L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du jeudi 22 juillet 1943.


L’amour de Jésus pour l’Italie; son juste châtiment des italiens prévaricateurs.

L’amour du Père, source de la prière véritable.


 










 


La crucifixion de Pierre.


Mussolini et Hitler.

 

176> Jésus dit :   

"Continuons
[1] dans le rapport entre le passé et le présent qui, dans l’être éternel de Dieu, est un continuel ‘présent’ [2]. Aujourd’hui, je vais te faire réfléchir à ce qui est le plus près de ton cœur.        

 Je ne nie pas l’amour de la patrie. Moi, l’éternel Fils de Dieu, lorsque je suis devenu homme, j’ai eu une patrie et je l’ai aimée d’un amour parfait. Cette patrie terrestre, je l’ai aimée et j’aurais voulu la savoir digne de la protection de Dieu, mais au contraire, la sachant indigne, j’ai pleuré sur elle [3]. Je comprends donc la douleur d’un cœur loyal qui voit sa patrie, non seulement en danger, mais condamnée à des jours de souffrance en comparaison desquels la mort est un don [4].           

 Mais dis-moi, Maria. Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, qui est votre patrie, où j’ai envoyé mon Pierre pour y ériger la Pierre qui ne s’écroulera pas au souffle des vents [5]; cette terre où, en un moment de prudence humaine, je suis venu [6] pour confirmer Pierre dans son martyre [7], car il fallait de ce sang à Rome pour en faire le centre du Catholicisme ?        

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où mes confesseurs sont tombés en javelles comme les épis d’un blé éternel, fauchés par l’Éternel moissonneur pour en faire de la nourriture pour votre, esprit
[8] ?       

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où j’ai apporté les reliques de ma vie et de ma mort : la maison de Nazareth
[9] où je fus conçu dans une étreinte de lumineuse ardeur entre le divin Esprit et la Vierge [10], et le Suaire [11] sur lequel la sueur de ma mort a imprimé la marque de ma douleur, subie pour l’humanité ?          

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où les plus grands saints
[12] ont fleuri, ceux qui sont semblables à moi par le don des blessures [13], ceux qui ont pu voir Notre Essence sans voiles [14], qui, avec mon aide, ont créé des œuvres qui répètent dans les siècles le miracle du pain et du poisson multipliés pour satisfaire les besoins des humains ? [15]   

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre à laquelle j’ai donné tant de génies, tant de victoires, tant de gloire, tant de beauté dans son ciel, sa mer, ses fleurs, ses monts, ses forêts ?       

Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, moi qui vous ai aidés à devenir libres et unis ? Dans des guerres contre des ennemis dix fois plus puissants que vous, dans de folles entreprises d’un point de vue humain, j’étais avec mes anges parmi vos troupes.    

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177> C’était moi qui éclairais vos condottieres, qui protégeais vos soldats, qui éventais les trahisons, qui vous donnais victoire et paix. C’était moi qui vous donnais la joie de la conquête, quand celle-ci n’était point l’œuvre de l’arrogance, mais pouvait être œuvre de civilisation, ou de recouvrement de vos terres d’une puissance étrangère.           

 Pouvez-vous dire que je ne vous ai pas accordé la paix la plus nécessaire, celle de mon Église que vos pères avaient offensée et qui a pardonné pour que l’Italie soit réellement unie et grande ? [16]       

Et ne suis-je pas venu vous donner de l’eau pour les récoltes assoiffées, du soleil pour les champs mouillés, la santé dans les épidémies ?  

 Et ne vous ai-je pas donné la voix qui parle en mon Nom, qui vous parle avant les autres, parce que l’amour de la patrie se manifeste même dans mon Vicaire, Pasteur universel, et mon Vicaire est italien [17] depuis des siècles ? Du cœur de l’Italie, la voix se répand dans le monde et vous êtes les premiers à en recevoir l’onde, même la plus légère.   

 À quoi tout cela a-t-il servi ?           

