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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 23 octobre 1943


La prophétie d’Abdias appliquée à l’Italie.


 










 

401> Jésus dit :   

 "Ceci va te faire souffrir. Mais je ne peux toujours parler qu’à toi, petite épouse d’amour et de douleur.           

Écris pour tous. La parole d’Abdias est la page de l’Italie de ce dernier siècle. Il n’y a pas d’erreur, même pas dans la description du sol
[1].       

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402> Ô Italie, Italie à laquelle j’ai tant donné et qui m’a oublié et oublié mes bienfaits ! Et de ce Piémont [2], où se trouve un témoignage de Dieu point inférieur à celui du Tabernacle mosaïque - car, si ce dernier contenait les deux tables écrites par le prophète de Dieu, il y a là l’histoire de ma Passion écrite avec l’encre de mon Sang divin sur le lin [3] que la pitié offrit pour envelopper ma nudité d’immolé - de ce Piémont [4] devait débuter l’erreur qui s’est maintenant épanouie en une si douloureuse fleur et qui vous donnera un fruit si intoxiquant!        

 L’orgueil du cœur, l’éternel péché de l’être humain, est venu dévoyer tes gouvernants, ô Italie, tes gouvernants pour qui il fut fatal d’avoir vaincu. Cela est toujours fatal quand le don de Dieu ne descend pas dans un cœur filial sincère, respectueux et aimant du Père.         

Le don fermente, mêlant son bien au mal qui est en vous, et il produit un amalgame de destruction. Vous détruisez en premier la grâce en vous, puis la bienveillance de Dieu à votre égard et enfin le fruit de cette bienveillance. Dans votre cas, les victoires initiales, mêlant la raison légitime de la résurrection nationale à l’orgueil dont viennent les actes de violence et les erreurs, ont détruit le bien que je vous avais accordé.      

 Vous avez commis des erreurs dès le début. Vous vous êtes crus en sécurité parce que vous aviez réussi. Mais ne savez-vous pas, ô rois et gouvernants, que vous ne l’êtes qu’aussi longtemps que je le veux et jusqu’au moment où vos erreurs susciteront mon ‘Assez’ ? Même si vous étiez devenus les plus puissants de la terre et que votre trône eût été ancré sur les cimes où l’aigle plane, taillé dans le roc même des montagnes qui couronnent cette terre et surmonté de mes étoiles, une seule pensée de ma volonté pouvait le réduire en poussière et en précipiter les ruines dans une vallée profonde.  

 Vous oubliez trop souvent qu’Un seul est puissant et que tout pouvoir vient de lui. Comme ceux qui font un mauvais usage d’une miraculeuse santé regagnée grâce à la pitié divine, vous avez fait un mauvais usage des satisfactions que je vous ai données et vous avez cru pouvoir vous passer de moi et de ma Loi.           

Il ne sert à rien, ô rois et peuples, d’offrir un hommage mensonger à ma Croix et à mon Église
[5]. Il faut vivre la loi de la Croix et respecter réellement l’Église. On ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Vous ne devez pas tenter sa patience infinie.  

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403> Vous avez fait une erreur, deux erreurs, dix erreurs. Je vous ai envoyé des châtiments, je vous ai envoyé des joies, je vous ai envoyé mes saints pour vous ramener au Bien. Aux châtiments, vous avez répondu par les rébellions, aux joies, en en profitant à des fins humaines et parfois illicites, et à mes saints, vous avez répondu en vous moquant d’eux [6]. Vous avez continué d’empirer. J’augmentais les bienfaits pour vous attirer et vous souriiez à l’esprit ennemi. Oui, on peut dire que dans ce peuple et ses gouvernants, "il n’y a plus de prudence [7]", il n’y a plus de "sagesse", mais seulement l’orgueil, la dérision, la légèreté, le péché.       

Vous avez tout foulé au pied et vous avez fait de tout un marchepied pour grimper. Mais on ne foule pas au pied les choses de Dieu. On doit les accepter à genoux et avec un esprit filial, et non les utiliser comme moyens de triomphe humain. Car alors, telles les pierres d’un arc de triomphe secouées par le frémissement de ma colère, elles se disjoignent, tombent et vous écrasent.     

 Et vous êtes écrasés. Tes enfants seront repoussés jusqu’aux frontières, pauvre terre qui n’as plus la lumière divine. Comme des bergers furieux qui frappent dans le dos leurs troupeaux, tes maîtres de maintenant et d’avant frappent tes enfants, et puisque tu as voulu ces maîtres de cruauté au lieu du Maître saint dans les mains duquel il y a bénédictions et paix, et puisque tu n’as pas su pleurer les larmes qui obtiennent le pardon et lavent les fautes, tu les laveras dans le sang mêlé aux pleurs longs et amers de la défaite.         

 Où sont tes amis, ô terre qui n’as pas voulu Dieu pour ami ? La trahison est réservée à celui qui trahit. Et il est inutile et dangereux de dire maintenant: "Le traître fut celui-ci, celui-là". Vous avez tous trahi. Trahi Dieu votre Père, trahi sa Parole de Vie, trahi votre conscience. Vous êtes des Judas. Vous avez vendu ceux qui étaient près et ceux qui étaient loin pour un peu d’argent et quelques promesses mensongères, dans l’espoir que la trahison vous apporterait quelque fruit. Mais quel fruit qui ne fût empoisonné ? Quel fruit qui ne fût mortel ?          

