l’Italie.
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401> Jésus dit :
"Ceci va te faire
souffrir. Mais je ne peux toujours parler qu’à toi, petite épouse d’amour et
de douleur.
Écris pour tous. La parole d’Abdias est la page de l’Italie de ce dernier
siècle. Il n’y a pas d’erreur, même pas dans la description du sol .
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402> Ô Italie, Italie à laquelle j’ai tant donné et qui m’a oublié
et oublié mes bienfaits ! Et de ce Piémont , où se trouve un
témoignage de Dieu point inférieur à celui du Tabernacle mosaïque - car, si ce dernier contenait les deux
tables écrites par le prophète de Dieu, il y a là l’histoire de ma Passion
écrite avec l’encre de mon Sang divin sur le lin que la pitié offrit pour
envelopper ma nudité d’immolé - de ce Piémont devait débuter l’erreur
qui s’est maintenant épanouie en une si douloureuse fleur et qui vous donnera
un fruit si intoxiquant!
L’orgueil du cœur, l’éternel péché
de l’être humain, est venu dévoyer tes gouvernants, ô Italie, tes gouvernants
pour qui il fut fatal d’avoir vaincu. Cela est toujours fatal quand le don de
Dieu ne descend pas dans un cœur filial sincère, respectueux et aimant du
Père.
Le don fermente, mêlant son bien au mal qui est en vous, et il produit un
amalgame de destruction. Vous détruisez en premier la grâce en vous, puis la
bienveillance de Dieu à votre égard et enfin le fruit de cette bienveillance.
Dans votre cas, les victoires initiales, mêlant la raison légitime de la
résurrection nationale à l’orgueil dont viennent les actes de violence et les
erreurs, ont détruit le bien que je vous avais accordé.
Vous avez commis des erreurs dès le début.
Vous vous êtes crus en sécurité parce que vous aviez réussi. Mais ne
savez-vous pas, ô rois et gouvernants, que vous ne l’êtes qu’aussi
longtemps que je le veux et jusqu’au moment où vos erreurs susciteront mon
‘Assez’ ? Même si vous étiez devenus les plus puissants de la terre et
que votre trône eût été ancré sur les cimes où l’aigle plane, taillé dans le
roc même des montagnes qui couronnent cette terre et surmonté de mes étoiles,
une seule pensée de ma volonté pouvait le réduire en poussière et en
précipiter les ruines dans une vallée profonde.
Vous oubliez trop
souvent qu’Un seul est puissant et que tout pouvoir vient de lui. Comme ceux qui font un
mauvais usage d’une miraculeuse santé regagnée grâce à la pitié divine, vous
avez fait un mauvais usage des satisfactions que je vous ai données et vous
avez cru pouvoir vous passer de moi et de ma Loi.
Il ne sert à rien, ô rois et peuples, d’offrir un hommage mensonger à ma
Croix et à mon Église . Il faut vivre la loi
de la Croix et respecter réellement l’Église. On ne se moque pas de Dieu
et on ne le trompe pas. Vous ne devez pas tenter sa patience infinie.
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403> Vous avez fait une erreur, deux erreurs, dix erreurs. Je vous
ai envoyé des châtiments, je vous ai envoyé des joies, je vous ai envoyé mes
saints pour vous ramener au Bien. Aux châtiments, vous avez répondu par les
rébellions, aux joies, en en profitant à des fins humaines et parfois
illicites, et à mes saints, vous avez répondu en vous moquant d’eux . Vous avez continué
d’empirer. J’augmentais les bienfaits pour vous attirer et vous souriiez à
l’esprit ennemi. Oui, on peut dire que dans ce peuple et ses gouvernants,
"il n’y a plus de prudence ", il n’y a plus de
"sagesse", mais seulement l’orgueil, la dérision, la légèreté, le
péché.