Vous avez trahi vos devoirs. Vous avez cru que tout vous était permis car vous avez stupidement pensé que Dieu était à votre service. Vous avez pensé que ma Justice donnait l’aval à vos fautes, à vos actes de violence, à votre idolâtrie
[18]. Plus Dieu était bon et indulgent et plus vous en profitiez. Vous avez systématiquement repoussé le bien et embrassé le mal en en faisant un culte.         

 Et alors ? De quoi vous plaignez-vous ?    

Mais ‘l’abomination de la désolation’ n’est-elle pas aux portes du siège de Pierre ? Ne pousse-t-elle pas ses vagues fétides de vice, de concupiscence, de fraude, d’idolâtrie des sens, des richesses injustes, du pouvoir volé et voleur, contre les marches mêmes de la Chaire de Pierre
[19] ? Que voulez-vous de plus ?         

Lisez plutôt attentivement les paroles de Jean et ne demandez pas d’en savoir davantage.

 On ne se moque pas de Dieu et on ne le tente pas, ô enfants. Et vous l’avez beaucoup tenté et vous le tentez sans cesse. À l’intérieur de vos âmes, de vos esprits, de vos corps, à l’intérieur de vos maisons, de vos institutions. Partout vous le tentez et le raillez.    

Mes anges se voilent le visage pour ne pas voir votre commerce avec Satan et ses précurseurs. Mais moi, je le vois et je dis : assez !       

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178>  Si Jérusalem fut punie pour ses crimes, la deuxième Jérusalem ne le sera-t-elle pas, elle qui, après vingt siècles de Christianisme, élève sur ses faux autels de nouveaux dieux imposés par des maîtres encore plus marqués du signe de la Bête que vous d’Italie ne l’êtes, et qui croit tromper le Christ par un hommage mensonger à sa Croix et à son Église, rendu uniquement par une hypocrisie raffinée qui cache, sous le sourire et la révérence, l’épée du tueur à gages ?          

Oui. Vous commettez même le crime ultime. Vous me persécutez dans mes Pontifes et mes vrais fidèles. Mais faites-le ouvertement et faites-le vite. Et j’agirai aussi vite en conséquence
[20] .

Il est douloureux pour moi de parler ainsi et de parler aux moins coupables. Mais les autres n’ont pas d’oreilles pour m’entendre. Ils tombent et tomberont en me maudissant. Si au moins, sous la brûlure du fouet, dans l’agonie qui saisit les cœurs et la patrie, si au moins ils pouvaient se convertir et demander pitié !  

Mais ils ne le feront pas. Et il n’y aura pas de pitié, cette pleine pitié que je voudrais vous donner. Ils sont trop peu nombreux ceux qui méritent par rapport au nombre infini de ceux qui déméritent toujours plus d’heure en heure. Si les bons représentaient le dixième des mauvais, ce qui est écrit pourrait connaître un changement. Au lieu de cela, la justice suit son cours. C’est vous qui l’obligez à le suivre.    

Mais s’il n’y a plus de pitié collective, il y aura une justice individuelle. Ceux qui se mortifient par amour de la patrie, de leurs frères et sœurs seront jugés avec un amour immense. Les autres avec rigueur. Quant aux plus grands coupables, il vaudrait mieux pour eux qu’ils ne fussent jamais nés. Pas une goutte de sang extorquée aux veines des humbles, pas un gémissement, pas un deuil, pas un cri de désespoir arraché à un cœur, pas une âme enlevée à Dieu ne restera sans poids dans leur jugement.     

Je pardonnerai aux humbles qui peuvent désespérer à cause de l’horreur des événements. Mais je ne pardonnerai pas à ceux qui les ont menés au désespoir pour obéir aux volontés de la Bête."       


Jésus dit :

 "L’espérance vit là où vit la foi. Le désespoir qui conduit à la mort tant d’âmes aujourd’hui suppose l’absence d’une foi véritable.          

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179> En effet, celui qui croit vraiment demande avec une telle insistance qu’il obtient [21].   

