La grande douleur de Marie, co-Rédemptrice.
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La femme courbée de l’Évangile.
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124> 10h15
Jésus dit :
"Écris tout de suite pendant
que je suis encore en toi avec mon corps, mon Sang, mon Âme et ma Divinité,
ce qui fait que tu as en toi la plénitude de la sagesse. [1]
Marie vécut eucharistiquement
pendant presque toute sa vie.
La Mère n’est pas différente du Fils. Ni dans la nature humaine, ni dans la
mission surhumaine de Rédemption.
Le Fils, pour toucher au sommet de la douleur dut éprouver la séparation du
Père : à Gethsémani, sur la croix. Ce fut la douleur portée à des hauteurs et
des rigueurs infinies. La Mère, pour toucher au sommet de la douleur dut
éprouver la séparation du Fils : pendant les trois jours de ma
sépulture.
Marie fut alors seule. Il ne lui resta que la foi, l’espérance, la charité. Mais moi j’étais absent.
L’épée ne fit pas que s’enfoncer au fond de son cœur [2] ; elle le lui
transperça, le lui fouilla. Marie n’en mourut point uniquement par la volonté
de l’Éternel. Parce que, pour celle qui était Pleine de Grâce, rester privée de l’union avec son Fils et Dieu était une telle
douleur que, sans une grâce spéciale, Elle en serait morte.
Nombreuses sont les pages secrètes
que vous ne connaissez pas sur la vie de la très pure Co-Rédemptrice. Je vous l’ai déjà dit [3] : ‘Les secrets de Marie [4] sont trop purs et divins pour
que l’esprit humain puisse les connaître’. Je vous en dis juste assez
pour augmenter en vous la vénération envers la plus Sainte du Ciel, après
Dieu.
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125> Cette heure d’immense douleur, dans la mer de douleurs que
fut la vie de ma Mère, consacrée à la souffrance suprême et à la joie suprême
de sa conception, était nécessaire pour compléter ce qui manquait à ma passion [5].
Marie est Co-Rédemptrice [6]. Par conséquent, tout en elle
étant inférieur seulement à Dieu, sa douleur aussi dut être telle qu’aucune
douleur humaine ne pourra jamais l’égaler.
Maintenant, va prier. En réalité, je
te l’avais déjà fait comprendre [7], mais ton imperfection avait tout confondu.
Je le répète afin que ce soit clair pour le père [8] et pour toi."
Et nous voilà bien servis !... Je vois Jésus mon Maître, de blanc vêtu, à
côté de mon lit, là où vous vous mettez pour me confesser.
Le même jour, à 14h
Jésus dit :
"Dans mon Évangile, il
n’y a pas de passage qui ne contienne pas des références au surnaturel.
Aujourd’hui, je te fais réfléchir à l’histoire de la femme courbée depuis
dix-huit ans [9].
Les pseudo-surhommes de maintenant nient que le démon puisse être l’auteur
d’infirmités physiques. Ils nient beaucoup de choses, les surhommes. Trop.
Ils ne se rendent pas compte que les ‘possédés’ d’aujourd’hui, ce sont eux. Ils
nient qu’il y ait des infirmités causées par des forces extranaturelles. Mais
ils ne savent pas comprendre et guérir certaines infirmités par des forces
naturelles. Ils ne le peuvent pas justement parce que certaines infirmités
ont leur racine en dehors de la chair et l’accablent sans en être nées. Elles
naissent dans ces zones où s’agitent les règnes de l’esprit.
Il y a deux règnes de l’esprit : l’un, céleste, vient de Dieu; l’autre,
malin, vient de Satan.
Dieu donne parfois à ses
prédestinés des infirmités qui sont un passeport pour le Royaume divin.
Encore plus souvent, Satan donne des infirmités qui sont une vengeance contre
le serviteur de Dieu ou un impôt sur les pauvres qui ont cédé à ses
séductions. Pauvres d’une pauvreté horrible parce qu’elle est la perte de
la vraie richesse : celle de la grâce qui fait de vous les enfants et
héritiers de Dieu.
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126> Les remèdes humains sont inutiles en
tels cas. Seul le doigt de Dieu efface le décret de misère et souscrit au décret
de délivrance. Celui qui est délivré guérit de la ‘possession’ s’il est
possédé. Celui qui est délivré entre au Ciel, si son infirmité est de
Dieu.
Mais outre les infirmités de
la chair, il y a les infirmités de l’esprit. Elles sont l’œuvre du Malin.
Elles vous courbent, vous font vous débattre et écumer de rage; elles
émoussent les sens et la parole, vous portent à des aberrations morales pires
que les maladies de la chair; parce qu’elles courbent et émoussent l’âme.
Je peux les guérir, moi seul. L’âme délivrée de l’influence qui la tenait
courbée se redresse et glorifie le Seigneur; comme la femme de l’Évangile.
Toi, tu l’éprouves. Ta chair
se meurt et tu le sens [10]. Mais comme tu te sens libre
et forte puisque ton Maître t’a guérie ! Une maîtrise virile et paisible a
envahi ton esprit. Tu as la sensation de chaînes brisées tombées à tes pieds.
Maintenant je te dis : ‘Suis-moi. Suis-moi avec ton nouvel esprit et ne pèche
plus pour que Satan ne puisse pas tendre son piège sur toi. Si tu me suis de
près, il ne pourra pas te nuire car celui qui me suit ne pèche pas et, ne
péchant pas, il ne s’asservit pas à celui qui veut, faire de vous mes
ennemis".
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