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Texte original

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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du jeudi 4 novembre 1943.

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Maria Valtorta n’a pas de culture biblique  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Pour l’enseignement de la Bible, elle se met à l’écoute de Jésus  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Maria Valtorta pense sa mort prochaine  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Les docteurs de la science sacrée trop souvent emplis de simple érudition humaine  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF L’érudition humaine étouffe la charité  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF La Parole qui n’a point besoin d’érudition humaine pour être comprise, mais d’amour et d’un esprit pur.  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Les âmes n’ont pas besoin de science, mais de lumière  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Commentaires de Sagesse 10, 1 : Dieu ne vous jette pas, nus et abandonnés, sur les voies de la ruine en vous laissant seuls.  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Reconnaissez-moi comme Père et non comme roi inexorable  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Depuis un siècle j’augmente mes manifestations pour vous ramener sur ma voie  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Dans ma justice, qui ne peut rester passive, je suis encore indulgent.


La culture biblique de Maria et la façon dont Jésus lui commente des passages des Écritures.

Importance de ne pas contaminer la pensée de Dieu par la pensée humaine et de ne jamais la trahir.

Depuis un siècle j’augmente mes manifestations pour vous ramener sur ma Voie.

 




















435>  Pour ce qui est de votre souhait[1] que je vous dise ce que je connais des Saintes Écritures[2], je peux vous assurer formellement de connaître uniquement les quatre Evangiles. Je les connais par cœur et depuis des années. De plus, j’ai lu une fois, il y a treize ans ou plus, le Cantique des Cantiques dans une version protestante que j’ai, par la suite, remise au curé d’alors de la paroisse de Saint Paolino[3], feu Monseigneur Guidi. J’ai aussi lu, dans un livre de culture, les Proverbes de Salomon. Et mes connaissances en la matière s’arrêtent là.       

Lire la Bible pour moi, c’est comme marcher dans un monde inconnu et qui me resterait impénétrable, car par moi-même, je n’en comprends que la signification superficielle et celle des commentaires dans les notes au bas des pages dont je remarque qu’ils sont différents de ceux que fait le Maître (Jésus).     

Quand j’étais à l’école, on m’avait fait étudier l’Histoire Sainte dans un petit texte adapté à notre âge, et vous savez que les textes de ce genre sont toujours réduits au minimum. Je me souvenais des points saillants, plus des noms que des faits, et j’avoue qu’en dehors d’Adam, d’Ésaü, de Moïse, de Lot, de Ruth, d’Esther et de quelques autres, je ne me souvenais plus de rien. Un vrai petit âne, il n’y a pas de doute ! Quant au Nouveau Testament, outre les Évangiles, je connaissais les passages cité dans les épîtres
[4], et c’est tout.           

Même maintenant que j’ai la Bible à ma disposition, parce que vous y avez pensé
[5], je ne suis pas allée, par ordre surnaturel, au-delà d’Esther[6]. Et je vous avoue que beaucoup de pages des Rois et des Chroniques m’ont fait bâiller, tandis que j’ai beaucoup aimé Tobie. Après, j’ai été tellement prise avec le Maître que je n’ai pas pu avancer dans l’ordre, si bien que j’ai échoué au chapitre 13 de Job[7]. Le reste, à l’exception des points que le Maître (Jésus) m’explique au fur et à mesure, est pour moi parole inconnue. 

 Comme je le disais
[8], les jours où Jésus se tait et où, avec la confiance de l’amour, je l’invite en ouvrant ici et là le Livre, je ne m’arrête même pas à lire. Je regarde un passage et si je sens que Jésus me donne un signe qu’il va parler, je m’arrête, sinon j’ouvre ailleurs jusqu’à ce qu’il parle. Si après trois ou quatre tentatives au plus, à des points différents ouverts au hasard parmi les 1838 pages du Livre, je comprends qu’il ne veut pas parler, je me résigne à lire par moi-même le passage où je me suis trouvée, et qui est maintenant la page 729[9].        

