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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des Cahiers >> Sommaire de juin 1943

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du lundi 21 juin 1943.


L’âme, citerne de grâce dans le désert.

 Le péché de l’avarice spirituelle.


 










VOIR AUSSI.


Cœur sacré de Jésus, source intarissable de grâces. Voir la dictée du 2 juin 1944.

 

91> Jésus dit :     

 "Dans les pays d’Orient, il n’est pas inusité de trouver de grandes citernes d’eau situées justement à des endroits si arides qu’on s’étonne d’y trouver autant d’eau. Elles sont alimentées par des veines secrètes, enfouies sous le sable ou les roches calcaires qui distillent depuis des siècles cette richesse bénie dans d’énormes réservoirs séculaires. Tout autour il y a des palmiers et d’autres plantes, bien vertes car elles bénéficient de l’humidité que dégage le sol. Cette végétation garde l’eau fraîche et la protège du soleil brûlant qui dessèche tout dans les environs.        

Les citernes sont la bénédiction des déserts. La bonté du Créateur a mis ces veines d’eau dans les profondeurs du sol par pitié des humains et il continue de les alimenter depuis le premier jour de la Terre.         

Les caravanes affluent à ces citernes, les animaux du désert y accourent, et il n’est pas rare qu'un petit village s’élève tout près dans la fraîcheur de l’oasis, village dont on peut dire qu’il vit grâce à l’eau qui y coule.         

Haut de page.      

92> Je vais maintenant tirer une comparaison pour l’âme. La citerne qui recueille les eaux pour son bien et le bien d’autrui est l’âme qui sait accueillir la grâce qui coule en elle, intarissable, par la bonté de Dieu. Sa propre vie et celle des autres, qui sont en contact avec elle, en profitent et deviennent luxuriantes de fruits éternels, tandis que les plus déshérités, les malheureux qui ne savent pas faire bon usage de la grâce, les prodigues qui la gaspillent, les coupables qui la perdent peuvent, au contact de cette âme, s’en nourrir, s’en abreuver et réfléchir à combien douce est l’eau du Seigneur; ils sont portés à répéter le cri de la Samaritaine : ‘Seigneur, donne-moi de cette eau’ [1].        

Crois qu’en vérité, si quelqu’un me demandait à boire, je lui donnerais tout de suite, fût-il le plus grand des pécheurs, l’eau vive de la grâce.           

 Mais une réflexion s’impose. Qu’arriverait-il si l’eau que distillent les profondeurs de la terre trouvait une citerne aux bords endommagés ? L’eau déborderait et se perdrait dans le sol, formant de la boue dont ne jouiraient que les animaux visqueux et les insectes nuisibles. Les gens de ces contrées arides prennent grand soin de leurs citernes et ils en réparent les érosions pour que pas même une goutte du précieux élément ne se perde.        

Pour que la grâce remplisse ton âme, fais bien attention à ce que rien n’endommage ton esprit. Les
défaillances de la fidélité à la grâce sont autant d’attentats à l’intégrité de la citerne mystique dans laquelle je verse sans cesse l’eau qui jaillit d’une source de vie et qui donne la vie. Donc, grande attention et grande fidélité.    

De plus, grande
humilité. Les plantes vertes qui poussent avec luxuriance grâce à l’humidité du sol et qui servent à garder l’eau fraîche, empêchant le soleil de la faire évaporer, sont l’humilité : elle se fait luxuriante dans l’âme qui sait cultiver la grâce et sa luxuriance empêche le soleil de l’orgueil de consumer l’eau si précieuse.   

Et puis, grande
charité. La citerne ne vit pas pour elle-même. Elle vit pour les autres, elle a été créée pour les autres. Autrement son existence serait inutile. L’âme que je comble de mes dons de grâce doit se réjouir que tous viennent puiser en elle.

 Ne commets pas le vilain péché de l’avarice spirituelle en voulant thésauriser pour toi seule les richesses que je te donne. Je te les donne gratuitement, mais tu dois les partager généreusement avec les autres. Pour ce qui est des prières et des souffrances, tu le fais, mais pour ce qui est de mes paroles, tu es d’une avarice honteuse : Débarrasse-toi de ce défaut.        

Haut de page.      

93> J’ai parlé aux foules; je n’ai pas chuchoté seulement à l’oreille des amis. J’ai parlé aux amis et aux ennemis, aux Juifs et aux Gentils, à quiconque venait dans le rayon de ma voix. J’entends bien que ce que je dis à mes amis maintenant ne reste pas trésor enfoui par l’avare. Ce serait un manque à la charité, lequel pourrait bien m’inciter à punir l’avare et le méfiant — avare, car il garde tout pour lui, méfiant, parce qu’il croit que je n’ai pas d’autres monnaies à donner.      

Mes richesses sont telles que les firmaments ne suffiraient pas à les contenir. Elles se renouvellent à chaque instant, à chaque battement, en termes humains, de ce grand cœur qui est le pivot de notre Trinité. Vie intarissable, création continue, renouvellement éternel.

Donne donc avec libéralité ce que je te donne. Avec charité, avec générosité, avec humilité.     

 Ces paroles divines qui coulent en toi sont une lame à deux tranchants. Sur l’un se trouve l’humilité, sur l’autre, l’orgueil. Un tranchant donne la vie, l’autre donne la mort. Car chaque don de Dieu oblige celui qui le reçoit à une plus grande perfection; il risque, dans le cas contraire, d’appesantir le jugement de Dieu sur sa tête. À celui à qui il a été beaucoup donné, beaucoup sera demandé [2].       

Grande humilité, donc. Donne anonymement comme je donne gratuitement. Par justice : pense que rien n’est à toi, mais tout est à moi. Par respect : souviens-toi que ce sont les paroles de Dieu et il serait indécent de les faire passer pour tiennes. Par vérité : dire qu’elles sont de toi serait un mensonge.           

Et maintenant, va prier. Je te donne ma paix."       



Maintenant, c’est moi qui parle : il est 8h45 du matin.    

 J’étais en train de prier; je venais à peine de commencer lorsque ceci est arrivé. Pour m’épargner un peu de peine, parce que j’ai très mal au dos, j’ai écrit directement dans le cahier  [3] . De toute façon, vous [4] m’avez promis d’en faire une copie. Comme vous voyez, n’ayant pas été dérangée par des bavardages inutiles, j’ai pu écrire sous dictée et, hormis un mot mal écrit en première page, et que j’ai refait, il n’y a pas de ratures.    

Cette parabole des eaux me plaît beaucoup. Elle me rafraîchit l’âme et la chair, brûlante de fièvre tout comme l’âme qui a toujours peur de se tromper.   

Haut de page.      

94> J’ai effectivement un peu d’avarice spirituelle et je me dépouille à contrecœur des dons que me fait le bon Jésus. J’ai l’impression de m’arracher un morceau de cœur et de le jeter sous les pieds d’autrui [5]. Mais je m’en corrigerai.         

Comme vous voyez, de mon lit, la main dans celle de Jésus, j’ai fait un beau voyage dans les pays du sud. Jamais je n’aurais pu me l’imaginer quand je me suis réveillée ce matin d’un sommeil court et interrompu... Jésus sait que j’aime voyager et il m’a transportée parmi les palmiers et les gazelles.



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Fiche mise à jour le 28/04/2018.

 



[1] Cf. Jean 4, 15.

[2] Cf. Luc 12, 48.

[3] Voir la note n° 4 du 7 juin.

[4] Le père Migliorini.

[5] Dans les notes du 13 mai Maria explique au père Migliorini les raisons de sa difficulté à partager ses expériences surnaturelles.