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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des Cahiers >> Sommaire de juin 1943

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du mercredi 30 juin 1943.


Miséricorde et pardon, mains liées du Seigneur.



Détachement des affections humaines.


 










 


Giuseppe Valtorta, mort le 30 juin 1935.

 

115> Jésus dit :    

 "Sais-tu ce que signifient mes mains liées, sais-tu qui me les lie ? Sais-tu pourquoi il y a tant de douleur dans mon regard, tant de fatigue sur mon visage ? Sais-tu ce que je demande à ceux qui savent me regarder ?    

 Mes mains sont liées par Satan par l’entremise des pécheurs. Tu n’as pas mal compris. Je répète : elles sont liées par Satan par l’entremise des pécheurs.  

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116> Tu diras :’Mais, Seigneur, comment est-ce possible si tu es Dieu ?’ Je suis le Dieu de la miséricorde et du pardon, je suis le Dieu puissant, le Père des grâces. Mais le péché paralyse ma puissance de grâces, ma miséricorde, mon pardon. Car, si je suis Miséricorde, Grâce et Pardon, je suis aussi Justice. Je donne donc à chacun ce qu’il mérite. Et si tu réfléchis avec justice, tu dois avouer que je donne toujours plus de grâces que vous ne méritez.     

Si vous faisiez les offenses que vous me faites à une autorité terrestre, même à un simple huissier municipal, vous seriez punis par la prison. Si en plus il s’agissait d’une autorité plus grande, vous seriez punis même par la perte de votre vie. Et ces autorités ne sont que de pauvres humains comme vous, qui ne restent des autorités qu’aussi longtemps que je permets qu’ils le soient pour votre mérite, pour leur
épreuve et presque toujours pour leur punition. Votre mérite : obéir et patienter [1]. Leur épreuve : ne pas abuser du pouvoir, ne pas s’en enorgueillir, se prenant pour des demi-dieux, ou des dieux, lorsqu’ils voient les foules réagir à leur signe et prêtes à crier ‘Hosanna’. Il n’y a qu’un seul Dieu, et c’est Dieu. Leur punition : car il est encore plus difficile qu’une autorité reste honnête, dans les mille formes de l’honnêteté, qu’un riche ne soit sauvé. Par conséquent, leur gloire humaine est la seule gloire qu’ils aient. Bien peu d’autorités atteignent la gloire éternelle. 

 Les fautes incessantes, toujours plus perfides, que les hommes commettent, à l’instigation de mon Ennemi, lient ma miséricorde ma grâce, mon pardon. Voilà ce que signifient mes mains liées. Et qui sont ceux qui les lient avec la corde du mal ? Satan et ses enfants. Et mes mains voudraient être libres pour pardonner, panser, consoler, bénir.         

 Oh ! Vous qui m’aimez, détachez avec votre amour les liens de mes mains ! Réparez, réparez, Oh ! mes bien-aimés, amis et enfants très chers, l’outrage fait aux mains de votre Dieu, Père et Rédempteur. L’amour est une flamme qui consume les chaînes et brûle les liens, rendant la liberté à mes mains attachées. Ayez pitié, vous qui m'aimez, de ma souffrance, et pitié de vos frères et sœurs lépreux que seules mes mains peuvent guérir.  

Mon regard est plein de douleur pour tous les outrages qui me sont faits dans le
Sacrement et dans ma Loi. Loi piétinée, Sacrement profané. As-tu lu ? As-tu entendu ? As-tu remarqué ? L’autel du Sacrement est toujours frappé. N’y vois-tu pas le signe de Satan ? Et pense à ceci pour ta joie. 

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117> Si dans les décombres on peut trouver intacte la Pyxide [2] qui me contient et la recueillir avec les honneurs qui lui sont dus, c’est qu’un cœur, ou plusieurs, loin du lieu frappé, mais en adoration de moi-Eucharistie, ont fait dévier par leurs prières [3] le coup dirigé par Satan. Ces Hosties que vous sauvez, âmes humbles et aimantes qui priez pour mon sacrement, vous apportent les mêmes fruits qu’une Communion d’amour.         

 La fatigue se lit sur mon visage parce que je constate toujours plus à quel point je suis mort en vain pour tant d’humains, parce que je me rends compte toujours plus que rien — pas les mots, pas les miracles, pas les châtiments, pas les grâces — ne sert à faire penser que je suis Dieu et que le bien et la paix ne sont qu’en Dieu. Lorsque quelqu’un est las et affligé, ceux qui l’aiment lui donnent de l’affection pour le consoler, du repos pour le soulager. C’est ce que je te de­mande, à toi et à ceux qui m’aiment.      