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436> Je ne pourrais pas donner plus de détails et être plus obéissante. Et je l’ai été au milieu de beaucoup d’obstacles qui vont des interruptions incessantes aux vertiges provoqués par mon état que le médecin a jugé hier comme étant très grave. L’état des poumons et du cœur justifie toutes les craintes humaines. Et toutes les joies surnaturelles pour moi[10].         

 Je sais que mon pouls est très faible, filiforme, arythmique et à la baisse. Je le sens. Je n’ai pas été infirmière pour rien
[11]. Je sais que la paralysie peut me saisir d’un moment à l’autre. Je sais que les vertiges et les collapsus sont causés par l’anémie cérébrale et l’atrophie cardiaque. Je sais que je respire avec seulement la moitié de mon poumon gauche et que mon poumon droit est comme une branche sèche. Je sais tout[12]. Mais ce sont là mes richesses et les sources de ma paix.         

Pour ce qui est du passé, je m’en remets à la Miséricorde de Dieu. Pour le présent, je m’en remets à son secours. Quant à l’avenir, la perspective d’aller bientôt rejoindre Celui que j’aime brille devant moi tel un soleil joyeux
[13]. Chaque aggravation n’a donc rien de funèbre, mais sonne plutôt comme une cloche un jour de fête, m’annonçant l’approche de mon entrée dans la Vie.   


9h30 (après avoir fini d’écrire mes impressions).  

Jésus dit : 

 "Tu as bien dit
[14] : C’est mâcher de la paille[15], et je veux que tu te nourrisses de blé naturel. La paille ne nourrit pas, elle remplit sans nourrir. Il en est ainsi d’une grande partie de la science.     

Ce qui est toujours un danger dans toute science est même pernicieux lorsqu’il s’agit de la science des choses de Dieu. Mais c’est comme ça maintenant. Les docteurs de la science sacrée oublient trop souvent ce dont ils traitent, qui ils servent et de quelles puissances ils parlent. Ils oublient aussi à qui ils s’adressent et les conséquences de leur enseignement, lesquelles, comme des vagues, se propagent au large après avoir frappé directement les premiers qui les lisent. Ils pourraient être des "lumières" : ils sont de la fumée qui voile la lumière même là où elle se trouve.     

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437>  Ils aiment faire étalage d’érudition humaine. En vérité, je te dis que, s’il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’être sauvé[16], il sera encore plus difficile que soient sauvés un ecclésiastique humainement savant ou quiconque traite de religion avec la science humaine. Non seulement auront-ils à répondre de s’être repus, remplis jusqu’à en déborder, d’érudition humaine, en niant sa place à la science sacrée et en l’expulsant d’eux-mêmes, mais ils auront à répondre du mal incalculable qu’ils ont fait aux autres, en commençant par leurs confrères et leurs consœurs jusqu’aux simples fidèles et aux humains en général.     

En vérité, je te dis que la lumière qui nimbera le front d’un humble croyant, lequel ne sait que dire ses oraisons sans autres vertiges de culture, fera rougir de honte ceux qui, comme Épulon
[17], ont voulu tous les aliments sur leur table en en oubliant un seul, celui de la charité. Et la Charité leur sera fermée, elle sera très avare avec eux. Comme ils furent fermés et avares avec elle.

 Ces savants ne comprennent pas le Cantique
[18] qui voile les amoureux rapports entre Dieu et l’Église et entre Dieu et ses âmes[19]. Ils ne peuvent le comprendre. Seuls les amoureux de Dieu entendent le son de la huitième corde[20], ce son que produit le toucher du doigt de Dieu mû par l’amour. Les autres ont les oreilles bouchées à cette voix céleste qui est la vraie voix, reine parmi les autres voix qui l’entourent comme un chœur et qui sont des voix pour les sens humains. Les savants ne comprennent pas cela : ils érigent une nouvelle Babel là où s’élève, telle la tige d’une chandelle mystique, la Parole qui n’a point besoin d’érudition humaine pour être comprise, mais d’amour et d’un esprit pur. Et ceux pour qui l’Amour se fait Pain, se fait Voix, se fait Lumière ne les comprennent pas à leur tour.

