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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire d'août 1943.

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 28 août 1943.


La connaissance éternelle de Dieu et l’immolation du Christ de toute éternité.

 










 

 

262> Jésus dit :  

 "Lorsque je dis que je suis "l’éternel Immolé" [1], je n’exprime pas un nouveau concept. Ceux qui furent le plus près de moi, Pierre et Jean [2] , expriment le même concept. Tous ceux qui méditent sur les œuvres du Père, du Fils et de l’Esprit ne peuvent en avoir un autre.           

 Parfois, vous vous étonnez que Dieu, sachant toute chose dans son intelligence infinie, ait créé l’homme, et vous vous demandez si Dieu savait ce que l’homme ferait.  

Oh ! Oui, il le savait ! Le Dieu Unique en Trois Personnes n’ignore rien ! Tous les évènements de l’Univers : la naissance et la mort des planètes, la formation et la désagrégation des nébuleuses, la vie et la mort sur les astres lancés dans l’espace, les cataclysmes, les déflagrations, tout est connu éternellement par l’Éternel. Et il connaît aussi éternellement tous les évènements de la Terre, un des millions des mondes
[3] créés par Dieu, celui que vous connaissez bien car vous en êtes les habitants. 

Et il connaît éternellement tous les évènements de l’être humain en tant qu’habitant de la Terre. Avant qu’Adam ne fût, Dieu savait qu’Adam pécherait. Et qu’après lui pécherait, pendant des millénaires, la race d’Adam. Pas un péché des humains, pas une vertu ne sont inconnus à notre Sagesse, soit au moment où ils arrivent
[4] , soit dans un temps tellement anticipé qu’il n’a aucune commune mesure avec les limites de votre temps, en remontant les siècles des millénaires jusqu’au non-être du temps, à l’éternité.    

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263>  Pousse ton regard, ô Maria, dans notre éternité. Plonge-toi dans ce signe de Dieu. C’est comme si tu fixais le regard sur un ciel très pur et si tu imaginais qu’au-delà de l’azur, qui semble être la limite, il y ait encore et encore de l’espace, espace infini, toujours plus haut... Un tourbillon d’éther, un gouffre d’azur qui, plus tu montes et plus devient profond, un gouffre sans fond. Son azur, qui pourtant est, n’est autre chose que son non-être en tant que substance consistante. Son azur consiste en d’incalculables millions de kilomètres d’éther dans lequel dansent les mondes créés par mon Père.  

Notre éternité est comme cela. Elle est ! Quand commença-t-elle ? Jamais ! Quand finira-t-elle ? Jamais ! Combien de temps durera-t-elle ? Toujours ! Depuis quand dure-t-elle ? Depuis toujours !         

Jamais. Toujours. Médite sur l’incommensurable puissance que contiennent ces deux petits mots appliqués à la perfection. Pas votre ‘toujours’ relié à votre courte vie, lequel ne dure même pas le temps d’une vie. Pas votre ‘jamais’ sujet à de si rapides démentis. Mais notre ‘toujours’ et notre ‘jamais’ qui ne connaissent aucune diminution et revêtent notre perfection.  

 Rien n’est occulte pour Dieu. Rien. Et alors, direz-vous, pauvres humains, pourquoi Dieu a-t-il créé l’être humain ?    

Oh ! Quel inutile pourquoi ! Vous voudriez peut-être juger l’œuvre de Dieu ? Faire le procès de ses actions ? Quand vous serez dans la gloire, vous comprendrez tous les pourquoi mystérieux
[5]. Vous lirez, avec le regard de l’esprit libre, des pages que vous ignorez maintenant, que vous voulez en vain feuilleter maintenant, tombant ainsi, par votre futile orgueil de fourmis qui veulent percer une montagne de marbre, dans les erreurs les plus pernicieuses.        

Combien de mystères l’Univers a encore pour vous ! Vous êtes plongés dans le mystère. Mystère de Dieu. Mystère des pourquoi de Dieu. Mystère de la seconde vie. Mystère des lois cosmiques. Mystère des rapports entre votre planète et les autres mondes. Mystère des rapports entre les vivants de la terre et ceux qui ont déjà passé à la seconde vie.    

 Votre curiosité humaine et le besoin de votre âme de se joindre de nouveau à ses origines suscitent en vous de saintes inquiétudes et d’autres qui ne le sont pas [6].        

Saintes lorsqu’elles vous poussent à bien agir par le désir d’approfondir le mystère et l’union avec le surnaturel, afin de vous sentir moins exilés du Royaume de l’esprit et de vous rendre toujours plus aptes à comprendre les paroles spirituelles et à mériter la vie spirituelle qui atteint la perfection dans l’autre vie, dans ma béatitude.  

Non saintes lorsque vous voulez, en écartant la belle et simple
Foi, imiter Adam et connaître ce qu’il ne vous est pas utile de connaître pour le moment, violant le secret, forçant des portes célestes, dérangeant les repos paradisiaques, franchissant des barrières intouchables.  

