L'œuvre de Maria Valtorta |
|||
Accueil >> Plan du site >> Index
des "Cahiers" >> Sommaire de juin 1943 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du jeudi 17 juin 1943. La prudence humaine n’est pas une vertu Votre prudence humaine vous
renferme dans un silence qui n’est pas prudent mais pusillanime Pierre par prudence humaine, en
vint à nier me connaître Vous n’avez pas le courage de
Nicodème et de Joseph Je vous ai dit que pour me suivre
il faut de l’audace contre tout et tous. |
|||
|
85> Jésus dit : |
||
Haut de page. |
|||
[1] CEC
§ 1806 - La prudence
est la vertu qui dispose la raison pratique à discerner en toute circonstance
notre véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir.
"L’homme avisé surveille ses pas" (Proverbes 14, 15). "Soyez
sages et sobres en vue de la prière" (1 Pierre 4,7). La prudence est la
"droite règle de l’action", écrit saint Thomas (somme théologique
2-2, 47,2) après Aristote. Elle ne se confond ni avec la timidité ou la peur,
ni avec la duplicité ou la dissimulation. Elle est dite auriga virtutum (conductrice ou pilote de la
vertu) : elle conduit les autres vertus en leur indiquant règle et mesure.
C’est la prudence qui guide immédiatement le jugement de conscience. L’homme
prudent décide et ordonne sa conduite suivant ce jugement. Grâce à cette vertu,
nous appliquons sans erreur les principes moraux aux cas particuliers et nous
surmontons les doutes sur le bien à accomplir et le mal à éviter.
[2] Le mot charité est l’équivalent du mot grec initial agapé qui désigne
l’amour, car Dieu est Amour et l’Amour est Dieu même, rappelle saint Jean (Cf.
1 Jean 4, 7-8). Le mot agapé fut traduit par Caritas dans la Vulgate, version
latine à l’origine de la plupart des Bibles. C’est donc avec ces mots
d’amour/agapé que nous retraduisons aujourd’hui le mot charité.
L’amour a un double objet : Dieu et le prochain. Ce que rappelle Jésus à un
scribe qui l’interrogeait (Cf. Matthieu 22, 34-40 et Marc 12, 28-34). Il est le
fondement et le résumé de toute la loi divine.
[4] Nicodème était un notable parmi les Juifs, mais
aussi un disciple de Jésus. Cf Jean 3,
1-21, et Jean 19, 39.
[5] Il s'agit de Joseph d'Arimathie
. Voir Jean 19, 38.
[6] Cf. Matthieu 10, 16.