Otez les franges
[21] et les phylactères[22] dans lesquels vous vous pavanez et habillez-vous d’une simple tunique de pur lin et ceignez-vous la taille d’une écharpe pourprée. Ce fut le vêtement du Christ Maître : qu’il soit le vôtre. La pureté, ô porteurs de la religion, que la pureté soit votre vêtement. Pureté de la chair double pureté du cœur, triple pureté de la pensée.         

 Ne distribuez pas, à ceux qui vous demandent la pensée de Dieu, une pensée contaminée par le fait qu’elle est détachée de Dieu et saturée d’érudition humaine. Amour, amour, de l’amour en vous et autour de vous. Autour de vous pour que les foules le voient, et en vous parce que l’essence de ce qui rayonne à l’extérieur dépend de ce qui est à l’intérieur. Et vous ne pouvez insuffler ce que vous ne possédez pas, vous ne pouvez parler, d’une voix juste, de ce que vous ne comprenez pas.          

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438> Les âmes n’ont pas besoin de science, mais de lumière. Pour la science, il y a déjà même trop de volumes et trop de savants. Donnez les paroles de la Sagesse aux foules, et donnez-les avec des paroles de sagesse puisées en moi.        

 Et maintenant que nous avons parlé de cela, continue à écrire sur la Sagesse
[23]. J’ai enchâssé cette glose[24] au milieu du commentaire parce que c’est sa place. Je te l’ai accordée après l’obéissance, car l’obéissance me rend bienveillant et plus Maître que jamais. Je veux te tenir par la main comme un enfant sage, et plus tu auras l’âme d’un enfant sage et plus je serai ton Père et Maître.    

"La sagesse garda celui que Dieu fit en premier... elle le tira de son péché et lui donna le pouvoir de gouverner toute chose
[25]".           

Au Paradis terrestre, Adam, pur et obéissant, était instruit directement par Dieu. Lorsqu'Adam se tacha de la faute, il démérita l’enseignement de Dieu. Le dernier soin paternel fut de donner des vêtements aux deux et de leur montrer comment couvrir ce qui désormais était une stimulation pour les sens contaminés. Comment le premier couple aurait-il pu se régler sur Terre si une force spirituelle ne l’avait pas guidé ?

Dieu est toujours un père, enfants qui n’y pensez pas. Et même lorsqu’il frappe, il ne le fait qu’avec bonté et par bonté. Il ne vous jette pas, nus et abandonnés, sur les voies de la ruine en vous laissant seuls. Si vous attirez sur vous le châtiment, il lui unit des secours spirituels. Mais, faits de chair et de sang, vous ne les appréciez pas. Vous voulez seulement ce qui est joie et nourriture de votre chair et de votre sang.  

Adam n’entendit plus la voix de l’Offensé. Mais l’Offensé ne le laissa pas sans lumières, puisqu’il l’aimait comme l’œuvre de ses mains. Il lui donna des lumières d’instinct et des lumières de repentir. Les premières pour sa chair, les secondes pour son âme. Par le repentir sincère, il mérita le salut et par l’instinct, il régna sur les choses.       

Les lumières, qui ne sont autre chose que la Sagesse, furent maîtresses de progrès chez les enfants
[26]. Mais pas chez celui qui, rejetant la Sagesse, écouta l’Erreur, c’est-à-dire Satan qui l’arma du silex avec lequel fut anéanti l’innocent.

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439> La Sagesse instruisit le juste[27] pour qu’il sauvât la descendance de l’homme et les espèces des animaux du châtiment des eaux relâchées sur le monde, lequel était devenu un cloaque.       

La Sagesse enflamma Abraham pour le grand sacrifice et sauva son cœur de père en détresse, comme il sauva le juste et l’obéissant du feu venu du Ciel. 

La Sagesse n’abandonne pas celui qui se confie à elle avec un cœur pur et une pensée droite. Mais elle fuit celui qui veut choisir par lui-même son repas et sa voie : il connaît les sentiers de l’erreur et mange la nourriture de la mort.     