Mais si vous voyez qu'une
prière reste sans réponse, vous pouvez croire qu’elle est viciée dans la demande qui est faite ou dans la foi. Si elle est viciée dans la demande, moi qui le sais, je ne vous accorde pas ce qui vous donnerait le bonheur d’un instant et la douleur pour le reste de votre vie terrestre, et qui parfois pourrait aussi vous donner des peines dans l’autre à cause du mauvais usage que vous pourriez faire de mon don. Si la prière est viciée dans la foi, je ne l’entends pas et ne l’écoute pas.   

 Le monde n’a plus la foi et il n’a donc plus l’espérance. Le monde ne croit pas que Dieu soit un Père tout-puissant. Le monde ne croit pas que Dieu soit un Père aimant. Si le monde savait combien il est douloureux pour moi de ne pas pouvoir toujours vous aider et de ne pas pouvoir toujours vous rendre heureux !  

Je voudrais que mes enfants fussent tellement à moi qu’ils n’auraient que des pensées saintes et de saintes demandes à faire au Père, qui alors les écouterait toujours, toujours, toujours. Il ne les accorderait pas toujours, mais toujours il les écouterait, et s'il ne pouvait pas donner à un de ses enfants ce qu’il demande, il substituerait le don, non accordé pour des raisons de divine intelligence, par cent autres consolations plus grandes encore.      

 Tu en sais quelque chose, toi qui as atteint la Foi véritable en ton Dieu et Père. Mais si tu médites bien sur la raison fondamentale de la mort de la foi, tu verras que c’est le manque de charité.     

Dieu n’est pas aimé. Ni des chrétiens de nom seulement, ni de ceux qui semblent être des chrétiens fervents. Ils semblent l’être, mais ne le sont pas. Beaucoup de pratiques religieuses, beaucoup de prières, superficielles les unes et les autres, faites et dites davantage par superstition que par religion. Beaucoup craignent que, s’ils ne disent pas un certain nombre de prières, que s’ils n’accomplissent pas tel ou tel rite, Dieu ne les punisse, ou même — laissant Dieu de côté — que leurs affaires ne marchent pas bien. Encore de l’égoïsme. 

Ils n’ont pas compris ce qu’est l’amour du Père pour ses enfants et des enfants pour leur Père. Dieu existe, ils croient qu’il existe. Mais il est si lointain, si abstrait... que c’est comme s’il n’existait pas. Ils Croient Dieu, non seulement lointain, mais revêche et avare. Ils Croient que Dieu est un semeur de punitions.    

Non. Votre Dieu est toujours près de vous. Ce n’est pas lui qui S’éloigne, c’est vous qui vous éloignez. 

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180> Ce n’est pas lui qui est revêche et avare, c’est vous qui l’êtes. Ce n’est pas lui qui ferme les portes des grâces, c’est vous qui les fermez. Vous les fermez par votre manque de foi et d’amour et d’espérance en lui.         

 Mais venez, pauvres enfants, venez à moi qui brûle du désir de vous rendre heureux. Venez à moi qui m’afflige de ne pas pouvoir vous serrer sur ma poitrine et essuyer vos larmes. Venez à l’Unique qui vous donne le bien et la paix, et l’amour vrai et éternel.          

Vivre près de moi est une joie même dans la douleur. Mourir avec moi à ses côtés, c’est passer dans la joie. Celui qui se confie à moi ne doit rien craindre sur terre et rien dans l’éternité, car à mes vrais enfants, j’ouvre un cœur de vrai Père plein de compréhension et de pardon.



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Fiche mise à jour le 20/11/2018.

 



[1] La dictée de la veille le 21 juillet portait sur le même thème

[2] "L’Éternel" n´a ni commencement ni fin. Pour Dieu, il n´existe aucune limite temporelle : "Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies créé la terre et le monde, d´éternité en éternité tu es Dieu… À tes yeux, mille ans sont comme hier" (Psaume 90,2,4). Dieu est le Créateur et le Maître du temps. L´éternité de Dieu est infinie, mais non pas synonyme d´absence de temps. Aux yeux de Dieu, passé, présent et futur dans leur enchaînement logique, sont également présents. La temporalité que nous connaissons échappe à Dieu qui la domine : "Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c´est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3,8).

