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Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de janvier 1944

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 8 janvier 1944.


La lutte antagoniste de Dieu et de Satan dans les âmes.

 




















25> Jésus dit :     

 "Parmi les nombreuses choses que le monde actuel nie, bouffi d’orgueil et d’incrédulité comme il l’est, il y a la puissance et la présence du Démon. En toute logique, l’athéisme qui nie Dieu nie aussi Lucifer, cette créature de Dieu rebelle contre lui, l’adversaire de Dieu, le Tentateur, l’Envieux, le Malin, l’Infatigable, le Simulateur de Dieu. 

 Je vous ai déjà dit
[1] ce qui suit : Satan est devenu tel par péché d’orgueil — même maintenant que, des royaumes du Très haut auxquels il a osé s’en prendre, il a été précipité dans le profond abîme où ne sont que ténèbres et horreur —; il a voulu instaurer dans ces profondeurs une copie de la cour céleste et avoir ses propres ministres et ses anges, ses sujets et ses fils; lorsqu’il se manifeste, il se déguise en esprit de lumière en recouvrant son aspect et sa pensée de créature la plus abjecte par de fausses parures copiées du Très haut pour vous induire en erreur.  

 Mais ceux dont l’esprit est réellement vivifié par la grâce sentent que cela sonne faux; leur regard va au-delà des apparences et ils reconnaissent par intuition spirituelle le Séducteur derrière le fantôme qui se montre à eux. Naturellement, cela se produit chez ceux que les trois vertus protègent par une sainte défense et que la grâce vivifie.    

Les autres — non seulement les athées qui nient, mais aussi les tièdes qui somnolent, les indifférents qui n’observent pas, les distraits qui ne réfléchissent pas, les imprudents qui foncent tête baissée comme des fous —, tous ceux-là ne peuvent reconnaître Satan sous son apparence inoffensive ou hypocrite, et ils se laissent tromper.        

Vous, mes enfants qui périssez parce que vous niez toujours tout, ne niez pas l’existence de Satan. Ce n’est pas une fable de bonnes femmes ni de la superstition moyenâgeuse. C’est la réalité vraie.   

 Satan existe. Il agit inlassablement. Dans les cieux, Dieu fait le bien inlassablement. Dans l’abîme, Satan fait le mal inlassablement. Les mots du psaume ne sont pas qu’une belle phrase pieuse
[2], pas plus que la parole de l’apôtre[3]. Tel un lion rugissant, Satan rôde autour de vous et, dans les ténèbres, il œuvre pour vous gagner à lui.   

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26>  Pourtant, actuellement, votre incrédulité, votre indifférence, votre athéisme lui permettraient d’agir en pleine lumière, ouvertement, puisque vous lui ouvrez toutes grandes les portes de votre âme et que, poussés par vos désirs immodérés, vous lui dites : "Entre. À condition d’obtenir ce que je veux maintenant sur la terre, je fais de toi mon seigneur." S’il n’en était pas ainsi, vous n’auriez pu parvenir à la forme de vie que vous avez atteinte et qui fait horreur à Dieu et à ses saints, à ses serviteurs et à ses enfants.           

Mais rappelez-vous que, métaphoriquement, artificiellement ou réellement, Satan agit sournoisement dans les ténèbres. Il vous circonvient par des méandres et des subtilités de serpent pour vous attirer dans un guet-apens au cœur de la brousse. Même s’il vous voit déjà si éloignés de Dieu, il n’ose encore se montrer face à face et vous dire: "C’est moi. Suis-moi", car il sait que vous êtes vils dans le mal comme dans le bien. Après une telle rencontre explicite, peu encore d’entre vous auraient l’audace de lui dire : "Je viens." Vous êtes hypocrites jusque dans le mal et, tout en désirant son aide, vous n’osez avouer votre désir. 

 Mais Satan n’a pas besoin de paroles. Comme le mien, son regard lit dans votre cœur. Tout comme moi, je vois votre avidité de satanisme, il la voit également et il agit.       

Après avoir essayé de détruire le Christ en le tentant
[4], l’Eglise en lui faisant traverser des périodes obscures, le christianisme par des schismes, la société civile par les sectes, désormais, à la veille de sa manifestation préparatoire à la finale[5], il tente de détruire vos consciences après avoir déjà anéanti votre pensée. Oui, anéanti. Anéanti non pas comme capacité à penser en hommes, mais en fils de Dieu. Le rationalisme, la science coupée de Dieu ont détruit votre pensée en tant que dieux, et désormais vous pensez comme la boue peut le faire : au niveau de la terre. Vous ne voyez pas le sceau de Dieu gravé sur les choses que votre œil regarde. Pour vous, il s’agit seulement d’astres, de montagnes, de pierres, d’eaux, d’herbes, d’animaux. Pour le croyant, ce sont là des œuvres de Dieu et, sans en demander davantage, il se plonge dans la contemplation et la louange du Créateur devant les innombrables signes de sa Puissance qui vous entourent, qui rendent belle votre existence et vous sont utiles pour vivre. 

 Or Satan s’en prend aux consciences. Il offre le fruit d’antan
[6] : plaisir, avidité de savoir, orgueilleux et sacrilège espoir d’obtenir, en mordant dans la chair et dans la science, d’être des dieux. Le plaisir vous transforme en bêtes dévorées par la luxure, repoussantes, malades, condamnées aux maladies de la chair et à la mort de l’esprit dans cette vie comme dans l’autre[7]. L’avidité de savoir vous livre à la main du Menteur puisque, poussés par la soif illicite de connaître ce qui relève des mystères de Dieu en tentant de lui imposer votre volonté de connaître, vous faites en sorte que Satan puisse vous séduire par ses erreurs.   