Comme un soleil qui monte toujours plus haut dans la voûte du ciel et resplendit et embrase toujours plus, ainsi la Sagesse, toujours plus haute, brilla pour les hommes qui surent l’aimer. Elle donna le progrès de l’esprit et le progrès de l’intelligence. Elle resplendit dans le miracle du Sinaï, dans lequel elle donna aux humains la Loi qui ne change pas. Puisse maintenant votre dureté vouloir s’ouvrir devant le sang que vous buvez — car en effet les fleuves et les mers de la terre sont devenues de sang, et l’épi et la grappe qui vous donnent le pain et le vin se nourrissent de sang — puisse-t-elle maintenant s’ouvrir pour accueillir la Sagesse de nouveau, comme elle s’ouvrit chez les Hébreux d’Égypte.   

 Cela aussi est un châtiment de ma Miséricorde, mes enfants. C’est vous qui le changez en châtiment de ma Justice. Reconnaissez-moi comme Père et non comme roi inexorable. Faites de moi votre Roi, mais roi d’amour, roi de votre maison, Père, votre père et non Juge.

Et n’êtes-vous pas — vous qui vivez en moi et vous qui vous êtes éloignés de moi — tous tourmentés de quelque façon ? Les premiers par la douleur que vous donnent les humains, les seconds par la douleur que Dieu ne soulage pas ? Ne souffrez-vous pas tous maintenant sur la terre ? La faim touche les neutres aussi, l’hécatombe des épidémies, le danger de nouveaux fléaux menacent tous, même ceux qui sont loin, même les plus neutres.       

Venez à moi pour être sauvés ! Pleurez non seulement de regret pour le bien-être matériel que vous avez perdu, mais pour le remords d’avoir démérité auprès de Dieu. Pleurez, mais pleurez en vous frappant la poitrine, pleurez sur mes mains qui, si elles vous ont frappés, l’ont fait par amour, pour vous réveiller du sommeil morbide dans le­quel vous étiez tombés et dans lequel vous périrez si vous y restez.     

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440>  Cessez d’adorer ceux qui ne sont pas Dieu. N’êtes-vous pas encore convaincus que ce que vous adorez à l’encontre de la Loi devient une punition pour vous ? Ne dites pas que vous ne le croyiez pas, que vous ne le saviez pas. Depuis un siècle, je ne cesse d’augmenter les ‘voix’ et les apparitions, les unes et les autres miracles de ma Bonté, pour vous ramener a ma Voie. Depuis un siècle, j’augmente le poids de mes châtiments pour vous rappeler à ma Loi. Vous ne tenez compte de rien. Et plus Dieu s’éloigne et plus vous vous éloignez au lieu de l’appeler.       

Comment vous appellerai-je pour vous donner un nom exact ? Je vous appellerai ‘Malice’ parce que vous vous êtes remplis de malice, vous vous êtes vendus à la malice.

Non, vous ne pouvez m’accuser de rien. Ce n’est pas moi qui vous détruis. C’est vous qui avez fermé les portes à l’Amour, lequel vous veillait comme un père penché sur le berceau de ses enfants, et avez ouvert les portes à Satan.        

 Dans ma justice, qui ne peut rester passive, je suis encore indulgent. Je vous rappelle, au milieu du grondement des malheurs, que je suis Dieu et qu’il n’y en a pas d’autres que moi. Je vous rappelle que je suis le Puissant et le Parfait et vous êtes la boue qui n’est quelque chose qu’aussi longtemps qu’elle reste sous l’action de la Grâce, rosée sainte qui empêche la boue de devenir poussière. Je vous rappelle que celui qui s’écarte de moi tombe dans les excès et provoque la ruine. Je vous rappelle que la parole et les promesses des humains sont un nuage qui passe et qui souvent se dissipe en éclairs, et qu’il n’y a qu’une parole et une promesse qui sauvent. Celles de votre Dieu. 

Et si, pour appuyer votre thèse de possédés, vous me dites que dans le châtiment les justes
[28] tombent avec les coupables, moi, je vous dis que vous, et non moi, êtes leurs meurtriers, et que je vous demanderai de me rendre compte de leur sang, ô race d’hyènes qui ne vivez qu’en dévorant, ô race de serpents qui passez en étranglant ou qui contaminez de votre venin les esprits et les cœurs.