Vous avez tout foulé au pied et vous avez fait de tout un marchepied pour
grimper. Mais on ne foule pas au pied les choses de Dieu. On doit les
accepter à genoux et avec un esprit filial, et non les utiliser comme moyens
de triomphe humain. Car alors, telles les pierres d’un arc de triomphe
secouées par le frémissement de ma colère, elles se disjoignent, tombent et
vous écrasent.
Et vous êtes écrasés. Tes enfants seront
repoussés jusqu’aux frontières, pauvre terre qui n’as plus la lumière divine.
Comme des bergers furieux qui frappent dans le dos leurs troupeaux, tes
maîtres de maintenant et d’avant frappent tes enfants, et puisque tu as voulu
ces maîtres de cruauté au lieu du Maître saint dans les mains duquel il y a
bénédictions et paix, et puisque tu n’as pas su pleurer les larmes qui
obtiennent le pardon et lavent les fautes, tu les laveras dans le sang mêlé
aux pleurs longs et amers de la défaite.
Où sont tes amis, ô terre qui n’as pas voulu
Dieu pour ami ? La trahison est réservée à celui qui trahit. Et il est
inutile et dangereux de dire maintenant: "Le traître fut celui-ci,
celui-là". Vous avez tous trahi. Trahi Dieu votre Père, trahi sa
Parole de Vie, trahi votre conscience. Vous êtes des Judas. Vous avez vendu
ceux qui étaient près et ceux qui étaient loin pour un peu d’argent et
quelques promesses mensongères, dans l’espoir que la trahison vous
apporterait quelque fruit. Mais quel fruit qui ne fût empoisonné ? Quel fruit
qui ne fût mortel ?
Tu t’es réjouie
de la ruine d’autrui. Et pourquoi ? Pour ton intérêt ? Même pas. Tu es
doublement coupable pour cela. Tu as adoré le veau qui te semblait d’or et
n’était que de poudre dorée. Tu as servi les précurseurs de la Bête. La Bête
te donne les fruits de son règne ténébreux. Mort, ruine, misère, famine,
honte, servitude, effondrement de la foi, des libertés, de l’honneur, et
Si vous ne vous accrochez pas à la Croix, votre ultime salut, vous en arriverez à imiter
les fauves enragés par la faim et la colère : vous vous dévorerez les uns les
autres et vous croirez vous rassasier en tuant les serviteurs de Dieu.
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404> Mais vous ne parviendrez qu’à détruire le Bien qui fleurit encore
parmi vous et à devenir des hyènes à l’aspect humain, des démons à visage
humain.
Mais n’entendez-vous pas crier la voix de
Dieu dans vos consciences ? Ne l’entendez-vous pas qui tonne dans les Cieux, vous
appelant encore une fois pour vous sauver ? Non, vous ne l’entendez pas. Et
le pire dans le malheur, c’est que même ceux qui devraient avoir l’habitude
de la percevoir et de la reconnaître ne l’entendent plus. Leur habit est
consacré, mais leur cœur ne l’est plus. Ils sont sourds. Et s’ils
n’entendent pas, comment peuvent-ils faire entendre ?
Prenez garde, je
vous le dis encore une fois. Observez les signes, vous, les lecteurs des
livres de Dieu et vous, simples fidèles. Les signes sont terribles. Éloignez-les
avec la Croix. Sortez la croix et mes effigies. Chassez Satan avec le
Christ Vainqueur. Ayez foi. Ayez foi. Mourez de ne pas avoir foi. Je
voudrais que vous bénissiez chaque région, chaque province, chaque ville avec
moi Rédempteur. Non avec des fêtes. Ce
n’est pas le moment. Mais avec de vraies adorations et de pures bénédictions pour vous libérer de
celui qui fait des possédés de vous et de vos maîtres de maintenant et
d’avant".
Jésus me fait comprendre qu’il désirerait
qu’on adresse des prières aux représentations du Rédempteur. Pour cette
région, au saint Visage. Mais sans fêtes. De ville en ville, de village en
village, de bourgade en bourgade.
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