"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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Parole, Verbe


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Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Parole de Dieu (Bible) - Verbe de Dieu (Jésus)


Parole de Dieu (Bible)
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 Je suis venu libérer l'homme de plus en plus, du péché en ce qui concerne l'esprit et les chaînes d'une religion déviée, oppressive, qui étouffe sous des flots de détails de paroles, de prescriptions, la vraie parole de Dieu qui est nette, brève, claire, facile, sainte, parfaite. 2.61

 Ils n’avaient pas entendu sa parole (de Jésus) qui donnait à l'esprit une richesse grâce à laquelle les indigents se sentaient riches, les affamés rassasiés, les malades en bonne santé, ceux qui souffraient consolés. 4.164

 Vous ne pouvez assimiler toute la nourriture qui se trouve dans ma parole. Il vous en faudrait beaucoup, beaucoup, beaucoup. Mais vous ne savez pas en recevoir beaucoup. Et voici qu'alors l'Esprit-Saint opère le miracle pour vous. Le miracle spirituel de la multiplication de la Parole. Il multiplie cette parole en vous en éclairant tous les sens les plus secrets, de façon que, sans vous alourdir vous vous en nourrissiez 5.43

 Plus votre amour puisera (dans la Parole), plus celui-ci, qui est le fruit de l'Amour, augmentera ses flots. Dieu ne connaît pas de limites dans ses richesses et dans ses possibilités. Vous êtes relatifs. Lui, non. Il est infini dans toutes ses œuvres, même en celle de pouvoir vous donner à chaque heure, en toute circonstance, les lumières dont vous avez besoin à cet instant. 5.43

 De même que les flammes se propageaient parmi les bruyères de la vallée, mortifiées vainement par vos manœuvres, de même ma Doctrine se propagera dans le monde, vainement persécutée par ceux qui ne veulent pas la Lumière. Et elle sera lumière, et elle sera purification, et elle sera bénéfique. Combien de serpents ont péri dans ces cendres et avec eux d'autres êtres nuisibles ! 6.133

 Là où il n'y a pas de paix, il ne peut y avoir de parole de Dieu qui, entendue paisiblement, donne des fruits dans les cœurs. Et vous voyez que cette réunion n'a pas été tranquille et qu'elle ne sera pas fructueuse. Trop d'agitation dans les cœurs... 6.139


Verbe de Dieu (Jésus)
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 Le Verbe de Dieu parle. Écoutez. Il n'est que la Parole de Dieu, Celui qui vous parle. Sa souveraineté vient du Père et retournera au Père lorsqu'il aura évangélisé Israël. 2.42

 Moi, j'ai comme éternelle Nature la Parole qui traduit la Divine Pensée et la Parole je la donne, parce que l'Amour me pousse à ce don de faire connaître la Pensée du Très-Haut qui est mon Père. 6.102

 Dieu vous a envoyé son Verbe pour qu'il parle sans que sa voix vous tue. Parole de Dieu en qui s'accomplira le pardon 7.166

 La Sagesse de Dieu a pris une bouche pour t'instruire. Ce ne sont plus les prophètes, Ô peuple d'Israël, qui te parlent de l'Innommable. C'est Lui-même. Lui, qui connaît le mystère qu'est Dieu, qui te parle de Dieu. 7.222

 Puisque je suis Un avec le Père et avec l'Amour, Un ici comme au Ciel — si en Moi existent les deux natures, et le Christ, par la nature humaine et tant que sa victoire ne l'aura pas libéré des limites humaines, est à Éphraïm et ne peut être autre part en cet instant; comme Dieu : Verbe de Dieu, je suis au Ciel comme sur la Terre, ma Divinité étant toujours omniprésente et toute puissante 8.28


Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
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Autobiographie

Maria Valtorta est déléguée de l'Action catholique. Elle a 34 ans. Dans ce passage, elle démontre la puissance de l'Évangile. Elle prophétise aussi les obstacles qui se dresseront devant elle quand, dans la suite de cette "autobiographie", écrite en 1943 à la demande de son confesseur, elle écrira dans la foulée "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" dicté par Jésus.