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264>  Cela est mal, mes enfants. Croyez-le. Laissez à votre Dieu l’initiative de vous instruire sur les mystères de l’au-delà. Il sait jusqu’à quel point il peut vous introduire dans le secret qui réside au-delà de la mort. Fiez-vous à votre Père et Maître. Ne souhaitez pas irrespectueusement aller outre la frontière. Ne souhaitez pas plus que ce que Dieu veut. Ayez du respect.          

Que ceci vaille aussi pour tous ceux qui ne se contentent pas de ce que j’ai dit et qui veulent en savoir plus. Croyez-vous que si cela avait été souhaitable pour vous de savoir, j’aurais fait perdre la mémoire aux trois ressuscités de l’Évangile
[7] ? Et pourtant, pas un d’entre eux ne dit ce qu’il y a de l’autre côté. Même pas moi, Verbe du Père et sagesse infinie, ne vous ai révélé le mystère de la mort et d’autres dont la connaissance n’est point nécessaire à votre sanctification, mais au contraire lui nuit.     

 Croire est plus haut que connaître [8]. Croire, c’est aimer. Je le dis de nouveau [9]. Croyez donc que si Dieu vous a créés, ce fut dans un élan d’amour. Croyez-le avec amour afin de répondre à un tel amour.         

Et avec un septuple amour, croyez que je suis justement appelé l’éternel Immolé, car avant même que le temps ne fût, j’étais destiné à être immolé pour vous sauver.           

 Mon holocauste n’a pas commencé avec ma vie corporelle. Non. Il était avant que je ne devinsse chair dans le sein de la Vierge. Il n’a pas commencé avec l’expulsion d’Adam. Non. Il était avant qu’Adam n’eût péché. Il n’a pas commencé quand le Père dit : ‘Faisons l’être humain’. Non. Il était avant cette pensée créatrice.   

Cet holocauste, accompli par la deuxième Personne de Notre Sainte Trinité, est comme une palpitation au centre du cœur éternel de notre Etre, depuis toujours. Depuis toujours, comprends-tu ? Éternel comme nous sommes éternels. Tout prévu et tout préordonné, éternellement.

Je suis l’éternel Immolé, la Victime éternelle, celui qui transfuse son Sang en vous pour vous guérir des maladies des fautes, celui qui, avec ce Sang, vous ressoude à Dieu, celui qui vous donne toutes les certitudes de la foi et de l’espérance et vous nourrit de sa charité pour que puissiez croire, vivre en Dieu, vous sanctifier au moyen de la Parole qui ne meurt pas et qui ne permet pas que meure celui qui se nourrit d’elle. 

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265>  Croyez en moi, mes amis, et demandez-moi la grâce de croire toujours davantage. La lumière de la foi et celle de la charité vous permettront de voir toujours plus clairement votre Dieu, votre Jésus, dès cette vie."



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Fiche mise à jour le 07/03/2019.

 



[1] Dans la dictée du 17 août.

[2] En parlant du sacrifice du Christ, Jean l'Évangéliste, a en effet dit de Jésus qu'il est une victime de propitiation pour nos péchés (On trouve ce terme dans certaines traductions, voir 1Jean 2,2; 4,10). Quant à l'apôtre Pierre, il a déclaré plus d'une fois que le Christ a souffert et est mort pour la justification de tous. Cf. 1Pierre 2,24; 3,18. Saint Paul aussi en parle dans les mêmes termes dans plusieurs de ces épîtres. Voir Romains 3,25 ; 6,10 et Hébreux 2,17; 9,28.

[3] Dans plusieurs catéchèses, Jésus a fait mention de l'existence de plusieurs mondes. Voir les dictées du 5 juin, 22 août et 11 décembre.

[4] Cette vision anticipée des actes et des destins s’explique par le fait que pour Dieu tout est dans un éternel présent.  Saint Paul l’évoque dans sa lettre aux Éphésiens 1, 4-5 :         
(Dieu) nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté,     
Ceci ne veut absolument pas dire qu’il y a un déterminisme qui supprimerait notre libre-arbitre. Dans le
Deutéronome 30,15, Dieu nous laisse le libre choix de notre destin :        
Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
Ce choix libre conditionne, jusqu’au dernier moment, notre éternité, car l’Enfer n’est pas le fruit d’une punition, mais celui d’une décision : rejeter Dieu consciemment et définitivement.

[5] La Vierge Marie à Medjugorje a dit un jour dans son message: "Chers enfants, ne perdez pas votre temps en posant des questions auxquelles vous n’obtiendrez jamais de réponses. A la fin de votre vie terrestre, le Père Céleste vous les donnera. Sachez toujours que Dieu sait tout, que Dieu voit, que Dieu aime." Cf. message du 2 janvier 2017

[6] Lire la catéchèse du 11 Septembre qui aborde un sujet dans le même thème

[7] Il s'agit de la fille de Jaïre cf. Marc 5, 21-42, du fils de la veuve de Naïm cf. Luc 7, 11-15 et de Lazare cf. Jean 11,1-44

[8] Il est écrit dans les Évangiles: "Heureux ceux qui croient sans avoir vu". Cf. Jean 20, 29

[9] Déjà dans la dictée du 26 août.