L'œuvre de Maria Valtorta
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Note du vendredi 14 mai 1943.


Après le Calvaire vient toujours le Paradis.

Béatitude des entretiens surnaturels.

 

 

25> Mais après le Calvaire vient toujours le Paradis. Quelle nuit de béatitude !

 De 19 à 22h30, à moitié morte, abîmée dans les brumes du collapsus[1] . De 22h à minuit, demi-sommeil. Puis, énervement dû à la suffocation. L’alarme de 1h05 me trouva dans cet état. Je commençai à prier, comme d’habitude[2], pour ceux qui étaient bombardés.     

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26>  Mais, sans que je le veuille, la prière se transforma en entretien des plus doux. Je me sentais vraiment face à face avec Jésus, plus exactement contre son cœur. Il n’y a pas eu de longs discours. Non. Des phrases courtes, d’Époux à épouse, des mots d’amoureux, pour se dire qu’on s’aime de tout son cœur... J’en suis restée parfumée. J’en suis restée saturée, comme plongée dans un océan de joie, de douceur, de paix.          

J’ai vu s’évanouir cette heure bienheureuse avec un saint regret... Mais il était juste qu’elle eût une fin. Ce n’est qu’au Paradis qu’elle ne finira point. Maintenant, je vis dans son souvenir, dans l’écho qui continue de vibrer au fond du cœur et qui me donne envie de chanter, de rire, d’aimer toutes les créatures avec une ardeur décuplée, parce que je suis saturée d’amour, nourrie et consumée par lui.



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Fiche mise à jour le 28/02/2018.

 



[1] Le collapsus ou faiblesse cardiaque est une des nombreuses maladies dont souffrait Maria Valtorta.

[2] Voir le texte du 24 juin.