L'œuvre de
Maria Valtorta |
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Index des "Cahiers" >> Sommaire de décembre 1943 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du mercredi 22 décembre 1943. |
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577> Deutéronome,
chapitres 9-11. |
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[1] Cf.
Isaïe 44,9.
[2] Lettre
de Thérèse de Lisieux à sa sœur Léonie où elle expose "sa Petite Voie
d'enfance spirituelle" :
J'aurais répondu à ta charmante lettre dimanche dernier, si elle m'avait été
donnée ; mais nous sommes cinq' et tu sais que je suis la plus petite... aussi
c'est moi qui suis exposée à ne voir les lettres que bien après les autres, ou
bien pas du tout... Ce n'est que vendredi que j'ai vu ta lettre, ainsi, ma
chère petite sœur, je ne suis pas en retard par ma faute...
Si tu savais comme je suis heureuse de te voir dans ces bonnes dispositions… Je
ne suis pas étonnée que la pensée de la mort te soit douce, puisque tu ne tiens
plus à rien sur la terre.
Je t'assure que le bon Dieu est bien meilleur que tu le crois. Il se contente
d'un regard, d'un soupir d'amour... Pour moi, je trouve la perfection bien
facile à pratiquer parce que j'ai compris qu'il n'y a qu'à prendre Jésus par le cœur.
Regarde un petit enfant qui vient de fâcher sa mère, en se mettant en colère ou
bien en lui désobéissant, s'il se cache dans un coin avec un air boudeur et
qu'il crie dans la crainte d'être puni, sa maman ne lui pardonnera
certainement pas sa faute ; mais s'il vient lui tendre ses petits bras en
souriant et disant : "Embrasse-moi, je ne recommencerai plus", est-ce
que sa mère ne le pressera pas aussitôt sur son cœur avec tendresse, oubliant
tout ce qu'il a fait ?... Cependant elle sait bien que son cher petit
recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s'il la prend
encore par le cœur, jamais il ne sera
puni…
Au temps de la loi de crainte, avant la venue de Notre-Seigneur, le prophète
Isaïe (49,15) disait déjà parlant au nom du Roi des cieux : "Une mère
peut-elle oublier son enfant? Eh!
bien quand même une mère oublierait son enfant, moi, je ne vous oublierai
jamais" Quelle ravissante promesse ! Ah ! nous qui vivons sous la loi
d'amour, comment ne pas profiter des amoureuses avances que nous fait notre
Epoux ? Comment craindre Celui qui se laisse enchaîner par un cheveu qui vole
sur notre cou ? (cantiques 4,9) ? Sachons donc le retenir prisonnier, ce Dieu
qui devient le mendiant de notre amour. En nous disant que c'est un cheveu qui
peut opérer ce prodige, il nous montre que les
plus petites actions, faites par amour sont celles qui charment son Cœur.
Ah ! s'il fallait faire de grandes choses, combien serions-nous à plaindre !
... Mais que nous sommes heureuses, puisque Jésus se laisse enchaîner par les plus petites !... Ce ne sont
pas les petits sacrifices qui te manquent, ma chère Léonie, ta vie n'en
est-elle pas composée ? Je me réjouis de te voir en face d'un pareil trésor et
surtout en pensant que tu sais en profiter, non seulement pour toi, mais encore
pour les âmes. Il est si doux d'aider
Jésus par nos légers sacrifices, de lui aider à sauver les âmes qu'il a
rachetées au prix de son sang, et qui n'attendent que notre secours pour ne pas
tomber dans l'abîme...
Il me semble que, si nos sacrifices
sont des cheveux qui captivent Jésus, nos joies
en sont aussi ; pour cela il suffit de ne pas se concentrer dans un bonheur
égoïste, mais d'offrir à notre Epoux
les petites joies qu'il sème sur le
chemin de la vie, pour charmer nos âmes et les élever jusqu'à Lui...
Je comptais écrire à ma Tante aujourd'hui, mais je n'ai pas le temps, ce sera
pour dimanche prochain, je Le prie de lui dire'
combien je l'aime, ainsi que mon cher Oncle. Je pense aussi bien souvent à
Jeanne et Francis.
Tu me demandes des nouvelles de ma santé. Eh ! bien, ma chère petite sœur, je
ne tousse plus du tout. Es-tu contente ? Cela n'empêchera pas le bon Dieu de me
prendre quand il voudra. Puisque je fais tous mes efforts pour être un tout
petit enfant, je n'ai pas de préparatifs à faire. Jésus doit Lui-même payer
tous les frais du voyage et le prix d'entrée au Ciel.
Adieu, ma petite sœur chérie, je t'aime, je crois, de plus en plus.
Ta petite sœur.
Thérèse de l’Enfant-Jésus.
(Lettre 171, 12 juillet 1896. Lettres de
sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Carmel de Lisieux, 1948, pages 325-327
dans l’édition, mais référencée LT 191 dans le PDF en ligne).
[3] Cf.
Galates 5,6 :
Car, dans le Christ Jésus, ce qui a de la valeur, ce n’est pas que l’on soit
circoncis ou non, mais c’est la foi, qui agit par la charité.
[4] Cf.
Deutéronome
30,19 : Je prends aujourd’hui à témoin contre
vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction
ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta
descendance.