La victoire ne dépend pas de la puissance de l’armée, mais de la force qui
vient du ciel (1M 3). Nécessité d’agir comme Dieu: aimer son prochain même
s’il nous offense. La signification de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

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1 Maccabées
3, 18.19.21 .
21> Jésus dit:
"Bien souvent
je vous ai dit — et je vous le répète aujourd’hui encore, en ce jour de la
manifestation du Christ —, que lorsque Dieu est avec vous, toutes les forces de
la Terre réunies ressemblent à une fumée qu’un vent impétueux disperse .
La puissance ne se trouve pas dans les armes ni dans le nombre des soldats.
La puissance est du côté qui a Dieu avec lui. Et Dieu est présent là où se
trouvent une vie honnête, l’amour du Seigneur, un droit juste.
Il est vain d’espérer que Dieu puisse être là où les péchés dépassent les limites
que ma miséricorde admet. Et si elle les admet, c’est que je me rappelle
avoir été homme et avoir subi les assauts de l’Ennemi, et les avoir vaincus
parce que je ne faisais qu’un avec la volonté du Père, qui ne veut pas que
l’homme se perde mais qu’il remporte la victoire pour être sauvé. Dieu ne se
trouve pas là où, au nom de quelque autorité arrogante, l’on se permet abus
et injustices. Dieu ne se trouve pas là où il n’y a pas d’amour pour lui, et
il n’y a pas d’amour là où l’on mène une vie de péchés, sans charité envers
son prochain.
Ne mentez pas en prétendant : "J’aime Dieu mais je ne peux aimer
mon prochain, parce qu’il m’a fait ceci ou cela." Non. Vous n’aimez pas .
Si vous vous étiez
nourris de charité jusqu’à en faire votre chair et votre sang, vous ne
pourriez distinguer et séparer, et vous passeriez sans rupture d’un amour
sublime pour Dieu à un saint amour de votre prochain. Si la charité était
vive en vous, elle recouvrirait comme un manteau divin les misères de vos
frères et elle vous ferait voir en eux de petites copies de Dieu dont, tout
comme vous, ils sont les enfants. Si vous faisiez de la charité votre vie,
vous seriez tout heureux d’aimer ceux qui ne vous aiment pas, conscients que
c’est ainsi que vous atteindrez l’amour parfait; en effet, ce dernier n’agit
pas dans l’espoir d’obtenir une récompense de la part de ceux qui le
reçoivent, mais en croyant avec une foi absolue que le Dieu bon note vos
affections et les change en richesses éternelles que vous trouverez à votre
entrée dans le Royaume.
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21> Qu’est-ce que j’ai
fait et qu’est-ce que je fais encore pour vous? Est-ce que j’aime seulement
ceux qui m’aiment? Non, j’aime aussi ceux qui m’offensent , d’un amour douloureux. Je vous ai aimés avant même que
vous n’existiez, et bien que je connaisse les offenses que vous alliez me
faire. Si j’ai une prédilection céleste pour ceux qui m’aiment puisqu’ils
consolent mon cœur, j’ai, pour vous qui me faites souffrir une surabondance
de miséricorde . Comme d’une source inépuisable, je déverse sur vous une
vague d’amour afin de vous appeler à moi, de vous sauver pour moi, de vous
donner cette joie que vous ne pouvez trouver qu’en moi seul, dans l’espoir de
pénétrer en vous, d’attendrir votre dureté et de vous rendre bons, vous qui
êtes les enfants qui m’ont tant coûté mais qui ne veulent pas croire en moi.
Ne refusez pas la main qui se tend à vous, cette main qui a connu la douleur
d’être transpercée mais qui souffre bien plus d’être repoussée. La plaie de
ma main transpercée m’aurait paru bien douce si j’avais su qu’elle vous
apporterait le salut. De même, mes blessures infinies m’auraient semblé des
caresses, les épines des baisers, la croix une embrassade, si ma pensée qui
voit tout avait su que mon sacrifice entraînerait la rédemption de tout le
genre humain. Mais maintenant ma main tombe de fatigue sous le poids de tant
de miséricorde que je ne peux déverser.
Les prières des
saints m’offrent l’or et l’holocauste des victimes, l’encens; mais la myrrhe,
la myrrhe si amère, c’est vous qui me la donnez en ne m’aimant pas, par votre
manque d’amour, vous me faites goûter une seconde fois au calice de
Gethsémani et à l’éponge du Calvaire. Ils sont très précieux, l’or et
l’encens déposés à mes pieds qui ont marché volontairement à la mort pour
vous. Mais il y en a peu, peu, trop peu par rapport aux tas de myrrhe dont la
Terre est recouverte et du haut desquels Satan rit et se gausse de moi, qu’il
croit vaincu par l’inutilité du sacrifice.
Cependant je ne suis pas vaincu. Les vaincus seront toujours et seulement les
serviteurs de Satan. Moi et ceux que j’ai sauvés, nous serons éternellement
victorieux et, de notre gloire paisible, éclatante et éternelle, nous verrons
disparaître dans la mort éternelle ceux qui auront été abattus par le saint
et terrible Nom qui est le mien.
Mes enfants qui
m’aimez encore, n’ayez pas peur . Je suis le Sauveur. Et vous qui, sans me haïr, ne savez
pas aimer, secouez-vous et venez à moi. Je vous appelle à rejoindre mon
signe. Venez. Croyez. Purifiez-vous, enflammez-vous, espérez. Terrassez vos
ennemis spirituels et matériels par l’épée de l’amour."
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