P. C. M. Berti.
Dt Emilio Pisani.
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Préface
de la première édition (Père Corrado M. Berti).
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de page.
(Traduction : maria-valtorta.org)
Maria Valtorta avait donné à ce livre un titre et un
sous-titre: Messes angéliques,
Instructions; mais ces appellations, si elles laissent imaginer très
clairement le contenu et la finalité du livre, semblent tout à fait
inappropriées.
Indubitablement, Jésus, le prêtre suprême et éternel, Marie mère du Christ et
de l'Église, les anges et les saints, entrelacent la liturgie céleste avec
celle de la terre, célébrée par les prêtres associés aux simples fidèles, qui
constituent avec eux l'Église, universelle ou locale, pèlerine dans le monde,
sur le chemin de la Jérusalem éternelle. En effet, l'ancienne Prière
eucharistique syro-antiochienne, dite de Saint Jacques, affirme
que pendant le rite sacré, nous invoquons les saints afin qu'ils puissent
offrir le sacrifice, sans effusion de sang avec nous. Cependant, le titre de
"Messes angéliques" pourrait laisser supposer que les anges sont
des prêtres et qu’ils disent la messe: une pensée qui ne reflète pas du tout
une théologie saine et qui ne correspond pas à la doctrine exposée dans le
livre.
De même, le sous-titre Instructions,
bien qu'il semble vouloir dire que le livre contient des indications
théoriques ou pratiques, ne révèle en aucune manière la nature de ces
avertissements et conseils, et à quelles catégories de personnes ils sont
adressés.
Au total, parmi les divers titres suggérés, nous en avons choisi un, très
simple, de saveur biblique: Le livre
d’Azarias, titre justifié par le fait que l'auteur du livre, selon Maria
Valtorta, serait son ange gardien, Azarias, qui le lui aurait dicté.
Maria Valtorta, qui était infirme, écrivit ce volume, comme tous les autres à
caractère religieux, à Viareggio, Via Antonio Fratti,
dans la maison qui porte désormais le numéro 257. Elle l’écrivit alors
qu'elle était au lit, son cahier posé sur ses genoux, de sa propre main, avec
l'un des stylos-plumes actuellement dans les archives, sans posséder ni
consulter de livres appropriés, sans corrections, ni schémas préalables, ni
révision de quelque sorte.
Elle l'a écrit entre 1946 et 1947, à une époque très triste et très difficile
pour Maria Valtorta, tel qu'il apparaît ou transparait ici et là dans ce
volume et comme il sera encore plus évident lorsqu’on publiera la vaste
diversité de sa correspondance.
Le présent livre consiste avant tout en un commentaire théologique et
spirituel sur 58 messes festives, qui figurent dans le missel réformé sur
ordre du Concile œcuménique tridentin,
promulgué par Saint Pie V en 1570 et mis à jour par les pontifes suivants ;
missel qui a maintenant cédé la place à celui rétabli par la volonté du
Concile œcuménique Vatican II et promulgué par ordre de Paul VI en 1970.
Comme on le sait, les deux missels sont sensiblement identiques. Néanmoins le
récent a ajouté, transféré, retouché, refait de nombreuses prières. Il a
introduit de nombreuses autres lectures bibliques, beaucoup ont changé de
lieu, etc. Il n’est donc pas possible de fournir un tableau comparatif
ici : nous entrerions dans un tableau de correspondance compliqué et
inaccessible pour la plupart de nos lecteurs, qui trouveront plutôt les
références bibliques dans les notes de bas de page et dans l’index.
S'agissant d'un commentaire théologique sur le missel festif, ce volume
s'adresse, dit-on, à toutes les catégories de personnes; d'autant plus
que, compte tenu de la clarté limpide avec laquelle sont également exposés
les sujets de doctrine les plus remarquables, il est véritablement accessible
à tous, érudits et néophytes, grands et petits.
Comme il s’agit d’un commentaire spirituel, il contient des directives, des
conseils, etc. Cela concerne l'écrivain et les personnes avec lesquelles elle
entretenait une relation privilégiée, ainsi que deux catégories bien
définies: celle des directeurs spirituels des charismatiques et celle des
charismatiques eux-mêmes, c'est-à-dire ceux qui ont reçu des dons et des
tâches extraordinaires de Dieu.
Maria Valtorta - nous l’avons déjà dit - présente ceci son écrit comme dicté
par un ange, par son ange gardien, Azarias.
Que penser de cette déclaration?
Sans aucun doute, il n’est pas impossible qu’un ange, apparaissant ou non
sous une forme humaine ou similaire, parle, dise ou exprime autrement sa
pensée. La Bible elle-même - Ancien et Nouveau Testament - est pleine
d’interventions angéliques, tant pour l’enseigner que pour diriger. On ne
comprend donc pas pourquoi de tels phénomènes ne peuvent pas ou ne devraient
pas être vérifiés dans l'Église d'aujourd'hui, qui est identique à celle de
tous les siècles précédents.
Cependant, étant donné la sublimité, l'originalité, l'exactitude, la clarté
des nombreux enseignements et conseils contenus dans ce volume, si un ange ne
l'a pas dicté, il est certain qu'un ange a illuminé le pauvre écrivain,
exerçant l'une de ces missions que la théologie catholique reconnaît
unanimement aux anges, serviteurs de Dieu et porteurs aux hommes des mystères
et des vœux du Très-Haut.
Nous finissons en répétant ce que nous avons constamment toujours affirmé, et
surtout à propos de l'Œuvre majeure de Maria Valtorta.
Notre mission est de publier de manière critique les écrits valtortiens et non de nous prononcer sur les différentes
explications données ou qui seront données au phénomène.