"Je remplaçais aussi l'Assistant ecclésiastique qui manquait. Mgr Lazzareschi, qui était alors Assistant ecclésiastique diocésain (de l'Action catholique), m'y avait autorisée. La réflexion spirituelle, je la dirigeais toujours à partir d'un passage de l'Evangile. Par expérience personnelle, je savais quelle force spirituelle procure la connaissance de l'Evangile: il nourrit et réconforte notre âme comme du pain et du vin de vie, et donne la force de progresser rapidement dans le Bien. Je voudrais persuader le monde entier à ce sujet...

Pourtant la plus grande partie des catholiques pratiquants se crèvent la cervelle sur des livres d'ascèse qu'ils ne comprennent pas et négligent cet excellent instrument que constitue l'Évangile, qui est tout simple et que peuvent comprendre même les moins instruits. Ces gens-là se gavent de lectures, se remplissent la tête de mots compliqués, se gonflent la poitrine en se prenant pour des docteurs de l'Eglise, éprouvent un frisson d'émotion qui les démange de façon exquise à la surface d'eux-mêmes et qui allume un feu de... bengale, iridescent mais très éphémère, à la lumière duquel ils s'admirent avec complaisance et se décernent à eux-mêmes le diplôme "d'âmes mystiques, séraphiques ou saintes..." Puis, lorsque le livre est terminé... tout s'arrête là. Il ne reste plus que l'orgueil de se croire des élus, possédant déjà l'auréole de gloire céleste...

Mais quant à l'Evangile c'est différent ! L'Evangile est limpide, si profond, si immense, si sublime. L'Evangile qui est une parole qui s'adresse à tous les fils de Dieu, qui est la parole du Fils de Dieu adressée à ses frères mineurs, on le comprend en proportion non pas de la science humaine que l'on possède déjà, mais de la science surnaturelle, si bien que l'on peut trouver un état de perfection chez un analphabète et des conditions spirituelles très précaires chez un spécialiste. Mais quel soutien qu'est l'Evangile pour le croyant qui veut rester en Dieu et veut grandir toujours plus près de Dieu!

Il y eut là aussi des luttes et des obstacles à surmonter. Non pas de la part des prêtres. Eux au contraire ils m'encourageaient à persévérer dans cette direction. Mais les dirigeantes diocésaines et les dirigeantes paroissiales me faisaient la guerre. Car elles étaient "les grandes mystiques" qui se nourrissaient de gros livres écrits par les géants de la théologie! Tant mieux pour elles!

Le malheur est qu'elles oubliaient les paroles d'un petit livre qui disait: "L'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de la Parole de Dieu", ou encore: "Malheur à vous, docteurs de la loi, qui avez usurpé les clefs de la science: vous n'êtes pas entrés dans le Royaume et vous avez mis des embûches à ceux qui voulaient entrer". Ce petit livre disait encore: "Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui donne l'esprit sans mesure". Il disait encore: "Celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m'a envoyé aura la vie éternelle". Ou encore: "Celui qui parle de sa propre autorité cherche sa propre gloire: seul celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé est digne de foi et en lui l'on ne connaît pas d'injustice."

Ces dames-là oubliaient ces paroles qui avaient été écrites dans le petit livre qu'elles se refusaient de lire, plongées comme elles étaient dans d'énormes volumes! Car si elles les avaient connues, ces paroles du Verbe, elles ne m'auraient pas empêché de fournir le pain de la vraie Vie à mes filles, ni empêché mes filles de s'en nourrir.

Le pain est l'aliment le plus simple, le plus antique, le plus nécessaire à l'homme, et la Parole de Dieu, dite par la Parole même du Père, est l'aliment de base pour nourrir les âmes affamées de nourriture spirituelle. Pourquoi vouloir empêcher que mes filles entendent la Parole qui est vie et qui, lorsqu'elle est corroborée par la foi, est source de vie éternelle?

