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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du mercredi 29 septembre 1943


Les renieurs de Dieu.

 










 

327> Jésus dit :

 "Il y a toujours eu des ‘Pierres’ [1] et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-être terrestre que je n’ai jamais promis, car je vous oriente vers le Ciel et non vers les choses d’ici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un surplus que vous ne méritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se révolteraient tous contre moi.           

 Vous vous révoltez aussi, ô enfants ingrats, en me blâmant pour le mal que vous créez vous-mêmes. Si au moins vous saviez supporter avec résignation le mal qui est l’œuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et de vos dérèglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant : ‘Nous l’avons bien mérité’, ce mal se transformerait en bien, car Dieu aurait pitié de votre conduite irréfléchie.

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Oui, si je vous voyais humblement reconnaître vos torts, en subir les conséquences avec résignation, tourner vers moi, avec piété filiale, un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, j’interviendrais pour vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui était perdu [2], et qui n’ai pas perdu ni ne perdrai au cours des siècles — atomes de mon éternité — ma soif de vous apporter le salut et le bien.    

328>  J’interviendrais pour vous sauver de nouveau, faisant déborder mon amour et ma miséricorde sur ma justice qui me blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car d’avoir à vous punir [3], ou à vous laisser vous punir vous-mêmes par des souffrances provoquées par la dureté de votre cœur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur pour votre Jésus, dont le nom est ‘Sauveur’ et non Justicier; une douleur pour Jésus qui, afin de vous sauver, a opéré, avec le Père et l’Esprit, ce miracle d’indescriptible, d’incommensurable amour, qui a figé les Cieux dans une stupeur révérencielle et a fait trembler les abîmes infernaux et arrêter pendant une heure la course des astres et les lois de l’univers [4] : le miracle par lequel la Deuxième Personne se détacha [5] de la Divine Trinité pour descendre des Cieux, Lumière éternelle, cœur de Dieu, pour devenir cœur d’homme dans le sein d’une Vierge et lumière aux humains qui avaient éteint la lumière en eux.          

 Lorsqu’ils voient que je ne leur donne pas ce que leur humanité désire, ces nouveaux et nombreux Pierres — et le monde n’en a jamais été aussi plein que maintenant — en arrivent à croire que je ne suis point celui que je dis être, c’est-à-dire le Puissant. Et devant ce qu’ils croient être mon impuissance, ils jugent que cela ne vaut pas la peine de me suivre et ils me renient, exactement comme Pierre en cette heure où les apparences étaient contre moi.          

Et pourtant, mes pauvres enfants, ces heures où, humainement, je semble être absent, sont précisément celles où je me penche sur mes enfants et je travaille pour eux. Si vous n’aviez pas en vous un esprit contraire à Dieu, et souvent déjà possédé par Satan, vous sentiriez ma présence invisible et mon désir de vous aider. Mais vous me fuyez. Vous préférez vous donner à un ami d’une heure qui séduit votre chair avec des satisfactions d’une douceur superficielle, mais qui sont toxiques en profondeur et vous nuisent comme un poison mortel. Vous préférez vous livrer, pieds et mains liés, à l’Ennemi à l’affût.  

 Vous reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains, votre intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui vous élève à des sphères très proches des nôtres.   

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329> Oh ! Oui, voilà ce qui vous rend semblables à nous, et non la connaissance du mal [6] ! Mais vous écoutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez connaître le mal aussi pour être semblables à Dieu. Ô sots que vous êtes, trois fois sots !  

Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaître le Mal, car le mal n’a pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous n’êtes pas parfaits et le mal ne vous’ laisse pas indifférents, quand vous voulez l’investiguer, le connaître et y goûter. D’avoir mâché de cette expérience condamna l’humain au travail, la femme à la maternité dans la douleur, la race à la souffrance et à la mort. Mais non encore persuadés, vous voulez toujours de cette nourriture d’enfer, et elle ne cesse d’évoluer en vous et d’engendrer des œuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delà, car, je le répète, vous m’accusez d’être l’auteur du mal que vous faites et vous me maudissez pour ce dont je suis innocent.           

 Vous sortez de Dieu avec colère, enfants aveuglés par votre hargne, et vous tombez dans l’étang de Satan. Vous êtes dans son étang jusqu’au cou et vous ne voulez pas vous agripper à la Foi, amarre spirituelle que la Bonté divine vous a jetée, à vous naufragés.