[3] Cf. Le sort de Jérusalem EMV Tome 5, chapitre 53

[4] En juillet 1943, commence la campagne d’Italie qui durera jusqu’en juillet de l’année suivante. Les alliés débarquent en Sicile (le 10). Rome est bombardée (le 19). Les allemands envahissent le nord de l’Italie (le 25). Le régime fasciste tombe (le 24) et Mussolini est arrêté (le 25). La ligne de front se fixera, quelques mois plus tard, à la hauteur de Viareggio qui sera bombardée. Maria Valtorta sera évacuée à Sant'Andrea di Còmpito à 40 km de là, dans les terres.

[5] Cf. Matthieu 16, 18

[6] Dans Les Actes de Pierre (texte apocryphe), nous pouvons lire que Pierre fuyant les persécutions quitta Rome. Et à la sortie de la ville il rencontra le Christ et lui demanda : "Seigneur, où vas-tu" (Domine, Quo Vadis ?). Le Christ lui répondit qu’il allait à Rome pour y être de nouveau crucifié, ce qui convainquit Pierre de retourner à Rome." C'est probablement de cet épisode dont Jésus fait allusion dans ce passage.

[7] Le martyre de Pierre ne figure pas explicitement dans le Nouveau Testament. Par contre, Nous avons dans l’Évangile de Jean un prélude. "Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : "Suis-moi"." Cf. Jean 21, 18-19. Eusèbe De CÉSARÉE dans Histoire Ecclésiastique - Livre III raconte la crucifixion de Pierre. On peut lire ce qui suit: "Pierre paraît avoir prêché dans le Pont, en Galatie, en Bithynie, en Cappadoce et en Asie aux juifs de la dispersion. Venu lui aussi à Rome en dernier lieu, il y fut crucifié la tête en bas, ayant demandé de souffrir ainsi. "

[8] Cf. Saint Ignace d’Antioche (de Syrie), emmené à Rome pour y subir le martyre en 115. Il écrit dans sa Lettre aux romains : Que je devienne donc la pâture des bêtes. C'est par elles qu'il me sera donné d'aller jusqu'à Dieu. Je suis le froment de Dieu. Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour devenir le pain immaculé du Christ.

[9] Il s'agit de la Sainte Maison de Lorette où selon la tradition chrétienne la Vierge Marie naquit, vécut et reçut l'annonciation. Elle est vénérée dans la ville de Loreto, dans la province italienne d'Ancône. Toujours selon la tradition, la Sainte Maison aurait été transportée par des anges dans la marche d'Ancône, où elle aurait été recueillie par une dame nommée Lorette. C'est de là que provient l'histoire de Notre-Dame de Lorette. Cf. La Maison de Nazareth

[10] Le récit de l'Annonciation Cf. Luc 1, 28-38 et dans l'œuvre EMV Tome 1 chapitre 16

[11] Le Saint-Suaire (Linceul) est conservé et exposé dans la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin en Italie. 
Par ailleurs, l’Italie reçut le voile de Véronique (Il Santo Volto) conservé à Saint-Pierre de Rome, mais qui n’est plus montré depuis 1854 en raison de son état. À Manoppello, on conserve une relique qui serait aussi le voile de Véronique.

