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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de juillet 1943.

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 17 juillet 1943.


Il faut travailler l’âme comme une fibre naturelle.

"La volonté de Dieu est l’instrument qui fait de vous, fibres sauvages, des étoffes et des laines précieuses".

L’œuvre patiente et généreuse des âmes victimes.

Sanctification des liens de famille.

 










 

VOIR AUSSI.





 

162> Jésus dit :   

 "As-tu déjà vu ce que font ceux qui veulent de la laine moelleuse pour dormir? Ils font venir le matelassier qui bat et rebat la laine jusqu’à ce qu’elle soit comme une mousse. Plus on bat la laine énergiquement et plus elle devient douce et propre, parce que la poussière et les déchets tombent au sol et les flocons restent bien propres et mousseux.         

On fait la même chose, et pis encore, si on veut filer ou tisser la laine. Dans ce cas, on met à l’œuvre le peigne de fer qui démêle rudement la laine et la rend lisse comme des cheveux bien peignés.          

Celui qui file le lin ou le chanvre travaille de cette manière aussi; même la soie du cocon, pour être employée, doit d’abord subir la torture de l’eau bouillante, de la brosse rugueuse et de la machine qui la retord.         

Ma chère
âme, si cela est nécessaire de traiter ainsi les fibres naturelles pour en faire vêtements et literie, comment ne ferait-on pas la même chose avec votre âme pour la travailler en vue de la vie éternelle ? Vous êtes une fibre bien plus précieuse que le lin, le chanvre et la laine. De vous doit sortir l’étoffe de vie éternelle.

 Mais, non à cause d’imperfection divine — puisque Dieu crée des choses parfaites — mais bien à cause de votre imperfection, vos âmes sont sauvages, ébouriffées, pleines de rugosités, de déchets et de poussière, bref, inaptes à l’usage dans la cité divine où tout est parfait.         

 La prévoyance, la providence, la bonté paternelle de votre Dieu vous travaillent donc. Avec quoi Dieu vous travaille-t-il ? Avec sa volonté. La volonté de Dieu est l’instrument qui fait de vous, fibres sauvages, des étoffes et des laines précieuses [1]. Elle vous travaille de mille façons, vous offrant des croix, illustrant la beauté d’une mortification et vous incitant de son invitation à la faire, vous guidant de ses inspirations, vous mortifiant de sa punition paternelle, vous retordant avec ses commandements.

 Ces commandements, dont la nécessité ne change ni de forme ni de vigueur malgré le passage des siècles, sont précisément ce qui fait de vous un fil régulier et résistant, apte à façonner l’étoffe de vie éternelle, et plus vous êtes dociles à la volonté du Seigneur et plus l’étoffe devient précieuse.           

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163>  En outre, quand non seulement vous suivez cette volonté bénie qui opère toujours pour votre bien, mais de plus vous demandez à Dieu de toutes vos forces de vous la faire connaître parfaitement pour l’exécuter parfaitement, coûte que coûte, dût-elle prendre la forme la plus contraire à votre humanité, quand vous agissez ainsi l’étoffe se pare de broderies comme un brocart [2].     

 Et puis, si vous ajoutez à tout cela la perfection de demander pour vous une volonté de souffrance afin d’être semblables à moi dans l’œuvre de rédemption, vous insérez dans le brocart des pierres précieuses d’une incalculable valeur, et de cette fibre originelle si imparfaite vous faites un chef-d’œuvre de vie éternelle. 

 Mais, ô Maria, qu’elles sont peu nombreuses les âmes qui savent laisser Dieu les travailler !        

Dieu a toujours pour vous une main de Père très parfait dans son amour et il opère avec une intelligence divine. Il sait donc jusqu’à quel point il peut appuyer la main, et quelle dose de force il doit vous communiquer pour vous rendre aptes à subir les opérations divines. 

Mais quand l’être humain se refuse au bon Père que vous avez aux Cieux, quand il se révolte contre sa volonté, quand il annule par le péché les dons de force que Dieu lui fait, comment le Père qui est aux Cieux peut-il travailler cette âme ? Elle reste sauvage, même qu’elle devient de plus en plus enchevêtrée et chargée d’impuretés. Et je pleure sur elle en voyant que rien, même pas mon Sang, versé pour tous, ne la régénère à la bonté.

De plus, quand une âme, non seulement se refuse à l’opération de Dieu, mais couve en elle de la hargne envers le Père et ses frères et sœurs, notre œuvre disparaît complètement et Satan, le Maître du péché, s’installe dans cet enchevêtrement de passions déréglées. 

 C’est alors que doit intervenir l’œuvre patiente et généreuse des victimes. Elles travaillent pour elles-mêmes et pour les autres. Elles obtiennent que Dieu revienne, par un miracle de grâce, travailler sur cette âme après avoir chassé Satan par la splendeur de son apparence.    

Combien d’âmes les victimes sauvent pour moi ! Vous êtes les moissonneurs surnaturels qui moissonnez des récoltes de vie éternelle en vous consumant dans le travail ingrat plein d’épines. Mais souviens-toi que les premiers pour lesquels il faut se sacrifier sont ceux de notre sang.          

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164>  Je n’ai pas détruit les liens de famille. Je les ai sanctifiés. J’ai dit d’aimer la parenté d’un amour surnaturel. Et y a-t-il un plus grand amour que d’avoir la charité envers les âmes malades de notre sang ? Est-ce que celui qui s’occuperait des intérêts de tous sauf des siens te semblerait normal ? Non : tu dirais que c’est un fou. Il est également étranger à la justice que quelqu’un pourvoie aux besoins spirituels de son prochain éloigné et ne mette pas en première ligne son sang le plus proche.      

Tu sais comment régler ta conduite. Ne te mets pas en peine si tu reçois de l’ingratitude. Ce qu’elle
[3] ne te donne pas, moi je te le donnerai. Intensifie ton sacrifice pour elle."



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Fiche mise à jour le 19/10/2018.

 



[1] Voir, en complément la note 8 de la catéchèse du 2 juin 1943 citant un écrit de Luisa Piccarreta, apôtre de la Divine Volonté.

[2] Riche tissu de soie rehaussé de dessins brochés en fils d'or et d'argent

[3] La mère de l’auteure. Celle-ci meurt le 4 octobre 1943, deux mois et demi après cette dictée. Son passage au Purgatoire ne sera que de quelques mois alors que son père (que Maria Valtorta affectionnait), mort dix ans auparavant y est encore. Cette catéchèse nous révèle que ce temps écourté de purification est dû au sacrifice de Maria Valtorta. Jésus lui avait confié avoir pensé plusieurs fois à interrompre la vie de sa mère en raison de sa grande dureté.