Je suis banni des églises et des cœurs. Quand le Fils de l’Homme était pèlerin sur la terre, il n’avait pas une pierre à lui où poser la tête
[4]. Et maintenant que les cœurs des humains sont de pierre, est-ce que j’ai où poser la tête ? Non. Seulement quelque rare, très rare cœur fidèle. Les autres sont hostiles à leur Ami et Rédempteur.     

 Ouvrez-moi donc votre cœur, vous qui m’aimez. Donnez refuge à votre Dieu qui pleure de douleur sur l’humanité coupable, réconfortez celui qui se donne lui-même en éternel sacrifice [5] et qui n’est pas compris. Moi, Jésus, je viendrai avec toutes mes grâces et je ferai du cœur fidèle un petit paradis."   

Jésus dit encore :           

 "Parmi les ‘richesses’ dont il faut se dépouiller pour me suivre et dont je t’ai fait la liste [6] il y en a une autre encore. C’est celle qui est le plus liée à l’esprit et qu’il fait plus mal d’arracher que de s’arracher la chair. Ce sont les affections, cette richesse vivante. Et pourtant, par amour pour moi, il faut savoir se dépouiller de cela aussi.      

Je ne condamne pas les affections. Au contraire, je les ai bénies et sanctifiées par la Loi et les Sacrements. Mais vous êtes sur terre pour conquérir le Ciel. Le Ciel est votre vraie demeure. Ce que j’ai créé pour vous ici-bas doit être regardé à travers la lentille de là-haut. Ce que je vous ai donné doit être accepté avec reconnaissance, mais promptement remis à ma demande.         

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118>  Je ne détruis pas votre richesse affective. Je la prends de la terre pour la transplanter au Ciel [7]. Là seront reconstruits pour l’éternité les saints liens de famille, les amitiés pures, toutes ces formes d’affection honnête et bénie que moi, Fils de Dieu fait homme, j’ai voulues pour moi-même et que je sais être très chères. Mais si elles sont chères, très chères, elles ne sont pas plus chères que Dieu et que la vie éternelle.

 Ceux qui, devant une affection qui se brise, ne savent pas prononcer la plus belle parole des enfants de Dieu [8], mais se révoltent, ne font pas preuve de vraie foi dans le doux Père qui est aux Cieux. Et ils ne réfléchissent pas au fait que, si je leur donne cette douleur, c’est sûrement pour leur éviter des souffrances plus grandes et leur procurer un plus grand mérite !         

Toi aussi, tu n’as pas su dire :’Qu’il en soit comme tu le veux !’. Il a fallu que des années passent avant que tu ne dises :’Merci, Père, pour cette douleur’. Crois-tu que ton Jésus te l’aurait donnée si ça n’avait pas été un bien ? Réfléchis maintenant et comprends. Mais combien de temps tu as pris pour le faire ! Je t’appelais, j’essayais de te faire entendre raison. Mais tu n’entendais pas ton Dieu. C’était l’heure des ténèbres pour l’esprit et pour l’âme.        

Ne me demande pas : ‘Pourquoi l’as-tu permise ?’. Si je l’ai permise, ce n’est pas sans raison. Je t’en parle ce soir où tu souffres davantage. Je suis avec toi justement parce que tu souffres. Je te tiens compagnie. Moi, j’ai dû surmonter ma douleur tout seul, alors que toi, tu m’as toujours eu à tes côtés, même quand tu ne me voyais pas parce que l’Esprit du mal te dérangeait au point de t’empêcher de voir et d’entendre ton Jésus.     

 Or, si je te disais que l’adhésion d’un fils à la mort de son père abrège le Purgatoire pour lui, que le pardon d’un fils pour les fautes plus ou moins vraies du père est un soulagement pour son âme, tu y croirais. Mais dans ce temps-là, tu ne te résignais pas et tu gaspillais le bien que tu faisais.   

 Renoncer à la richesse d’une affection afin de suivre ma volonté sans regrets humains constitue la perfection de la renonciation conseillée au jeune homme de l’Évangile [9]. 

Souviens-toi de cela pour le reste de ta vie. Un père tel que je suis ne donne jamais quelque chose de nocif à ses enfants. Même si l’apparence est celle d’une pierre pour celui qui demande un baiser, cette pierre est de l’or pur et éternel. Il revient à l’âme de le reconnaître et de le maintenir tel, en prononçant la parole qui m’attira des Cieux au sein de Marie
[10] et qui me mit sur la croix [11] pour racheter le monde : fiat. [12] "



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Fiche mise à jour le 30/05/2018.

 



[1] À propos de l'obéissance et de la patience, Dieu le Père disait à Sainte Catherine de Sienne :    
"Le signe qui prouve qu'on possède la vertu de l'obéissance, c'est la patience…Nul ne peut entrer dans la vie éternelle que par l'obéissance. C'est la clef de l'obéissance qui a ouvert la porte du paradis, fermée par la désobéissance d'Adam."         
Le dialogue de Sainte Catherine de Sienne (Traité de l'obéissance, CLIV.- Où se trouve l’obéissance, ce qu’elle est, ce qui la fait perdre, et ce qui prouve qu’on la possède).
Voir aussi la dictée du 29 août 1943 qui parle de la valeur méritoire de l’obéissance à Dieu.