Non, je ne serai pas sévère avec ceux qui ne savaient pas qui était Dieu. Mais avec vous chrétiens, qui êtes des Judas, je serai d’une impitoyable sévérité.”

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Fiche mise à jour le 02/03/2020.

 



[1] Il s’agit du père Migliorini, son confesseur. Intrigué par les connaissances bibliques dont Maria Valtorta fait preuve, dès les premières dictées, il lui demande de certifier ses connaissances en la matière.

[2] Le texte de Maria Valtorta est la suite du texte précédent (3 novembre), mais elle note la nouvelle date : 4 novembre.

[3] Église San Paolino - Via Sant'Andrea, 221 - Viareggio.

[4] Sous contraintes de sa mère, elle n’assistait qu’aux messes dites "basses", réduites au minimum, sans sermon. Elle ne connaît donc que les épîtres qu’on y lisait à l’époque. Depuis, la liturgie s’est enrichie d’une variété plus grande de textes bibliques, notamment par l’utilisation du cycle triennal des lectures (Année A, B, C).

[5] C’est son confesseur qui lui a donné sa première Bible : elle a 46 ans.

[6] 19ème livre sur les 47 que compte la Bible catholique dans l’Ancien Testament (Bible avant Jésus). Elle n’a donc pas lu beaucoup de prophètes qu’elle commente pourtant à cette époque avec une profondeur étonnante.

[7] 22ème livre.

[8] Dans le texte du 3 novembre.

[9] L’édition qu’utilise l’auteur est la Sacra Bibbia, traduction et commentaire du Père Eusebio Tintori O.F.M., Istituto Missionario Fia Società San Paolo, 1942. La page 729 contient, du livre de Job, les derniers mots du chapitre 11, le chapitre 12 en entier, et les trois premiers versets du chapitre 13.

[10] Comme âme victime, elle obtient des grâces en contrepartie des souffrances offertes. Voir l’histoire de sa vocation.

[11] Pendant la première guerre mondiale.

[12] Voir le détail de ses maladies.

[13] À cette époque, elle pensait sa fin proche et attendait la mort avec sérénité. Elle devra attendre encore 18 ans. Entretemps, elle recevra le don sublime de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé et autres œuvres inspirées.

[14] Dans le texte du 3 novembre.

[15] Il s’agit d’un livre du Père Giuseppe Ricciotti, probablement sa Vie de Jésus-Christ publié en 1941. La critique qui suit est probablement celle de cet ouvrage.

[16] Cf. Marc 10, 25.

[17] Prêtre qui, à Rome, présidait aux festins donnés en l’honneur des dieux.

[18] Sans doute le Cantique des cantiques.

[19] Cette exégèse typologique du Cantique des cantiques était défendue par Bossuet et Dom Calmet. C’est celle que retient le chanoine Osty (page 1359).

[20] Cette métaphore fait référence aux cordes de la lyre et désigne probablement le huitième et dernier chapitre du Cantique. L’amour y atteint son paroxysme : "Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves l’emporter" (versets 6 et 7).

[21] Sans doute les Tsitsits, cordelettes que l’on porte aux coins du vêtement.

[22] Phylactères : boîte contenant des versets de la Torah que l’on s’attache sur le front et sur le bras.

[23] Maria Valtorta ajoute au crayon une référence au chapitre 10, versets 11-12, mais peut-être se réfère-t-elle à Sagesse, chapitres 10, 11 et 12.

[24] Glose : Explication qui éclaircit le sens d'un texte. Terme rarement employé qui connote la difficulté de comprendre. Le mot glossaire en est issu.

[25] Sagesse 10, 1.

[26] Abel et Caïn. La phrase suivante fait référence au meurtre d’Abel.

[27] Noé.

[28] Maria Valtorta ajoute au crayon au bas de la page : Aurait-il voulu faire allusion au Juste, son Vicaire menacé par les bombes deux fois ennemies ?