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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du dimanche 21 novembre 1943


La vraie vie, vie de l’esprit.

Les larmes, les cheveux et le parfum de la pécheresse.


 










 

Isaïe 38, 5.7.15-19

482>  Jésus dit :                      

"Vous qui recouvrez la santé après une maladie mortelle, vous ne pensez, quand vous y pensez, qu’à me remercier de votre santé physique recouvrée. Vous ne songez pas au fait que je vous ai envoyé cette épreuve pour vous faire réfléchir à la fin qui vous attend, au-delà de laquelle il y a un commencement, tout comme le soleil qui se couche le soir indique le recommencement du cycle qui va ramener une nouvelle aurore. Mais votre aurore dans l’au-delà ne marque pas le début d’une journée de quelques heures. C’est le début d’un jour éternel.      

C’est à cela que veut vous faire réfléchir la maladie et c’est vers ce but que vous devriez diriger la santé recouvrée. À fournir une journée de paix à ce qui ne meurt pas.           

Si vous saviez réfléchir à cela, combien de proies perdrait l’enfer ! Mais d’habitude, vous faites un mauvais usage de la santé que je vous accorde et des années que j’ajoute à votre existence à cette fin. Dans la maladie, vous vous impatientez, vous vous découragez, souvent vous cessez de prier en vous disant : ‘Il est inutile que je le fasse.    

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483> De toute façon, c’est Dieu qui me l’a envoyée, et à quoi ça sert de lui demander de me l’enlever ?’ Une fois que vous êtes guéris, vous n’avez pas une pensée pour Celui qui vous a rendu la santé. Avec votre inconséquence et votre ingratitude irrespectueuse, vous tenez Dieu responsable de vous envoyer les maladies, mais vous ne lui attribuez pas le mérite de vous les enlever.     

Si vous pensez que c’est lui qui envoie le mal, pourquoi ne pensez-vous pas qu’il doit bien vous envoyer le bien ? En fait, c’est le contraire, mes enfants. Le
mal, quel qu’il soit, émane à 99% de vous-mêmes et le bien a une source unique : Dieu [1]. Dieu qui inspire et éclaire celui qui vous soigne, Dieu qui allonge vos journées pour donner aux médicaments le temps d’agir et augmente votre résistance pour donner au corps la possibilité de réagir; Dieu qui par un acte de volonté instantanée peut vous faire vous lever, guérir contre toute espérance et indépendamment de tout autre secours [2], pour une raison impénétrable.           

 Mais avant de vous réjouir d’être guéris, vous devriez vous réjouir de la possibilité que Dieu vous accorde de réparer les erreurs d’avant la maladie et de travailler à mériter la vie qui ne meurt pas.       

 Moi, j’agis pour délivrer votre âme de la perdition et j’efface vos péchés de mon amour, toujours espérant en vous. Et vous.., que faites-vous ? Rendez l’amour pour l’amour que vous recevez et devenez ‘vivants’.      

 Être ‘vivants’ ne veut pas dire être de ce monde : cela veut dire être dans le Seigneur. Cela veut dire posséder la Grâce et avoir droit au Ciel. Celui qui respire, mange et dort avec une âme morte n’est pas vivant : il est une dépouille déjà putrescente sur le point de tomber telle une figue pourrie sur la branche, dans la fosse dont le fond est l’enfer. Est vivant celui qui possède la ‘Vie’, même s’il agonise dans la chair, même que, au fur et à mesure que diminue la vitalité d’ici, la ‘vraie Vie’ s’approche et grandit en lui. Est vivant celui qui, au moment d’expirer, arpège déjà les louanges qu’il chantera éternellement au Seigneur et, pendant que les ténèbres descendent sur ses pupilles, il voit de plus en plus clairement, avec les yeux de l’esprit, le visage du Père [3]. 

Est vivant celui qui, après avoir été guéri d’une maladie humaine, se sent racheté par son Seigneur et lui consacre tous ses mouvements.

Est vivant celui qui connaît la Vérité et qui, par-dessus toutes les joies et toutes les richesses humaines, veut cette joie et cette richesse : la
vérité. Et tout au long de ses jours, il se consacre à en obtenir la possession, car le fait de la connaître lui a donné la sainte soif de la conquérir."                     

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484>  Plus tard, le même jour          

Jésus dit : 

"Ceci est pour toi, Maria. C’est pour les âmes amoureuses comme toi.

Luc, dans son récit du banquet chez Simon
[4], raconte de quoi se servit l’amoureuse rachetée pour me montrer son amour. De ses larmes, de ses cheveux, de parfum.       

Simon s’est scandalisé parce qu’elle me touchait. Mais quelqu’un qui était lui-même scandale et qui aspergeait tout ce qu’il voyait de son sombre intérieur pouvait bien se scandaliser. Un pur ne voyait rien qui fût apte à provoquer le scandale.  

Non l’eau mais les larmes, gouttes du cœur, humeur non polluée par des germes impurs, mais filtrée par l’amour et le repentir, que Dieu rend digne et juge précieux, car il est le signe d’un esprit qui a compris la Vérité. Non le lin, mais les cheveux, soie vivante dont la femme se fait une séduction et un culte et que la régénérée de la Grâce abaisse pour en faire une serviette pour les plantes des pieds de son Sauveur. Le parfum : un des instruments que Satan a donnés à la femme et que la femme, revenue à Dieu, détruit pour en faire un baume à son Seigneur.          

 Moi, je regardais et me taisais, et rien ne passait inaperçu : pas une de ces larmes chaudes et contrites, pas une de ces mèches caressantes, lesquelles ne mettaient pas en contact la chair impure avec la Chair qui n’avait pas connu de tache, mais plaçaient entre l’une et l’autre un voile que Dieu ne pouvait dédaigner; pas une de ces gouttes de nard, moins, beaucoup moins parfumé que l’amour qui le répandait, pas une qui ne fût comptée. Et chacune, puisque chacune’ était une profession d’amour et une confession d’erreur, obtenait pardon et bénédiction.    

Et pendant que l’émerveillement méprisant du Pharisien, à qui j’aurais eu beaucoup à reprocher, mortifiait la repentante avec sa réflexion insincère et scandalisée face à l’humble profession de repentir et d’amour, volontaire et courageuse, je lui donnais la complète absolution de tout son passé.   

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485> Il était lavé par ses pleurs. Ses ténèbres étaient vaincues par la Lumière de l’amour, son gel vaincu. Marie était bien-aimée grâce à sa générosité et sa confiance. Son cœur avait été un instrument du mal, mais c’est dans son propre cœur qu’elle avait trouvé la voie du Bien. Et son cœur avait été son maître pour lui apprendre à conquérir une place dans la vie et dans le cœur du Maître.

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Je l’ai beaucoup aimée car elle a beaucoup aimé; elle m’a beaucoup aimé car je lui ai tout pardonné. Tout, Maria. Je pardonne tout à celui qui m’aime de tout son être."     

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Fiche mise à jour le 03/11/2020.

 



[1] Saint Augustin écrivait:"Car le Dieu Tout-puissant (...), puisqu’il est souverainement bon, ne laisserait jamais un mal quelconque exister dans ses œuvres s’il n’était assez puissant et bon pour faire sortir le bien du mal lui-même." Cf. La providence et le scandale du mal dans le CEC § 311 et suivants.

[2] C'est le cas de multiples guérisons instantanées qu'on retrouve dans les Évangiles.

[3] "Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.". Cf. Jean 11, 25.26 et dans l'œuvre EMV 548.

[4] Cf. Luc 7,36-50 et EMV 236.