Dangers du savoir et de la raison orgueilleuse.
Louange au Pape.
Caresses de la Vierge à Maria : extase.
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Isaïe
22, 11.14.18
480> Jésus dit :
"Trop de fois vous ne ‘tournez pas le regard’ vers Celui qui est votre
Providence. Vous brodez, souvent inutilement, sur quelque chose et puis vous
vous dites : ‘C’est nous qui avons fait cela’.
Non. Vous n’en êtes pas les auteurs, même que souvent vous en êtes les
destructeurs, car vous neutralisez les fruits qui viennent d’une œuvre, si
vous ne détruisez pas l’œuvre elle-même de vos mains et de vos esprits
destructeurs.
Dieu vous donne beaucoup, il vous donne tout ce qui vous est utile et
nécessaire à la chair et au sang, à l’intelligence et à l’esprit. Pour tout
cela, surtout pour ce qui vise l’intelligence et l’esprit, vous creusez un
‘lac’. Oh ! Oui ! Un lac. Mais c’est un lac où les eaux limpides de Dieu
stagnent et se corrompent parce qu’elles entrent en contact avec beaucoup
d’autres choses et qu’elles sont exposées à toutes les invasions.
C’est ainsi que vous avez fait du savoir, que vous avez multiplié
démesurément sans l’élever vers Dieu, un danger pour vous, comme de la
religion que vous avez parée de fioritures inutiles, analysée sous une
lentille humaine, profanée en voulant l’expliquer sans référence à Dieu,
abaissée en en faisant une formule et non une forme de vie.
C’est toujours le même
reproche que je dois vous faire. Vous vous êtes crus égaux ou même supérieurs
à Dieu. Et vous êtes tombés dans des œuvres, non d’enfants de Dieu, mais
uniquement d’animaux raisonnables, les super-raisonnables de la terre, mais
raisonnables sur le plan humain seulement. Et c’est déjà beaucoup que vous le
soyez et que vous vous respectiez au point de vous dire : ‘ Tâchons d’agir en
pensant au lendemain’. La plupart du temps, vous ne pensez qu’au moment
présent et à faire de ce moment une fête pour votre chair que vous aimez à
l’excès.
Vous ne sortez de cette
euphorie malsaine même pas quand vous êtes au milieu des tourments d’un
châtiment. Au contraire, vous voulez d’autant plus jouir et vivre comme des
bêtes qui ne pensent qu’à satisfaire la faim et la sensualité. Et entre une
jouissance et l’autre vous vous moquez de Dieu en qui vous ne croyez plus,
sauf pour blasphémer contre lui ou l’implorer quand vous souffrez. Et
pourquoi ? À quoi vous attendez-vous ? Ce n’est pas de cette façon qu’on
obtient l’aide de Dieu. Je suis pour ceux qui sont honnêtes et fidèles. Même
s’ils sont faibles, je leur pardonne et je viens à leur secours. Je ne suis
pas pour les railleurs et les renieurs qui savent prendre leur part pour ne
donner à mes enfants que douleur et tourment.
Et toi, le premier parmi
mes enfants , fortifie ton cœur en
appuyant la bouche contre la source mystique de ma poitrine déchirée. Comme
tu es mon héraut , et plus que héraut, mon
Vicaire sur terre, celui qui représente l’Agneau, et que tu as le cœur et la
parole de l’Agneau, ainsi tu seras un nouveau Christ dans la douleur et dans
le sort.
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481> Que de douleur il y a déjà dans le calice qui s’approche ! Et
il ne te sert à rien d’en avoir déjà tant bu et d’avoir vécu en juste ! Ça
ne te sert à rien parce que la douleur le remplit au fur et à mesure que tu
en bois, parce que cette douleur est distillée et tirée par la Force ennemie,
laquelle, ne pouvant mordre le Christ, mord les chairs de ses créatures. Et
quelle créature est davantage ma créature que toi, qui es doux et juste, qui es évangélique comme mon Jean ?
Comme le bien-aimé, regarde fixement le ciel jusqu’à être ravi par l’ardeur
de la contemplation, car l’heure de la douleur est toujours plus proche et tu
as besoin de te saturer de contemplation pour pouvoir subir la passion sans
fléchir.
Reste la ‘Lumière du monde’ à ma place, même si les
ténèbres descendent sur toi pour t’écraser. Même en tombant, tient bien haut
ma croix qui est Lumière. Même en mourant, fais entendre la voix qui parle du
Ciel à travers toi, mon Serviteur exemplaire.
Tu as pleuré et il ne t’a pas été utile de connaître le secret de Fatima . Tes soins pour le monde
se sont tournés contre toi comme ceux qu’on a pour un obsédé. Mais ça ne fait
rien. Ma Mère est avec toi et moi avec elle.
Nous sommes près des
‘grandes voix’ et des ‘petites voix’ qui parlent en mon nom et qui se
consument pour que la voix du Christ retentisse encore sur cette terre qui
grouille de démons. Soyez bénis, grands et petits porteurs de la parole. Nous
vaincrons contre Satan. Je vous le dis. Et à l’heure de la victoire, ma
propre Lumière sera votre lumière et elle vous rendra resplendissants comme
de nouveaux soleils."
Oh ! père , quelles douces
sensations hier et aujourd’hui.
Hier matin, j’ai eu les caresses de la Très Sainte Vierge. Ce n’est pas une
façon de parler : de vraies caresses. Je travaillais et je réfléchissais. Au
Ciel, naturellement. Je me disais que viendrait bien le jour où je serais
là-haut, où je ne serais plus orpheline, seule et plus ou moins aimée comme
je le suis maintenant. J’ai reçu sur la tête, sur les joues, les caresses de
la Madone. Comme je pensais à ce que je suis maintenant, sans famille, les
larmes coulaient sur mon ouvrage et j’implorais un réconfort, et le réconfort
est venu sous forme de caresses.
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482> Ce n’était pas la main grande et forte de Jésus et sa façon de
m’attirer à lui, en ami, pour ne pas dire en amoureux. Ce fut une caresse
douce, légère, maternelle, d’une main toute petite et légère. Sur la tête et
sur les joues. Un toucher incomparable et dont le souvenir est un délice.
Puis, ce matin, vers l’aube, alors que j’étais dans un état de
demi-sommeil et que je priais, j’ai dit : “Oh ! Maman de Jésus, que puis-je
faire pour toi ?”. Et elle m’a répondu : “Aime-moi”.
C’est tout. Elle ne m’a rien dit d’autre. Mais comme elle l’a dit ! C’est la
première fois que j’entends la voix de la sainte Vierge. Depuis ce matin, je
pense à ce “Aime-moi”, dit si doucement comme le
dirait une mère, penchée sur le lit de sa fille, en lui chuchotant dans les
cheveux, entre deux baisers, son plus cher désir de mère.
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