L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du lundi 19 juillet 1943.


Don de la Parole aux purs et aux convertis.


 










 

 

167> Jésus dit :   

 "Que le don que je t’ai fait ne t’induise jamais à l’orgueil, te faisant croire que tu es quelque chose que tu n’es pas.      

Tu n’es rien d’autre qu’un porte-parole et un canal dans lequel coule la vague de ma Voix, mais comme je t’ai prise toi, je pourrais prendre n’importe quelle autre âme. Le simple fait de la prendre la rendrait capable d’être canal et porte-parole de la voix du Christ, car mon toucher opère le miracle. Mais toi, tu n’es rien. Rien de plus qu’une amoureuse. 

 Mes porte-paroles se trouvent ou parmi les purs ou parmi les pécheurs réellement convertis.    

Regarde le noyau des apôtres. À qui ai-je donné le pouvoir
[1] ? À Pierre.         

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168> Cet homme qui était venu à moi au sommet de sa virilité après avoir vécu les erreurs et les passions de la jeunesse et de la maturité, Pierre qui était encore tellement homme, après trois ans de contact avec moi, qu’il était capable de violence et de reniement. 

À qui ai-je donné la révélation et la Révélation
[2] ? À Jean, à cette chair qui jamais ne connut de femme, et qui était prêtre avant même de l’être. Il était pur et amoureux.

À qui ai-je permis de toucher mes membres divins très purs avant et après la résurrection
[3] ? À Marie de Magdala et non à Marthe.    

Pierre et Marie les convertis. Jean le pur. C’est toujours comme ça. Cependant, à Pierre en qui se nichait l’orgueil de lui-même —‘Maître, même si tous devaient te trahir, moi, je ne te trahirai pas’
[4]— je n’ai pas donné autant qu’à Jean. Et Pierre, déjà mûr et chef du noyau, dut demander à Jean — un garçon par rapport à lui — de me demander qui était le traître [5]. Et ce fut à Jean que je révélai les temps derniers, et non à Pierre, le chef de mon Église.       

 Je parle où je veux. Je parle à qui je veux. Je parle comme je veux. Je ne connais pas de limitations.      

Les seules choses qui imposent une limitation
, laquelle ne me limite pas moi, mais entrave la venue de ma Parole, ce sont l’
orgueil et le péché. Voilà pourquoi ma Parole, qui devrait se répandre des profondeurs du Ciel sur toute la création et former tous les cœurs marqués de mon signe, trouve si peu de canaux dans toutes les catégories. Le monde, catholique, chrétien ou d’une autre foi, est mû par deux moteurs : l’orgueil et le péché. Comment ma Parole peut-elle entrer dans ce mécanisme aride ? Elle en serait broyée et offensée.   

Soyez des Jeans et des Maries, et vous deviendrez la voix de la Voix. Extirpez le péché et l’orgueil. Cultivez la
charité, l’humilité, la pureté, la foi, le repentir. Ce sont les plantes sous lesquelles le Maître s’assied pour instruire ses brebis.

 Être mon porte-parole signifie adopter une austérité telle qu’aucune règle monastique n’impose. Ma présence, comme rien d’autre au monde, impose une discrétion surnaturelle, la maîtrise de soi, le détachement des choses, l’ardeur d’esprit, d’âpres pénitences, la générosité de la douleur, une foi vive.       

C’est un don. Mais il sera retiré si celui qui l’a reçu sort de l’esprit et se souvient qu’il est de chair et de sang.           

C’est une souffrance. Mais si c’est une souffrance qui broie la chair et le sang, elle porte en elle une veine d’une telle douceur qu’en comparaison, la manne des anciens Hébreux est une absinthe amère.        

C’est une gloire. Mais ce n’est pas une gloire de cette terre."



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Fiche mise à jour le 23/10/2018.

 



[1] Cf. Matthieu 16, 17-18

[2] Cf. Apocalypse 1,1

[3] Cf. Luc 7,38, Jean 12,3 et Jean 20,17

[4] Cf. Matthieu 26, 33-35

[5] Cf. Jean 13,24