[2] Vase où l'on conserve l'Eucharistie.

[3] Voir la prière de réparation pour les hosties profanées apprise par Jésus à Maria Valtorta dans la dictée du 4 juin.

[4] "Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête." Cf. Matthieu 8, 20

[5] Cette notion d'éternité du sacrifice du Christ fera l'objet de la dictée du 28 août 1943.

[6] Dans la dictée du 29 juin.

[7] Le 30 juin est le jour anniversaire de la mort de Giuseppe Valtorta, le père très-aimé de Maria, mort en 1935. Les paroles qui suivent sont aussi adressées pour la consolation de Maria Valtorta.

[8] La plus belle parole des enfants de Dieu est celle que la Vierge Marie à prononcer lors de l'annonciation pour accepter l'incarnation du Verbe et que Jésus lui-même à prononcer au jardin de Gethsémani pour accepter sa passion et sauver le monde: "FIAT". Plus de détails sur le mot Fiat dans la note[11]

[9] Cf. Matthieu 19, 21. Voir aussi Philippe de Canata.

[10] Paroles prononcées par la Vierge Marie lors de l'annonciation pour accepter l'incarnation du Verbe. Luc 1, 38

[11] Paroles prononcées par Jésus lors de son agonie au jardin des Oliviers. Matthieu 26, 39-44

[12] À propos du mot Fiat, Jésus disait à Luisa Piccarreta :        
"Tu dois savoir pourquoi, à la création, la Sagesse Divine voulut prononcer le Fiat. Elle aurait pu créer toutes choses sans prononcer un seul mot, mais, comme elle voulait que sa Volonté plane au-dessus de toutes choses, que toutes choses reçoivent sa vertu et ses biens, elle prononça le Fiat. En le prononçant, elle communiqua à la Création les prodiges de sa volonté afin que toutes choses puissent avoir sa volonté comme vie, comme régime, comme exemple et comme éducatrice. Grande, ma fille, fut la première parole de votre Dieu qui résonna dans la voûte des cieux: ce fut le Fiat. Il n'a rien dit d'autre. Cela signifie que tout était dans ce Fiat. Par lui, j'ai créé toutes choses, j'ai tout constitué, j'ai tout ordonné, j'ai tout inclus, j'ai consigné tous mes biens pour le bénéfice de tous ceux qui n'iraient pas hors de mon éternel Fiat.
       
Quand après avoir créé toutes choses, je voulus créer l'homme, je rien fait d'autre que de répéter mon Fiat. Et comme si je voulais le pétrir avec ma propre Volonté, j'ajoutai: "Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance. Par la vertu de notre Volonté, il gardera notre ressemblance entière en son intérieur et il préservera notre image belle et intacte. Comme si elle était incapable de dire autre chose que le mot Fiat, la Sagesse Incréée répéta ce mot si nécessaire et sublime pour tous. Et ce mot Fiat plane encore au-dessus de toute la création comme le préservateur de mes œuvres et dans l'acte de descendre sur la terre pour investir l'homme, l'enclore de nouveau en lui, afin qu'il puisse retourne là d'où il vient: issu de ma Volonté, qu'il puisse revenir dans ma Volonté. C'est ma Volonté que toutes les choses créées me reviennent par le même chemin que celui emprunté pour les créer, de telle sorte qu'elles me reviennent toutes belles et comme portées en triomphe par ma Volonté. Tout ce que je t'ai dit concernant ma Volonté avait pour but ceci: que ma Volonté soit connue et en vienne à régner sur la terre. Je vais tout faire pour obtenir cela, mais tout doit me revenir par l'entremise de ce mot: Fiat. Dieu a dit Fiat et l'homme doit dire fiat; dans toutes ces choses, il n'aura rien d'autre que l'écho de mon Fiat, la marque de mon Fiat, les effets de mon Fiat, ce qui me permettra de lui donner les biens que contient ma Volonté. C'est ainsi que j'atteindrai totalement les objectifs de la Création.   
Et c'est pourquoi j'ai entrepris de faire connaître les effets, la valeur, les biens et les choses sublimes de ma Volonté, et comment l'âme, empruntant le même chemin que mon Fiat, deviendra si sublime, divinisée, sanctifiée, enrichie, que le Ciel et la terre seront étonnés à la vue des prodiges accomplis en elle par mon Fiat. En fait, par la vertu de ma Volonté, de nouvelles grâces jamais données auparavant, une lumière plus brillante, des prodiges inouïs jamais vus auparavant sortiront de moi."         
Le Livre du Ciel, Tome 16, 24 mai 1924