 Tu t’es réjouie de la ruine d’autrui. Et pourquoi ? Pour ton intérêt ? Même pas. Tu es doublement coupable pour cela. Tu as adoré le veau qui te semblait d’or et n’était que de poudre dorée. Tu as servi les précurseurs de la Bête. La Bête te donne les fruits de son règne ténébreux. Mort, ruine, misère, famine, honte, servitude, effondrement de la foi, des libertés, de l’honneur, et Si vous ne vous accrochez pas à la Croix, votre ultime salut, vous en arriverez à imiter les fauves enragés par la faim et la colère : vous vous dévorerez les uns les autres et vous croirez vous rassasier en tuant les serviteurs de Dieu.         

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404> Mais vous ne parviendrez qu’à détruire le Bien qui fleurit encore parmi vous et à devenir des hyènes à l’aspect humain, des démons à visage humain.    

 Mais n’entendez-vous pas crier la voix de Dieu dans vos consciences ? Ne l’entendez-vous pas qui tonne dans les Cieux, vous appelant encore une fois pour vous sauver ? Non, vous ne l’entendez pas. Et le pire dans le malheur, c’est que même ceux qui devraient avoir l’habitude de la percevoir et de la reconnaître ne l’entendent plus. Leur habit est consacré, mais leur cœur ne l’est plus. Ils sont sourds. Et s’ils n’entendent pas, comment peuvent-ils faire entendre ?

 Prenez garde, je vous le dis encore une fois. Observez les signes, vous, les lecteurs des livres de Dieu et vous, simples fidèles. Les signes sont terribles. Éloignez-les avec la Croix. Sortez la croix et mes effigies. Chassez Satan avec le Christ Vainqueur. Ayez foi. Ayez foi. Mourez de ne pas avoir foi. Je voudrais que vous bénissiez chaque région, chaque province, chaque ville avec moi Rédempteur. Non avec des fêtes. Ce n’est pas le moment. Mais avec de vraies adorations et de pures bénédictions pour vous libérer de celui qui fait des possédés de vous et de vos maîtres de maintenant et d’avant".

 Jésus me fait comprendre qu’il désirerait qu’on adresse des prières aux représentations du Rédempteur. Pour cette région, au saint Visage. Mais sans fêtes. De ville en ville, de village en village, de bourgade en bourgade.



C’est une vraie torture que d’avoir à écrire certaines pages douloureuses. Je sens mes nerfs se recroqueviller. Mais que faire ? 

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Fiche mise à jour le 07/01/2020.

 



[1] Le livre d'Abdias ne comporte qu’un seul chapitre de 21 versets. C’est une vision prophétique de la chute d'Edom, une nation installée dans les montagnes, dont le père fondateur est Esaü (parallèle avec le Piémont d’où vienne les dirigeants italiens). Abdias décrit une rencontre avec Dieu qui dénonce l'arrogance d'Edom et ses actions violentes contre son pays frère, la maison de Jacob (parallèle avec le Vatican). La vision projette également la chute de Jérusalem livrée aux mains des envahisseurs étrangers et la colère de Dieu contre Edom pour avoir tiré profit du malheur des Juifs de Juda, scellant ainsi sa perte. Le dernier aspect de la vision porte sur la restauration d'Israël, perçu comme un lieu saint, au détriment de la lignée Édomite qui prendra fin. La prophétie d’Abdias rappelle par ailleurs que le jugement de Dieu concerne toutes les nations: "Il est proche le jour de Yahweh, pour toutes les nations; comme tu as fait, il te sera fait; ton œuvre retombera sur ta tête. Car, de même que vous avez bu sur ma sainte montagne, toutes les nations boiront continuellement; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme n'ayant pas été. Mais sur la montagne de Sion il y aura des réchappés; elle sera un lieu saint, et la maison de Jacob rentrera dans ses possessions (versets 15-17)".

[2] Région du nord-ouest de l'Italie, dans laquelle se trouve la ville de Turin. Voir plus de détails en ligne

[3] Le Saint Suaire, qui est gardé dans la Cathédrale de Turin.

[4] C'est aussi la région d’origine de la famille royale des Savoie.

[5] Sans doute une référence aux accords du Latran (1929) par lesquels le Vatican renonçait à ses possessions territoriales en contrepartie de la reconnaissance du catholicisme comme religion d’État. Cela n’empêcha pas le gouvernement fasciste de s’attaquer à l’Action catholique (1931) entrainant la condamnation du régime par Pie XI (Non abbiamo bisogno {it}).

[6] On ne peut que penser au Padre Pio, une des grandes figures de sainteté du XXe siècle, condamné par le Saint-Office. Le 31 mai 1923, il émet un décret exhortant les fidèles à ne pas croire aux faits surnaturels liés à la vie de Padre Pio et à ne pas aller à San Giovanni Rotondo. Ce décret fut repris le 5 juillet 1923, dans les Acta Apostolicae Sedis, recueil officiel des décisions du Saint-Siège.

[7] Cf. Abdias, verset 7.