Seule l’œuvre de Dieu demeure.
Une seule chose est nécessaire à l’être humain : le Règne de Dieu.
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26> Le soir.
Jésus dit :
"Telle est
la punition de votre orgueil. Vous en avez trop voulu et vous allez ainsi
perdre même ce que je vous avais accordé. Les œuvres de l’intelligence et de
l’esprit humains, dons que je vous ai faits, ces œuvres dont vous êtes si
fiers sont réduites en poussière pour vous rappeler que Moi seul suis
éternel, Moi seul suis le Dieu, Moi seul suis Moi.
Mais ce qui est de
moi demeure. Ni l’homme ni le démon ne peuvent le détruire. Aucun attentat,
aucune ruse ne peut détruire ce que je fis et qui restera toujours pareil
tant que je le voudrai. La mer, le ciel, les étoiles, les monts, les fleurs
des collines et les vertes forêts. Intouchables ceux-là, comme moi-même,
tandis que ceux-ci renaissent de chaque mort passagère que leur infligent les
humains, tout comme je suis ressuscité de la brève mort qu’ils me donnèrent.
Et les plantes arrachées, les herbes piétinées par la guerre reviendront à la
vie comme je les fis le premier jour.
Mais pas vos œuvres. Pas vos
œuvres d’art. Elles ne revivront jamais plus, les églises et les coupoles, ni
les palais et les monuments dont vous vous faisiez une gloire, ces œuvres
érigées au fil des siècles et
détruites en un instant pour votre punition.
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27> Il en va de même pour les
œuvres du progrès : elles s’effritent avec votre stupide orgueil qui se prend
pour un dieu uniquement parce qu’il les a inventées, et elles se retournent
contre vous, augmentant la destruction et la souffrance.
Ma création, elle, demeure, et encore plus belle car, dans
son immutabilité qu’aucun engin ne peut même égratigner, elle parle de moi
encore plus fort.
Tout ce qui est de
vous s’écroule. Mais souvenez-vous, pauvres humains, qu’il vaut mieux pour
vous rester sans rien en m’ayant, moi, que vivre au sommet de l’art et du
progrès m’ayant perdu [1]. Une seule chose est
nécessaire à l’être humain : le règne de l’esprit où je suis
[2], le Règne [3] de Dieu."
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