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Deutérocanoniques |
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Les Livres Apocryphes (dénomination de la
tradition protestante) ou Deutérocanoniques (dénomination de la tradition catholique)
sont absents de la Bible Hébraïque, la première référence, mais présents dans
la Bible des Septante, celle contemporaine du Christ : deux saints influèrent
leur statut : saint Jérôme, le premier traducteur de la Bible qui était
partisan de les séparer du canon des Écritures et saint Augustin qui était
partisan de les inclure. La tradition réformée et anglicane tient du premier
et la tradition catholique et orthodoxe du second. Position officialisée par
le Concile de Trente (1546). Ces livres sont : Tobie - Judith - Esther
version grecque - Sagesse (de Salomon) - Siracide (Écclésiastique) - Baruch - Daniel version grecque : (Azarias - Suzanne - Bel) - Maccabées 1 et 2. Dans
les écrits de Maria Valtorta Jésus y fait largement référence pour son enseignement
sans distinction de statut. Ce livre est anonyme, mais on le date généralement de
200 avant J.C. Il est cité plusieurs fois dans l'œuvre de Maria Valtorta,
notamment lors de la Dormition de la Vierge Marie (10.35) à cause de l'hymne
qui la concerne (Tobie 13, 1-18). Esther Ce livre est un opuscule liturgique destiné
aux synagogues de la Diaspora. C'est l'un des cinq Livres
sapientiaux. Dans la Septante, il porte le nom de "Sagesse de
Salomon". Salomon n'est ici qu'une fiction littéraire, mais l'auteur est
manifestement d'un grand niveau. On donne ce Livre écrit vers l'an 50 avant
JC par un juif d'Alexandrie, un des plus grands centres intellectuels de
l'époque où vivaient plusieurs centaines de mille de juifs. Siracide
ou Écclésiastique L'auteur de ce livre, Iéshoua'
Ben Sirac, a mis ses réflexions par écrit à
Jérusalem peu après que les Séleucides eurent étendu leur domination jusqu'à
la Judée, vers 180 avant J.C. L'œuvre est rédigée en hébreu alors qu'à
l'époque on utilisait l'araméen. Figurant parmi les livres sapientiaux, son
style ressemble à celui des Proverbes. Au moment de sa Dormition (10.35), Marie fait lire à
Jean, le passage qui la concerne (24,11-34) Le livre de Baruch Ce livre, écrit en hébreu, ne
nous est parvenu que dans une traduction grecque. La valeur historique et
religieuse de ce livre réside dans l'excellent témoignage qu'il rend de l'âme
d'Israël en exil. Il met en lumière plusieurs traits de ce peuple
passionnément attaché à sa glorieuse histoire et redevenu, dans son malheur,
fidèle au Dieu qui l'avait choisi. Dans ce livre, Israël, brisé et repentant,
trouve les mots que rediront toujours les peuples écrasés. Le livre d'Azarias (Daniel
grec) Suzanne (Daniel
grec) Bel Premier livre
des Maccabées Le titre
original n'est pas connu. Dans la plupart des Bibles on appelle
"Maccabées" les deux livres du surnom de Judas : Maqabi, marteau ou martel. André Chouraqui
note que l'histoire racontée dépasse celle de Judas, il nomme donc ce livre
"Asmonéens" (Hashmonaïms), du nom
de la dynastie. L'auteur des livres des Maccabées, datés de
-124 avant J.C., est inconnu. Écrits en hébreu, on ne connaît que la version
grecques des Septante. Dans ce livre, on les trouve à la fin des livres
historiques, après Esther, Judith et Tobie. Deuxième livre des Maccabées Plutôt qu'une chronique, ce second livre est un opuscule liturgique destiné
aux synagogues de la Diaspora. Un des thèmes majeurs est celui de la
résurrection des morts, notamment avec le récit du martyre du sage Éléazar
puis celui de la mère et de ses sept fils lors de la persécution Antiochus Épiphane. Le récit est parallèle aux évènements du
premier livre des Maccabées et non succédant, comme sont titre pourrait le
laisser penser. L'auteur signale qu'il ne fait que résumer un ouvrage en cinq volumes d'un certain Jason de Cyrène. Cela explique le côté un peu disparate du récit. |
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