Le rôle de l’Église à la fin des temps
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458> Jésus dit :
"Poussons ensemble notre regard jusqu’aux temps qui, telle une aube
paisible après une nuit de tempête, précéderont le Jour du Seigneur
. Tu n’y seras plus. Mais
du lieu de ton repos, tu en jouiras, parce que tu verras la fin prochaine du
combat de l’être humain et l’atténuation de la douleur pour que les vivants
aient le temps de se retremper en vue de la dernière, brève convulsion de la
Terre, avant qu’on n’entende le commandement qui rassemblera tous ses vivants
et tous les trépassés, depuis le temps d’Adam .
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459> Je te l’ai déjà dit . Mon Église aura son jour
d’hosanna avant la dernière passion. Puis viendra l’éternel triomphe.
Les catholiques - et toute
la planète connaîtra alors l’Église romaine, car l’Évangile retentira des
pôles à l’équateur et la Parole, telle une bande d’amour, fera le tour de la
planète - les catholiques, sortis d’une lutte des plus féroces dont celle-ci
n’est qu’un prélude, las de s’entretuer et de suivre des tyrans brutaux,
insatiablement assoiffés de tueries et à la violence intolérable, se
tourneront vers la Croix triomphante qu’ils auront retrouvée après un si long
aveuglement. Par-dessus le vacarme des massacres et tout le sang, ils
entendront la Voix qui aime et pardonne, et ils verront la Lumière, plus
blanche que l’éclat du lys, descendre des Cieux pour leur montrer le chemin
des Cieux.
Comme une marche de millions et de millions de tribus, les humains iront avec
leur esprit vers le Christ et mettront leur confiance en l’unique entité
de la Terre qui n’a aucune soif de domination et de vengeance.
C’est Rome qui parlera. Mais pas la Rome plus ou moins grande et durablement
grande que peuvent obtenir des chefs de nations. Ce sera la Rome du Christ,
celle qui a vaincu les Césars, les a vaincus sans armes, sans batailles, par
la seule force de l’amour, avec une seule arme, la croix, avec un seul art
oratoire, la prière. Ce sera la Rome des
grands pontifes, laquelle, dans un monde assombri par les invasions des
barbares et hébété par les destructions, a su conserver la civilisation et la
propager parmi les populations barbares. Ce sera la Rome qui a tenu tête aux
despotes et qui, par la bouche de ses saints anciens, a su prendre le parti
des faibles et mettre l’aiguillon d’une punition spirituelle même en ceux
qui, en apparence, étaient réfractaires à tout remords.
Vous êtes incapables, ô peuples
divers, d’arriver à un accord durable entre vous. Vous avez tous les mêmes
aspirations et les mêmes besoins et, tout comme sur les plateaux d’une
balance, la bonne part de l’un pèse au détriment de l’autre. Vous vivez pour
avoir la plus grande part et vous vous entretuez pour cela. C’est une
alternance qui devient de plus en plus grave.
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460> Écoutez la voix de celui qui n’a pas soif de dominer et qui
veut régner, au nom de son Roi très saint, uniquement sur les esprits. Le
jour viendra où, ayant perdu vos illusions sur les humains, vous vous
tournerez vers celui qui est déjà plus un esprit qu’un homme et qui garde de
son humanité juste ce qu’il faut pour vous persuader de sa présence. De sa
bouche, que j’inspire, émanera une parole semblable à celle que je vous
dirais, moi, prince de la paix. Il vous enseignera combien est précieuse la
perle du pardon réciproque et vous
convaincra qu’il n’y a pas de plus belles armes que le soc, qui fend la terre
pour la rendre fertile, et la faux qui coupe l’herbe pour la rendre plus
belle. Il vous enseignera que la tâche la plus sainte est celle qu’on
accomplit pour procurer du pain, un vêtement, un foyer à ses frères et sœurs,
et que ce n’est qu’en vous aimant en frères et sœurs que vous ne connaîtrez
plus le poison de haine et de torture des guerres.
Mes enfants, commencez votre marche vers la Lumière du
Seigneur. N’avancez plus en chancelant dans les ténèbres profondes. Mes
bien-aimés en tête de file, dominant toute crainte humaine puisque je suis
avec vous, ô chéris de mon cœur, les autres, entraînés par l’exemple de mes
saints, commencez ce nouvel Exode vers la Terre nouvelle que je vous
promets et qui sera votre propre terre, mais transformée par l’amour
chrétien.
Séparez-vous des idolâtres de Satan, du monde et de la chair.
Séparez-vous-en sans mépris. Le mépris ne sert à rien. Il démolit et ne
sert à rien. Mais séparez-vous-en pour ne pas être contaminés par eux. Aimez-les
d’un amour de rédempteurs, en mettant entre eux et vous votre foi dans le
Christ comme un rempart. Vous n’êtes pas assez forts pour vivre parmi eux
sans danger. Trop de siècles de déchéance spirituelle toujours plus forte
vous ont affaiblis. Imitez les premiers chrétiens. Sachez vivre dans le
monde, mais isolés du monde en vertu de votre amour
pour Dieu.
Et ne vous pliez jamais à
prendre pour un surhomme le misérable être humain qui n’est guère différent
des bêtes parce que, comme chez elles, la meilleure partie de lui-même est
dans son instinct : la seule chose qui ne le rend pas pire qu’une bête. Le prophète
dit : ‘Laissez donc l’homme qui a l’esprit dans les narines’ . Je veux que vous
interprétiez cette phrase dans ce sens. L’animal dénué de respiration n’est
rien d’autre qu’une dépouille immonde. Sa seule vie est dans sa respiration.
Ses narines fermées à ce souffle, il cesse d’exister et devient une charogne.
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461> Il y a beaucoup d’êtres humains qui ne sont guère supérieurs à
animal, n’ayant d’autre vie que leur vie animale qui ne dure qu’aussi
longtemps que leur souffle. L’esprit est mort en eux, cet esprit qui est
fait pour les Cieux . Il est donc juste
d’affirmer qu’ils ont l’esprit de leurs narines et qu’il vaut mieux rester
spirituellement à l’écart de ces humains-là, pour que l’haleine de Satan et
de la bestialité qui émane d’eux n’entame pas votre humanité et ne la rende
semblable à la leur.
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