L’Eucharistie, aliment miraculeux.
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Jésus
dit :
« Pour soutenir ses forces physiques, il faut nourrir le corps. Les
indigents qui ne peuvent se procurer de la nourriture doivent la mendier
auprès des riches. D’habitude, ils demandent du pain. Sans pain, la
vie est impossible.
Vous êtes des pauvres qui avez besoin de nourriture
pour votre âme. À votre pauvreté j’ai donné le Pain eucharistique. Il
nourrit la moelle de votre âme, donne vigueur à l’esprit, soutient vos forces
spirituelles, augmente le pouvoir de toutes les facultés intellectuelles, car
là où est la vigueur vitale est aussi la vigueur mentale.
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86> Une
nourriture saine infuse la santé. Une nourriture vraie infuse la vraie vie.
Une nourriture sainte suscite la sainteté. Une nourriture divine donne Dieu.
Mais en plus d’être pauvres, vous êtes malades, faibles, non seulement de
cette faiblesse que cause le manque de nourriture et qui cesse quand on se
nourrit, mais faibles à cause des maladies qui vous épuisent. Que de maladies
a votre âme ! Que de microbes vous inocule le Malin
pour provoquer ces maladies en vous ! Celui qui est faible et malade a
besoin, non seulement de pain, mais aussi de vin.
Dans mon Eucharistie, je vous ai laissé les deux signes de ce dont a besoin
votre nature de pauvres et votre faiblesse de malades : le pain qui
nourrit, le vin qui fortifie.
J’aurais pu me communiquer à vous sans signes extérieurs. Je le peux.
Mais vous êtes trop lourds pour saisir le spirituel. Vos sens extérieurs ont
besoin de voir. Votre âme, votre cœur, votre esprit cèdent, et péniblement,
devant les formes visibles et palpables. C’est tellement vrai que, si vous
arrivez à croire que je suis dans l’Eucharistie et que vous me recevez dans
l’hostie, vous n’admettez pas, la grande majorité d’entre vous, l’infusion en
vous de l’Esprit dont vous viennent élans, lumières, impulsions aux bonnes
œuvres.
Si vous croyiez avec la force dont le
Mystère est digne, vous sentiriez, en me recevant, la vie qui entre en vous.
Lorsque je m’approche de vous, vous devriez vous sentir brûler comme près
d’une fournaise ardente. Ma présence en vous devrait vous plonger dans une
extase qui emporterait le profond de votre esprit dans un ravissement de
Paradis.
La fusion de votre humanité pervertie avec mon humanité parfaite vous
donnerait la santé, même physique; ainsi, vous résisteriez aux maladies de
votre corps jusqu’au jour où je dirais «Assez» pour vous ouvrir le Ciel. Elle
vous apporterait l’intelligence pour comprendre rapidement et avec justesse.
Elle vous rendrait impénétrables aux assauts déchaînés ou aux pièges subtils
de la Bête.
Au lieu de cela, je peux faire bien peu parce que j’entre là où la foi est
languissante, où la charité est superficielle, où la volonté est à l’état
d’ébauche, où l’humain est plus fort que l’esprit, où, par-dessus tout, vous
ne faites pas d’effort pour réprimer la chair afin que l’esprit surgisse.
Vous ne vous efforcez pas du tout. Vous attendez le miracle de moi.
Rien ne m’empêche de l’accomplir, mais je veux de votre part au moins le
désir de le mériter.
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87> À
celui qui se tourne vers moi en criant de l’aider et en imitant la foi des
foules de Galilée, je me communiquerai, non seulement avec mon Corps et mon
Sang, mais avec ma charité, mon intellect, ma force, ma volonté, ma
perfection, mon Essence. Dans l’âme qui sait venir à moi, je serai
présent comme je le suis au Ciel, dans le sein du Père dont je procède,
engendrant l’Esprit qui est charité et sommet de perfection.”
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Fiche
mise à jour le 16/03/2018.
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