I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

L'œuvre de Maria Valtorta
© Fondation héritière de Maria Valtorta.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif


Texte original


Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de novembre 1943

Traduction automatique de cette fiche :
 -  -

Catéchèse du samedi 20 novembre 1943


Dangers du savoir et de la raison orgueilleuse.

Louange au Pape.



Caresses de la Vierge à Maria : extase.


 










 

Isaïe 22, 11.14.18    

480>  Jésus dit :                     

"Trop de fois vous ne ‘tournez pas le regard’ vers Celui qui est votre Providence. Vous brodez, souvent inutilement, sur quelque chose et puis vous vous dites : ‘C’est nous qui avons fait cela’.        

Non. Vous n’en êtes pas les auteurs, même que souvent vous en êtes les destructeurs, car vous neutralisez les fruits qui viennent d’une œuvre, si vous ne détruisez pas l’œuvre elle-même de vos mains et de vos esprits destructeurs.

Dieu vous donne beaucoup, il vous donne tout ce qui vous est utile et nécessaire à la chair et au sang, à l’intelligence et à l’esprit. Pour tout cela, surtout pour ce qui vise l’intelligence et l’esprit, vous creusez un ‘lac’. Oh ! Oui ! Un lac. Mais c’est un lac où les eaux limpides de Dieu stagnent et se corrompent parce qu’elles entrent en contact avec beaucoup d’autres choses et qu’elles sont exposées à toutes les invasions.           

C’est ainsi que vous avez fait du savoir, que vous avez multiplié démesurément sans l’élever vers Dieu, un danger pour vous, comme de la religion que vous avez parée de fioritures inutiles, analysée sous une lentille humaine, profanée en voulant l’expliquer sans référence à Dieu, abaissée en en faisant une formule et non une forme de vie.       

 C’est toujours le même reproche que je dois vous faire. Vous vous êtes crus égaux ou même supérieurs à Dieu. Et vous êtes tombés dans des œuvres, non d’enfants de Dieu, mais uniquement d’animaux raisonnables, les super-raisonnables de la terre, mais raisonnables sur le plan humain seulement. Et c’est déjà beaucoup que vous le soyez et que vous vous respectiez au point de vous dire : ‘ Tâchons d’agir en pensant au lendemain’. La plupart du temps, vous ne pensez qu’au moment présent et à faire de ce moment une fête pour votre chair que vous aimez à l’excès.             

 Vous ne sortez de cette euphorie malsaine même pas quand vous êtes au milieu des tourments d’un châtiment. Au contraire, vous voulez d’autant plus jouir et vivre comme des bêtes qui ne pensent qu’à satisfaire la faim et la sensualité. Et entre une jouissance et l’autre vous vous moquez de Dieu en qui vous ne croyez plus, sauf pour blasphémer contre lui ou l’implorer quand vous souffrez. Et pourquoi ? À quoi vous attendez-vous ? Ce n’est pas de cette façon qu’on obtient l’aide de Dieu. Je suis pour ceux qui sont honnêtes et fidèles. Même s’ils sont faibles, je leur pardonne et je viens à leur secours. Je ne suis pas pour les railleurs et les renieurs qui savent prendre leur part pour ne donner à mes enfants que douleur et tourment.       

 Et toi, le premier parmi mes enfants [1], fortifie ton cœur en appuyant la bouche contre la source mystique de ma poitrine déchirée. Comme tu es mon héraut [2], et plus que héraut, mon Vicaire sur terre, celui qui représente l’Agneau, et que tu as le cœur et la parole de l’Agneau, ainsi tu seras un nouveau Christ dans la douleur et dans le sort.  

Haut de page.       

481> Que de douleur il y a déjà dans le calice qui s’approche ! Et il ne te sert à rien d’en avoir déjà tant bu et d’avoir vécu en juste ! Ça ne te sert à rien parce que la douleur le remplit au fur et à mesure que tu en bois, parce que cette douleur est distillée et tirée par la Force ennemie, laquelle, ne pouvant mordre le Christ, mord les chairs de ses créatures. Et quelle créature est davantage ma créature que toi, qui es doux et juste, qui es évangélique comme mon Jean ?                