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27>  Vous me faites à la fois pitié et horreur. Pitié, car vous êtes fous. Horreur, car vous voulez l’être et marquer les chairs de l’âme du signe de la Bête en refusant la Vérité pour le mensonge.         

Pouvez-vous donc croire que Satan vous sert ? Non. Il est bien plus facile que Dieu vous accorde ce que vous demandez, si c’est quelque chose de licite, qu’à Satan de vous le donner. Satan se fait servir. Et je vous assure que, en échange d’une heure, il vous réclame toute votre vie, et pour un triomphe : toute l’éternité.      

Pouvez-vous donc croire qu’il suffit de dire: "Je veux" pour que Dieu veuille? Non. Dieu veut ce qui est bon pour vous, et non pas tout ce que vous voulez.         

 Pouvez-vous imaginer que, sur votre ordre, Dieu et ses ministres vont venir à vous ? Non. Seule une vie chaste et pieuse, seule une vie couronnée des trois flambeaux de la foi, de l’espérance et de la charité
[8], seule une vie défendue par les autres vertus pratiquées[9] contre Satan, contre le monde et contre la chair, seule une vie vécue selon ma Loi et mon enseignement tel qu’il se trouve dans les quatre évangiles, le même depuis vingt siècles — et il le restera tant que la terre et l’homme dureront —, seule une vie "chrétienne ", c'est-à-dire semblable à celle du Christ, faite de respect, d’obéissance, de fidélité au Père, de générosité constante, obtiennent à votre esprit cette purification, cette sensibilité qui vous permettent de recevoir Dieu et ses ministres d’une manière si sensible qu’elle vous donne la joie de la vision et la joie de la parole simplement inspirée ou réellement prononcée.           

 Je l’ai dit : "On ne peut servir à la fois Dieu et Satan
[10]". Non. Là  où l’un se trouve, l’autre ne s’y trouve pas. Votre vie est un signe de Dieu et votre vie est un signe de Satan.         

Quand vous êtes capables de réflexion — en admettant que vous ayez encore un coin de votre âme libre de la possession qui tue —, examinez-vous, examinez vos œuvres, les inspirations que vous recevez. Si vous voyez qu’elles sont honnêtes — même sur le seul plan humain —, dites : "Il est possible que la puissance de Dieu s’y trouve." Si en revanche, elles sont contraires à la morale humaine et aux antipodes de la morale surnaturelle, dites: "Dieu ne peut pas être là, c’est son Ennemi."           

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28>  Souvenez-vous, vous qui êtes déjà corrompus au point d'avoir embrassé cette néfaste religion que j’appelle "satanisme" — cette parodie de la religion qui est sacrilège et crime —, souvenez-vous que je n’ai nul besoin de ténèbres, de solitude, de magnétismes pour venir. Je suis la Lumière et mes saints sont lumière. Je ne crains ni le soleil ni la foule. Je sais ravir du milieu d’une foule et me montrer Soleil dans le soleil[11].

Mes disciples peuvent dire combien ma venue auprès d’eux est simple, douce, spontanée et absolue, comme je les emporte au-delà de ce qui les entoure pour les plonger dans cette lumière et ce son qu’est le ciel venu à eux.      

Ils peuvent dire comment, après chaque contact, ils sentent leur matière perdre du poids et acquérir de la spiritualité, comment leur chair meurt un peu plus après chaque fusion, et combien je vis toujours plus fortement en eux. Moi, le vainqueur de la chair qui est l’instrument de Satan, et par conséquent le vainqueur de Satan.    

Ils peuvent dire comment, renouvelés toujours plus profondément, ils meurent mystiquement chaque fois et renaissent toujours plus spiritualisés.

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Ils peuvent dire quelle paix, quelle sérénité, quel équilibre est en eux, mais aussi quelle intelligence, quel amour, quelle pureté. Non pas humaine, mais encore plus que surhumaine. Tout cela est mien, car je deviens eux et ils deviennent moi. La créature n’existe plus. Moi, j’existe. Ils sont une goutte de sang dans mon cœur. C’est moi qui vis, qui règne, et j’en fais des dieux parce que je les assimile à moi.           

Ce que Satan ne donne pas et ne peut donner: devenir semblable à Dieu, moi je le donne à ces disciples car je les dissous en moi et je les divinise par cette fusion".       

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Fiche mise à jour le 23/11/2019.

 



[1] Le 19 juin et le 22 août 1943,

[2] Psaume 108 (hébreu 109) : La bouche de l'impie, la bouche du fourbe, s'ouvrent contre moi … Ils me rendent le mal pour le bien, ils paient mon amitié de leur haine.

[3] 1 Pierre 5, 8. Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

[4] Cf. Matthieu 4, 1-11Marc 1, 12-13Luc 4, 1-13.

[5] Le temps de l’Antéchrist : Cf. 2 Thessaloniciens, chapitre 2.

[6] Cf. Genèse 3, 1-5.

[7] Cf. 2 Timothée 3, 1-5 : "Sache-le bien : dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. En effet, les gens seront égoïstes, cupides, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, révoltés contre leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, implacables, médisants, incapables de se maîtriser, intraitables, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu ; ils auront des apparences de piété, mais rejetteront ce qui fait sa force".

[8] Les vertus théologales, ainsi dénommées parce qu’elles ont Dieu comme objet.

[9] Les vertus cardinales : la prudence, la justice, la force et la tempérance. Ainsi dénommées parce qu’elles orientent toutes les autres. Voir le Catéchisme de l’Église catholique.

[10] Cf. Matthieu 6, 24 - Luc 16, 13.

[11] Exemples : danses du soleil à Fatima et Medjugorje.