Le signe!
L’Évangile, signe durable de la
puissance divine.
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44> (voir note de bas de page [1])
Jésus dit :
"Beaucoup me demandent un
signe. Quel signe ? Un signe de l’heure ou un signe de ma puissance ?
Le signe de l’heure, vous
l’avez déjà. Je le répète [2] : "Je ne suis pas venu
changer la Loi" . C’est vous qui l’avez
changée. Et moi, je ne change pas ma Parole. Ce que j’ai dit, je l’ai dit.
Tout ce qui devait arriver du moment où je parlais, homme parmi les hommes,
jusqu’au moment où je viendrai, Dieu fils de Dieu, juger les hommes, se
trouve dans mon Évangile.
C’est vous, êtres stupides
dont la tête est remplie de mille rumeurs inutiles et de pensées perverses,
qui ne comprenez plus ce que j’ai dit. N’êtes-vous pas peut-être salés par
le feu , ce feu qui salera mes ennemis
pour l’éternité ? Celui qui vous brûle maintenant et qui descend sur vous
pour vous détruire et vous conduire au blasphème et à l’hérésie n’est
qu’une avance sur le feu dont je parle, destiné à ceux dont la conduite
est scandaleuse et qui ne se convertissent pas. Et vous êtes parmi
ceux-là. Vous ne vous souciez que du corps et des richesses iniques, vous
piétinez les consciences et les autels, vous profanez tout ce que vous
touchez et vous me tuez moi-même une deuxième fois en vous.
Voilà les dons que sait vous offrir Lucifer sous le signe duquel vous
vous êtes placés. La bête souffle le feu de sa gueule après vous avoir plongés
dans le mal de la corruption. Ce sont là ses dons. Elle ne peut vous donner
autre chose. Tandis que je vous avais donné, avec moi-même, tous les
trésors de la grâce.
Vous voulez un signe de ma
puissance ? Mais ça fait vingt siècles que je vous donne ce signe ! À quoi
cela a-t-il servi ? J’ai ouvert sur vous les torrents de mes grâces, et du
Ciel je les ai fait descendre sur la Terre en mille, dix-mille miracles. J’ai
guéri vos malades, j’ai apaisé vos guerres, j’ai fait prospérer vos affaires,
j’ai répondu à vos doutes, même sur des questions touchant à la foi, car je
connais votre faiblesse qui ne croit pas si elle ne voit pas; je suis venu
répéter ma doctrine, j’ai envoyé ma Mère pour que de sa douceur elle vous
plie à la pénitence et à l’amour. À quoi cela a-t-il servi ?
Haut de page.
45> Vous m’avez traité comme un idiot,
exploitant ma puissance et ma patience, convaincus qu’après avoir fait le
miracle, je ne m’en souviendrais plus. Eh bien, non, enfants de ma douleur. Tout
est noté dans le grand livre de mon Intelligence, et ce n’est pas avec de
l’encre que tout y est écrit, mais avec le charbon ardent de l’Amour et rien
ne sera oublié.
Vous avez exploité la venue de ma Mère à des fins humaines, vous en avez
fait un objet de rires et de commerce. Ne savez-vous pas que Marie est mon
Temple et que mon Temple est maison de prière et non caverne de voleurs [5] ? Ses paroles, si affectueuses,
si suppliantes, si pleines de larmes pour vous qui lui avez tué son Fils - et
vous ne savez même pas tirer profit d’un si grand sacrifice - ses paroles sonnent
à vos oreilles comme une chanson futile. Vous avez continué sur votre chemin
de perdition.
Mes messagers - ces âmes qui,
vivant comme vous devriez tous vivre, sont devenues mes propagatrices pour
répéter une fois de plus la parole de mon cœur - vous les avez traités de
‘fous’ et d’‘obsédés’, vous les avez toujours tourmentés et quelquefois vous
les avez même tués. Moi aussi je fus appelé ‘fou’ et ‘obsédé’ par la
génération adultère et homicide de mon temps.
Le signe ! Le signe, vous l’avez
et il n’est d’aucune utilité pour vous redonner ma paternité. Aucun autre
signe ne vous sera donné. Cherchez-le dans ma parole et dans votre
conscience, si toutefois vous réussissez encore à la retrouver vivante sous
l’amas de convoitises, d’adultères, de fornications, de vols, d’homicides,
d’envies, de blasphèmes et d’orgueil avec lesquels vous l’avez lapidée.
C’est l’Ascension. Avant de
monter aux Cieux, je bénis ma Mère et mes disciples. Je n’avais personne
d’autre à bénir puisque les autres m’avaient repoussé et maudit. Même maintenant, je bénis
mes disciples puisque les autres ne veulent pas de moi et blasphèment à ma
bénédiction."
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