Nécessité chez le porte-parole du Christ d’humilité et de générosité.
Description de la vision de lumière qu’est le corps glorifié de Marie.
Le saint Nom de Marie.
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288> Jésus dit :
"Parmi ces croyants purs, ces simples et humbles esprits dont je
t’ai parlé hier et à qui j’accorde la possession de la Vérité, je suscite des
âmes spéciales; je les choisis avant leur incorporation à la vie, car je sais
tout des humains qui ont vécu, qui vivent et qui
vivront, et je sais donc à l’avance comment chaque esprit agira sur terre,
méritant ou déméritant .
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289> Et ne dites pas que c’est injuste parce que je ne vous force
pas à mériter. Non : c’est être fidèle à mon œuvre et à ma promesse que de
créer l’être humain capable de se guider et libre de se guider. Je donne les secours,
tous les secours, à mes enfants, mais je ne les force pas à s’en prévaloir
. Je le désire de tout mon amour, mais je respecte le désir de chaque humain.
Dieu a poussé son amour jusqu’au sacrifice de son Verbe pour qu’il vous apportât
la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus. Quel mérite,
auriez-vous à être bons si je vous empêchais d’être mauvais ?
À ces âmes que je choisis,
parce que je sais à l’avance qu’elles seront saintes par amour ou le deviendront après l’erreur par un
repentir sincère et un double amour , je donne donc ce que je ne donne pas aux masses : enseignements
et lumières qui sont une source de
béatitude pour ces mêmes âmes et une direction pour des âmes sœurs moins
éclairées qu’elles car moins fondues à moi.
Cependant, malheur à ces âmes favorites si elles sont
orgueilleuses et avares de mon don. Je n’aime pas les avares et je déteste les orgueilleux .
Les premiers agissent contrairement à la charité parce qu’ils gardent pour
eux ce qui appartient à tous, car je suis le Père de tous et je donne mes
trésors à mes enfants chéris pour qu’ils soient mes aumôniers auprès des
pauvres de l’esprit, et non pour qu’ils conservent ces trésors avidement et à
l’encontre de la charité, tuant ainsi la charité et désobéissant à la volonté
de Dieu. Le seul fait de tuer la charité brise le canal par lequel coulent
vers eux mes paroles et éteint la lumière grâce à laquelle ils en voient la
vérité. Ils déchoient donc de leur mission de porteurs de ma Voix. Ceci
explique pourquoi certaines âmes, à un temps des phares de l’Église,
périssent par la suite dans une grisaille de brouillards pernicieux.
Quant aux orgueilleux, ils sont privés
immédiatement et inexorablement de mon don. En eux, ma parole ne s’éteint
pas lentement, comme une fleur qui meurt sans eau ou un oiseau emprisonné
dans un cachot obscur, comme cela arrive dans le cas des avares. Elle meurt
d’un seul coup comme une créature étranglée. L’orgueil est la quintessence de
l’anti-charité, la perfection de l’anti-charité, et son venin démoniaque tue
instantanément la Lumière dans le cœur.
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290> Alors que je regarde vos faiblesses avec douleur et compassion,
je détourne le regard lorsque je rencontre un orgueilleux. Et savez-vous ce
que c’est que de ne plus avoir sur soi mon regard ? C’est être de pauvres
aveugles, de pauvres fous, de pauvres ivrognes qui vont en chancelant de
danger en danger et qui rencontrent la mort. Voilà ce que c’est de ne plus
avoir sur soi le regard de Dieu, lequel vous protège comme rien d’autre ne
peut vous protéger.
Il fut accordé à ma Mère
sainte et bénie d’être porteuse du Verbe, non pas tant à cause de sa nature
immaculée que de son humilité super-parfaite. Tous les
actes d’humilité humaine ne s’élèvent pas au trésor d’humilité de la Très
Humble qui est toujours restée telle, même, vous comprenez, lorsqu’elle
apprit qu’elle était destinée à être la plus haute de toutes les créatures.
Marie a consolé les Trois divines Personnes, blessées par l’orgueil de
Lucifer et du premier Couple , de son humilité,
surpassée seulement par celle du Verbe.
Ma chère Mère, notre intarissable joie !
Si tu pouvais la voir aujourd’hui au Ciel pendant que tout
le Paradis l’entoure de son amour et chante hosanna à elle et à son Nom
salutaire ! Tu verrais un abîme de
gloire au fond d’un super abîme d’humilité, et la lumière inconcevable de
Marie étincelle doublement de sa très chaste et virginale humilité qui se
recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas célestes en
disant : ‘Domine, non sum digna’
. Pas digne, elle, sainte et première Prêtresse ! Elle pour qui
nous créerions un second Paradis pour qu’elle eût des louanges redoublées
!...
Regarde, Maria. En ce jour consacré à Marie, reçois la vision de la lumière
dans laquelle est ta Mère et la mienne. Tu as vu la Lumière rutilante,
insoutenable de notre triple Feu . Regarde maintenant la
très douce lumière de Marie. Abreuve-t’en, nourris-t’en.
Jamais tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cœur. Regarde,
aussi longtemps que je te l’accorderai, cette fontaine, cet astre de lumière
qu’est Marie, resplendissant au Ciel de l’éclat de son corps immaculé qui ne
pouvait se corrompre, car il fut l’enveloppe sainte du Dieu fait chair en
plus d’avoir atteint à la perfection humaine de toute sainteté, et
super-resplendissant de son esprit uni à l’Esprit de Dieu en des noces éternelles.
Tu vois : l’azur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets
célestes, et la lumière de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube
d’avril surhumaine dans laquelle l’astre du matin sourit à un monde vierge et
fleuri.
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291> Regarde et souviens-toi de la vision que les
anges contemplent avec un éternel rire de joie. Qu’elle soit ta sérénité, tout
comme la nôtre est ta force.
À toi te sont montrées des choses qui dépassent l’intelligence humaine, et
cela par la volonté de Dieu. Mais pour continuer à en avoir le don, apprends
de Marie à toucher les sommets de l’humilité, ce qui abaisse la glaise pour
porter l’esprit vers les hauteurs.
Je t’ai réservé ce don pour la fête du Nom de Marie. Pour la Nativité, le
sourire de Marie, la sainte Femme pour le Nom, la gloire de
Marie, Mère de Dieu."
J’ai vu, et je ne peux la
décrire, notre Mère dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je
dirais presque plus encore, la comparaison avec la ‘lumière’ m’est utile pour
parler d’Elle.
Une lumière réconfortante, d’un blanc bleu, comme celle du plus clair rayon
de lune multiplié par une intensité surnaturelle. Je ne distingue pas très
bien le visage et le corps de Marie. Trop de ‘lumière’ pour que l’œil humain
puisse les distinguer.
Je m’explique : ce n’est pas une lumière aveuglante qui empêche de regarder,
mais une lumière qui transforme les contours et les formes du corps glorifié
de Marie en ‘lumière’, ce qui fait que je ne peux pas en dire les couleurs.
Je pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumière,
on aurait une idée de ce qu’est la Très Blanche, bienheureuse au Ciel. Et je
pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur
des yeux en imprégnant l’iris de la couleur émanée de la vision, mes yeux,
qui sont brun foncé, devraient être maintenant de l’azur pâle d’un saphir
liquide, comme celui qui se dégage de certaines étoiles par les nuits
sereines.
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