L'œuvre
de Maria Valtorta |
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des "Cahiers" >> Sommaire de juin 1943 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du lundi 14 juin 1943. Je sais récompenser ceux qui me
suivent jusque dans la douleur Le
courage de Jean, le seul qui entra dans le Cénacle à la suite de son Maître
Le
secret de la douleur La stigmatisation n’est pas
toujours sanglante Les œuvres des victimes volontaires
sont inscrites dans mon Cœur Il y'a des choses qu'on accepte et
qu'on explique pas Prie, offre et souffre beaucoup
pour mes prêtres Le
relâchement de la vie chrétienne constaté chez les prêtres J’ai pitié de vous, troupeaux sans bergers Plus il y aura de vrais prêtres
dans le monde et moins le temps de l’Antéchrist sera long et cruel. |
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73> Après la Communion. |
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[1] Ce passage est à rapprocher de la "Supplique" du Rédempteur
adressée par l’intermédiaire d’Amélie de Gibergues. Ces catéchèses ont été
regroupées dans "Cum Clamore Valido"
(Office français du livre, 1943) :
"Il me faut des âmes consacrées qui me soient de vraies épouses
corédemptrices.
Je n’en ai pas assez, il m’en manque.
Donnez-Moi ces âmes, Soyez de ces âmes. Mon cœur vous attend. Mon Cœur vous
supplie.
Mais sachez bien ceci : Époux crucifié, J’épouse en crucifiant.
Un vrai cœur d’épouse est la proie de l’époux. Il bat à l’unisson du cœur de
l’époux, aimant tout ce qu’il aime.
Ainsi mes âmes consacrées doivent se perdre en Moi, se laisser prendre et
consumer par Moi et pour Moi.
Elles doivent, comme Moi, avoir une soif ardente du Salut des âmes et de la
Gloire de Mon Père ; aimer comme Moi, la Croix et les souffrances rédemptrices".
[2] Voir la note [4] dans la dictée du 7 juin.
[3] "Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment
lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors
et il est piétiné par les gens." Cf. Matthieu 5, 13
[4] Ste Marie-Madeleine de Pazzi, carmélite (1566-1607). Le Père G.M.
Roschini la considérait, avec Maria Valtorta, comme l’une des 18
plus grandes mystiques mariales.
O Verbe, tu es vraiment admirable dans l'Esprit Saint, car c'est lui qui te fait
entrer dans l'âme Si bien que celle-ci s'unit à Dieu, savoure Dieu, ne trouve
aucun goût à rien en dehors de Dieu. Et le Saint-Esprit qui vient dans l'âme
est marqué du sceau précieux du sang du Verbe ou de l'Agneau immolé; bien plus,
ce sang l'incite à venir, bien que l'Esprit se meuve
de lui-même et désire venir dans l'âme.
Cet Esprit pénétrant est aussi en soi la substance du Père et du Verbe, il
procède de l'essence du Père et du bon plaisir du Verbe, et il vient dans l'âme
comme une source qui la submerge. De même que deux fleuves jaillissants se
mêlent de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand,
c'est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l'âme pour s'unir à
elle. Il faut que l'âme, qui est la plus petite, perde son nom et s'abandonne à
l'Esprit. C'est ce qui se produira Si elle se tourne vers l'Esprit pour ne
faire plus qu'un avec lui.
Cet Esprit, dispensateur des trésors qui sont dans le sein du Père, et gardien
des conseils qui se tiennent entre le Père et le Fils, se répand dans l'âme
avec tant de douceur qu'on ne le perçoit pas et que peu d'hommes l'estiment à
sa véritable grandeur. Par son poids comme par sa légèreté, il se rend dans
tous les lieux qui sont aptes et disposés à le recevoir. Par ses fréquentes
paroles et dans un profond silence, il se fait entendre de nous. Par l'élan de
l'amour, lui qui est à la fois immobile et très mobile, il s'introduit en tous.
Tu ne résides pas, Esprit Saint, dans le Père immobile, ni dans le Verbe, et
pourtant tu es toujours dans le Père et dans le Verbe, et en toi-même, en tous
les esprits bienheureux et en toutes les créatures.
Tu es nécessaire à la créature à cause du sang répandu par le Verbe Fils
unique, qui s'est rendu nécessaire à sa créature par l'emportement de son
amour.
Tu te reposes dans les créatures qui se disposent à recevoir en elles, par la
communication de tes dons, une ressemblance exacte et pure avec toi.
Tu te reposes en ceux qui accueillent en eux l'effet du sang du Verbe et se
rendent dignes d'être ta demeure.
Viens, Esprit Saint. Qu'elle vienne, l'union du Père, et le bon plaisir du
Fils. Esprit de vérité, tu es la récompense des saints, le soulagement des âmes,
la lumière des ténèbres, la richesse des pauvres, le trésor des amants, le
rassasiement des affamés, le réconfort des voyageurs; enfin tu es celui en qui
sont contenus tous les trésors.
Viens, toi qui, par ta descente en la Vierge Marie, as réalisé l'incarnation du Verbe; opère en
nous par la grâce ce que tu as opéré en elle par grâce et par nature.
Viens, toi qui es la nourriture de toute chaste pensée, la source de toute
bonté, le comble de toute pureté. Viens, et absorbe en nous tout ce qui nous
empêche d'être absorbés par toi (Les huit
jours de l’Esprit saint).
[6] Boue liquide et sale
[8] Cf. Matthieu 25, 23