Si vous aviez cette vraie Foi, celle que je vous dis que vous devriez avoir, aucune preuve du contraire ne pourrait vous la faire perdre, et vous vaincriez l’adversité parce que vous forceriez les portes de la Miséricorde divine, si peu fermées et qui ne demandent qu’à être ouvertes, et vous barricaderiez celles de la Justice, ouvertes pour punir vos crimes et que nous désirons fermer par l’amour infini que nous avons pour vous.  

 Que devez-vous faire pour ceux qui me renient ? Ce que je fis pour Pierre : pleurer et prier pour me les ramener.           

Ce n’est pas à vous de vous choisir une place au Ciel [7] ; je l’ai dit à Jacques et à Jean et je vous le dis à vous aussi. Mais faites-en sorte que par vos œuvres vous en méritiez une. Et vous savez quelles œuvres il faut accomplir pour mériter une place dans mon Ciel. Vous n’avez qu’à regarder votre Jésus pour savoir comment agir. Charité, charité, surtout de la charité. Me voir en tous, moi, votre Dieu, servir ses frères et sœurs comme je vous ai servis jusqu’à l’holocauste de ma vie [8] pour arracher des âmes à Satan.

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330> J’ai dit ‘des âmes’. Je n’entends pas par-là que vous ne devez pas avoir de la charité aussi pour les corps de vos frères et sœurs. Les œuvres de miséricorde corporelle servent à ouvrir la voie à la plus haute œuvre de miséricorde qui est celle d’étancher la soif et de satisfaire la faim des âmes assoiffées et affamées, d’habiller les âmes nues, de prendre soin des pauvres âmes de vos pauvres frères et sœurs qui se sont éloignés de ma Bergerie ou qui ont grandi en dehors, et qui meurent au désert.        

C’est à vous, chrétiens, et surtout à vous, mes victimes aimantes, bénies et bien-aimées, fleurs vivantes qui exhalez pour moi tout votre esprit de fleur et qui vivrez au Ciel, roses éternelles, c’est à vous, mes vrais amis, de me ramener ceux qui errent, sans juger s’ils méritent d’être dignes du Ciel.



Ce n’est pas à vous de juger de la récompense ou du châtiment. Moi seul suis Juge. Il vous revient uniquement de ramener, avec mes propres armes, la prière et le sacrifice et, en dernier lieu, la parole [9], les enfants prodigues à la maison du Père, pour faire jubiler le cœur de Dieu et remplir les Cieux de joie pour un autre pécheur qui se convertit [10], laisse les ténèbres et revient à la Lumière, à la Vérité, à l’Amour."

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Fiche mise à jour le 29/09/2019.

 



[1] Faisant allusion à l'apôtre Pierre dans la catéchèse précédente.

[2] Cf. Luc 19,10 et dans l'œuvre EMV 417.

[3] Pour mieux comprendre ces propos lire la dictée du 22 décembre.

[4] Cette information sur les circonstances de l’Incarnation est inédite dans l’Œuvre nous semble-t-il. Elle est a rapprochée de l’infusion de l’âme dans l’homme qui ne peut que se charger du péché originel dans son trajet du Créateur à la créature.

[5] L’indissoluble Trinité de Dieu est réaffirmée plus loin, en outre, par exemple, que dans les dictées du 1er juillet, du 18 août, du 29 septembre, des 11 et 25 octobre, des 5 et 24 novembre, du 29 décembre.

[6] Cf. Genèse 2, 9 : "l’arbre de la connaissance du bien et du mal". Bien nommé car il livra l’homme non seulement au bien, mais au mal. L’Homme céda à la seule beauté du fruit créé, en rupture avec l’ordre de Dieu.

[7] Cf. Matthieu 20, 23 et dans l'œuvre EMV 577.

[8] Cf. Matthieu 20, 28 et dans l'œuvre EMV 577.

[9] La Sainte Vierge Marie à Medjugorje a donné un message qui va dans le même sens: "Chers enfants, aujourd'hui je vous invite tous à ce que votre prière soit prière avec le cœur. Que chacun de vous trouve du temps pour la prière, afin de pouvoir découvrir Dieu dans la prière. Je ne veux pas que vous parliez de la prière, mais je désire que vous priiez. Que chacune de vos journées soit remplie de prières d'action de grâce envers Dieu, pour la vie et pour tout ce que vous avez. Je ne désire pas que votre vie se passe en paroles, mais glorifiez Dieu par vos actes. Je suis avec vous et je remercie Dieu pour chaque moment passé avec vous. Merci d'avoir répondu à mon appel." 25 avril 1991.

[10] Cf. Luc 15, 7 .