Pour me faire obstacle, elles inventaient le prétexte que moi, n'étant pas prêtre, je ne pouvais pas comprendre ni expliquer l'Evangile. Mais ces dames-là ne tenaient pas compte du fait que l'Esprit de Dieu souffle où il veut et que la Volonté de Dieu peut envoyer qui elle veut remplacer "le sel devenu insipide", pour que les créatures ne restent pas privées de sa Parole. Moi j'étais la dernière de toutes, moi Maria Valtorta créature humaine, mais lorsque je prenais la parole pour m'adresser selon le vouloir de Dieu à des personnes plus ignorantes que moi, j'étais quelque chose parce que Dieu m'accordait l'Esprit sans mesure en constatant mon intention droite, qui était celle de faire connaître sa Parole et lui porter le cœur de ces jeunes filles. Non, je ne parlais pas pour augmenter ma gloire humaine ni pour obtenir un plus grand pouvoir. Je parlais seulement pour rendre gloire à Dieu et pour faire grandir son troupeau et faire grandir au sein de son troupeau la connaissance du Pasteur.

Je ne faisais pas la chasse aux titres, qui n'attirent que ceux qui vivent en fonction d'une gloriole humaine. Comme Jean dans le désert, je n'étais qu'une voix, une voix qui criait, au nom de Dieu, afin que les âmes s'éveillent à la vraie vie. Et cela me suffisait d'être une voix, c'est-à-dire une entité toute spirituelle qui se constitue, s'élève et se consume sans ambitions ni arrière-pensées humaines, qui monte comme la fumée d'encens, d'un encensoir ardent, pour se consumer de bonheur et devenir parfum de louange à l'Eternel. Mais les "docteurs" du diocèse et de l'Association, c'est-à-dire celles qui étaient gonflées par l'orgueil de leur titre — un titre qui sonnait si bien à leurs oreilles! — avaient peur que moi, par mon apostolat, je ne tente de les priver de leur autorité, qui constituait leur trésor, le trésor auprès duquel leur cœur tenait la garde...

Mon cœur se tenait à la garde du petit troupeau que Dieu m'avait donné et que j'ai porté, tant qu'il me fut confié, sur les pâturages salutaires, sans qu'une seule brebis ne périsse, et qui maintenant, tandis que son pasteur est malade, ne se perd toujours pas, parce que pour mes brebis j'ai offert ma vie et aucune de celles que Dieu m'a confiées ne s'est perdue à l'exception de la fille de perdition, car chaque maître doit connaître l'amertume du Maître qui a vu périr l'un de ses disciples... Mais celle-ci j'espère encore la sauver, car j'ai encore beaucoup à souffrir, j'ai encore beaucoup à mourir, avant de renaître dans l'éternité de Dieu.

Il est évident que ces docteurs, qui voulaient mettre un bâillon à la Voix qui parlait de Dieu, en raison d'une peur purement humaine, si elles avaient compris et s'étaient souvenues des paroles du Verbe', n'auraient pas tenté de m'empêcher de parler... Mais de même que les rouspétances de maman n'étaient plus pour moi ni des chaînes ni des baillons, de même les interdits des dirigeantes ne me faisaient pas peur. Il me suffisait d'avoir l'approbation de ma conscience et celle des prêtres.

Le reste ne m'importait guère, même si ce "reste" m'était administré sous la forme d'une guérilla honteuse, à base de calomnies, de méchancetés et de mesquineries de toutes sortes... Mais je remercie Dieu de tout cela. Tout cela a fait en sorte qu'aucune douceur humaine ne s'est mêlée à la douceur surnaturelle d'un apostolat mené uniquement par amour de Dieu, douceur d'esprit qui fait que lorsqu'il est critiqué et tourmenté l'apôtre exulte, car il reconnaît en cette persécution le signe de sa consécration... La lutte et la persécution sont le sceau qui caractérise toujours celui qui est sur le droit chemin, parce que le monde hait, plus que tout, celui qui agit bien. De fait pour ceux qui n'agissent pas aussi bien une conduite parfaite est un reproche muet mais puissant... et celui qui est un reproche sera toujours mal accepté.

"Autobiographie", pages 314 à 316

 


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Fiche mise à jour le
09/06/2010