Comme le bien-aimé, regarde fixement le ciel jusqu’à être ravi par l’ardeur de la contemplation, car l’heure de la douleur est toujours plus proche et tu as besoin de te saturer de contemplation pour pouvoir subir la passion sans fléchir.   

 Reste la ‘Lumière du monde’ [3] à ma place, même si les ténèbres descendent sur toi pour t’écraser. Même en tombant, tient bien haut ma croix qui est Lumière. Même en mourant, fais entendre la voix qui parle du Ciel à travers toi, mon Serviteur exemplaire.                    

Tu as pleuré et il ne t’a pas été utile de connaître le secret de Fatima
[4]. Tes soins pour le monde se sont tournés contre toi comme ceux qu’on a pour un obsédé. Mais ça ne fait rien. Ma Mère est avec toi et moi avec elle.               

 Nous sommes près des ‘grandes voix’ et des ‘petites voix’ qui parlent en mon nom et qui se consument pour que la voix du Christ retentisse encore sur cette terre qui grouille de démons. Soyez bénis, grands et petits porteurs de la parole. Nous vaincrons contre Satan. Je vous le dis. Et à l’heure de la victoire, ma propre Lumière sera votre lumière et elle vous rendra resplendissants comme de nouveaux soleils."                 


 Oh ! père [5], quelles douces sensations hier et aujourd’hui.          

Hier matin, j’ai eu les caresses de la Très Sainte Vierge. Ce n’est pas une façon de parler : de vraies caresses. Je travaillais et je réfléchissais. Au Ciel, naturellement. Je me disais que viendrait bien le jour où je serais là-haut, où je ne serais plus orpheline, seule et plus ou moins aimée comme je le suis maintenant. J’ai reçu sur la tête, sur les joues, les caresses de la Madone. Comme je pensais à ce que je suis maintenant, sans famille, les larmes coulaient sur mon ouvrage et j’implorais un réconfort, et le réconfort est venu sous forme de caresses.  

Haut de page.       

482> Ce n’était pas la main grande et forte de Jésus et sa façon de m’attirer à lui, en ami, pour ne pas dire en amoureux. Ce fut une caresse douce, légère, maternelle, d’une main toute petite et légère. Sur la tête et sur les joues. Un toucher incomparable et dont le souvenir est un délice.               

 Puis, ce matin, vers l’aube, alors que j’étais dans un état de demi-sommeil et que je priais, j’ai dit : “Oh ! Maman de Jésus, que puis-je faire pour toi ?”. Et elle m’a répondu : “Aime-moi”. C’est tout. Elle ne m’a rien dit d’autre. Mais comme elle l’a dit ! C’est la première fois que j’entends la voix de la sainte Vierge. Depuis ce matin, je pense à ce “Aime-moi”, dit si doucement comme le dirait une mère, penchée sur le lit de sa fille, en lui chuchotant dans les cheveux, entre deux baisers, son plus cher désir de mère.

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif

 Il a fallu la Madone pour me faire goûter ce que je n’ai jamais eu dans ma vie de fille !... Ce que j’éprouve ne peut se décrire que par un mot : “Extase !”.              

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 02/11/2020.

 



[1] Il s’agit du Pape (Pie XII), comme les paroles qui suivent le préciseront.

[2] Signifie "messager".

[3] "Moi, je suis la Lumière du monde". Cf. Jean 8, 12

[4] Avec cette dictée, commence une présence de N.D. de Fatima inconnue jusqu’alors. Elle est mentionnée une vingtaine de fois dans les Cahiers ou les Carnets, jusqu’au 5 juillet 1953,     
La Vierge Marie a donné un message contenant trois secrets aux trois petits bergers de Fatima le 13 juillet 1917. Au moment de cette dictée (1943), les deux premiers secrets avaient déjà été révélés (en 1941). Jésus fait surement allusion au troisième secret qui n'était pas encore révélé. Lire l'intégral du message de Fatima sur le site du Vatican.

[5] Le père Migliorini.