[12] En effet, nombreux sont les Saints et les Bienheureux italiens reconnus par l'Église Catholique parmi lesquels St Benoît, St François d’Assisse, Don Bosco, Padre Pio, … Le tiers des Docteurs de l’Église y sont nés ou y ont vécus : Ambroise de Milan, Bonaventure de Bagnoregio, Catherine de Sienne, Pierre Damien, Anselme de Cantorbery, Grégoire Ier (le Grand), Laurent de Brindisi, Léon le Grand, Pierre Chrysologue, Robert Bellarmin, Thomas d'Aquin.  
Voir la liste des Saints et Saintes Italiens et les Bienheureux catholiques Italiens

[13] Les stigmates qui signifient les "marques" de la Passion. La première personne connue pour les avoir portés, fut saint François d’Assise.         
En 1224, deux ans avant sa mort, il priait lors de la fête de la Croix glorieuse, le 14 septembre. Il voulait, avant qu’il ne meure, éprouver dans son âme et dans son corps « les souffrances que Toi, disait-il au Christ, Tu as dû subir dans ta cruelle Passion, et ressentir cet amour démesuré qui t'a conduit, Toi, le Fils de Dieu, à souffrir tant de peines pour nous, misérables pécheurs !.         
Il reçut alors, d’une vision, cinq rayons de lumière qui frappèrent son côté, ses deux mains et ses deux pieds, en même temps qu’il éprouvait une joie mêlée de douleur. Ces stigmates demeurèrent. Le pape Sixte V (1585-1590), un franciscain, fixa la fête des stigmates de saint François au 17 septembre et le pape Paul V (1605-1621) étendit cette fête à l’Église universelle.  
Au début du XXe siècle on recensait officiellement 321 stigmatisés dont 85% étaient des femmes, principalement religieux ou religieuses, mais pas uniquement. Un tiers seulement d’entre eux a été canonisé (Le mystère des stigmatisés, Jeanne Danemarie, Grasset, 1933, page 136).        
Parmi eux, on compte des stigmatisés italiens célèbres : Sainte Rita
de Cascia, Catherine de Sienne, Véronique Giuliani, Gemma Galgani, Padre Pio …

[14] Peut-être la vision du Sacré-Cœur. Sainte Véronique Giuliani (1660-1727) eut l’expérience du Mariage mystique puis de la transverbération (comme l’eurent Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux ou Padre Pio).

[15] Peut-être une allusion aux congrégations caritatives.

[16] Les accords du Latran furent signés le 11 février 1929, entre l'État italien, représenté par Benito Mussolini, et le Saint-Siège, représenté par le cardinal Gasparri, secrétaire d'État du pape Pie XI. Les accords comprennent trois conventions distinctes : un traité politique qui réglait la «question romaine»; une convention financière (quatre milliards de lires) qui dédommageait le Saint-Siège; et un concordat qui statuait sur la position de l'Église en Italie (le catholicisme devenait la religion officielle de l'État italien). Le pape perdait ses anciens États pontificaux et acceptait de n'être plus souverain temporel que sur l'État de la Cité du Vatican formé de 44 hectares, soit le plus petit État du monde. Cette dictée date de 1943 mais la nouvelle République italienne de 1946 a reconnu les accords de Latran, mais pas les lois catholiques, car l'Italie a instauré la séparation de l'Église et de l'État.

[17] Pie XII est le 260ème pape depuis saint Pierre et le 205ème italien, soit 78% de l’ensemble des Souverains-Pontifes. Il s’agit bien sûr de l’Italie actuelle. Depuis l’élection de Clément VIII en 1523, jusqu’à Jean-Paul Ier en 1978, tous les papes furent italiens. Jean-Paul II rompit pour la première fois cette longue tradition.    
Quelques chiffres-clés Voir aussi La liste des Papes et leurs nationalités.

[18] Cf. La doctrine fasciste.

[19] Voir, à ce propos, la dictée du 20 août 1943. Voir aussi l’homélie du 29 juin 1972 dans laquelle Peul VI dénonce "la fumée de Satan" qui est entrée dans le Peuple de Dieu. Lire enfin la dictée du 23 décembre 1948.

[20] Sur une copie dactylographiée, l’auteur note au crayon dans la marge : Trois jours plus tard, Mussolini tombe et cinquante jours plus tard, le Vatican est cerné par les Allemands

[21] La parabole de la veuve et du juge inique illustre bien ce passage.