Nous réservons le jugement canonique à l'unique autorité ecclésiastique
compétente et le jugement strictement scientifique aux érudits dans les
seules branches de leur connaissance.
En tant que curateur et éditeur, nous adhérerons à ce que le pape Pie XII,
lors d'une audience spéciale accordée au père Migliorini et à moi-même le 26
février 1948, a suggéré avec sagesse, prudence et autorité :
"Publiez cet ouvrage tel qu'il est: qui lira, comprendra".
Rome, 2 février 1972
Fête de la Présentation du Seigneur,
P. Corrado M. Berti, OSM
Sommaire de l’œuvre =>.
Préface
de la seconde édition (Emilio Pisani).
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de page.
(Traduction : maria-valtorta.org)
Les leçons de l'ange Azarias, écrites par Maria Valtorta et
rassemblées dans ce livre, concernent les messes festives du calendrier
liturgique en vigueur avant la réforme souhaitée par le Concile œcuménique
Vatican II (1962-1965).
Chaque leçon a été écrite et commentée le dimanche même où la liturgie était
célébrée. Une seule leçon n'est pas un dimanche, celle du jeudi 20 juin 1946,
jour de la Fête-Dieu (Corpus Domini).
Toutes les autres leçons illustrent les 50 messes du dimanche 24 février 1946
au dimanche 2 février 1947. Cette année-là, sept dimanches coïncidaient alors
avec des fêtes solennelles particulières : la Sainte-Trinité, la
commémoration de saint Paul, la Nativité de la Vierge Marie, la fête du
Christ-Roi, l’Immaculée Conception, le Très-saint Nom de Jésus, la Sainte
Famille. Elles se trouvent jointes au commentaire de la messe dominicale correspondate. Le total est donc de 58 messes commentées
en 51 leçons.
À la date du jour et au titre de la messe, notés par Maria Valtorta, nous
avons ajouté, par petits morceaux, les parties de la messe constituées à
partir des références bibliques (Introït, Epître, Graduel, Évangile,
Offertoire, Communion) et des textes (Collecte, Secrète, Postcommunion). Les
citations font référence à la Bible de la Nouvelle Vulgate. Les textes sont
tirés d'un missel de 1935 ayant appartenu à Maria Valtorta.
Les leçons sont présentées comme données à Maria Valtorta, pour l'instruire
encore plus dans sa mission de "porte-parole" et pour la réconforter
dans une période douloureuse, en raison de l'adversité que son travail
rencontrait dans un ordre religieux qui aurait dû l'accueillir et la protéger. Ils
s'adressent également à toutes les âmes qui s'offrent en tant que
"victimes" et qui sont élues en tant que "voix".
Cependant, les thèmes abordés présentent un intérêt doctrinal et une valeur
spirituelle tels qu'ils ne sont pas liés aux circonstances et ne limitent pas
à ces seuls destinataires.
La rédaction des leçons s’interpose avec celle d’autres œuvres valtortiennes,
qui doivent parfois remettre à plus tard nos notes. Une attention
particulière a été accordée aux citations bibliques, notées en marge des
pages et récapitulées dans l'index final.
Cette deuxième édition, publiée 35 ans après la première - réimprimée à
plusieurs reprises - a été éditée en
respectant, dans la sobriété des notes, la nature et les buts des leçons de
l’ange. Le texte a été de nouveau collecté à partir du manuscrit original.
Isola del Liri, 14 mars 2007
110e anniversaire de la naissance de Maria Valtorta.
Emilio
Pisani.
Sommaire de
l’œuvre =>.
Préface
de l’édition française (2011).
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de page.
Maria Valtorta présente ce sommaire comme bien ayant été dicté
par Azarias, son ange gardien. L'auteur infirme a écrit ce livre, comme tous
les autres, dans son lit, le cahier posé sur les genoux, de sa propre main et
d'un seul jet, sans posséder ni consulter de livres adaptés, sans
corrections, sans schéma préalable ni révision aucune.
Elle l'écrivit entre 1946 et 1947, c'est-à-dire à une époque assez triste et
difficile pour elle, comme cela apparaît ou transparaît ici et là dans ce
volume.
Le présent livre consiste essentiellement en un commentaire théologique et
spirituel de cinquante-huit messes festives, qui figurent dans le missel
réformé par ordre du concile de Trente, promulgué par saint Pie V en 1570 et
mis à jour par les souverains pontifes suivants ; ce missel a aujourd'hui
cédé la place à celui restauré par la volonté du concile œcuménique de
Vatican II et promulgué par ordre de Paul VI en 1970.
Les deux missels, c'est bien connu, sont substantiellement identiques ;
toutefois, le plus récent a ajouté, déplacé, retouché ou réécrit de
nombreuses prières ; il a introduit nombre d'autres lectures bibliques, en a
changé beaucoup de place, etc.
Cependant, comme avec le temps il deviendra de plus en plus difficile de
trouver les missels de saint Pie X chez soi ou dans le commerce, le lecteur
trouvera au début de chaque commentaire :
- le titre de chaque messe ;
- l'indication des passages bibliques respectifs de l'introït, de l'épître,
du graduel ou antienne de l'alléluia, de l'évangile, de l'offertoire et de la
communion ;
- les textes respectifs de l'oraison, de la secrète et de l'après communion.
Sommaire de l’œuvre =>.
Note
explicative de maria-valtorta.org.
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de page.
Le texte dicté par l’ange est reproduit sans ajout ni
modification, selon l’édition française. Nous avons seulement articulé ce
texte en items pour accéder plus facilement aux idées développées.
Les commentaires de bas de page proviennent de nos lectures ou de l’édition
française. Pour les textes liturgiques, indiqués en colonne de gauche, nous
tendons à introduire ceux de l’époque, tirés du Missel grégorien de 1933. Nous le mentionnons alors.
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