Vanité de toute science sans l’Esprit d’amour.
Nécessité de vouloir le salut.
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Le 8 juin (mais entendu le 7)
Jésus dit :
58> "Sans
le Père, je n’aurais pas été. Mais sans l’Esprit, je ne serais pas venu.
Parce que c’est l’Amour du Père qui m’a envoyé. Et nous sommes d’autant plus
présents et plus actifs dans un cœur que l’amour en lui est plus vif. D’où la
nécessité de posséder en vous l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit Saint.
J’ai dit
qu’il ‘faut renaître dans l’Esprit pour pouvoir posséder la vie
éternelle’. La naissance de la chair d’une autre chair ne vous
différencie pas des brutes autrement qu’en ceci : vous serez jugés pour ne
pas avoir voulu renaître dans l’Esprit, ce dont les brutes, elles, ne
sont pas responsables. Vous, vous l’êtes. Alors pourquoi ne renaissez-vous
pas dans l’Esprit ? Pourquoi tuez-vous l’Amour en vous ?
Comment ma doctrine peut-elle être comprise si l’Amour n’est pas en vous ?
J’ai dit
que ‘vous auriez compris quand j’aurais envoyé le Consolateur, l’Esprit de vérité’.
Et voilà que je vous l’ai envoyé.
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59> Je
suis monté sur la croix volontiers pour vous racheter et pour préparer la
voie au Paraclet. Je suis monté au Ciel volontiers, laissant ma Mère, la
seule en qui l’Esprit demeure comme au sein du Père, tant elle était pleine
de grâce. Même qu’en elle était la ‘Grâce’ elle-même. Je suis monté au Ciel,
laissant les hommes que j’avais tant aimés au point de mourir sur la croix
pour eux, afin de pouvoir vous envoyer Celui à la lumière duquel tout devient
clair. Je continue de vous l’envoyer, d’alimenter cette lumière avec
moi-même, car je suis dans le Père et dans l’Esprit, et ils sont en moi.
Et vous m’avez, moi
avec mon Corps, avec mon Sang, avec mon Essence, dans l’Eucharistie. Votre
Dieu et votre Frère. Mais vous vivez avec la chair. Vous m’avez, moi,
Lumière du monde, et de nouveau, et même toujours davantage, vous préférez
les ténèbres à la lumière. Vous êtes comme de pauvres fous. Lorsque je
vivais parmi vous, on vous aurait appelés ‘obsédés’, possédés par un esprit
impur qui vous plie à d’étranges perversions, ce qui vous fait aimer les
ténèbres, les laideurs, les compagnies immondes, alors que vous pourriez
vivre dans la Lumière et dans la Vérité. Vous avez l’ouïe et vous n’entendez
pas, vous avez la vue et vous ne voyez pas; vous possédez la parole, mais
vous l’utilisez pour blasphémer ou pour mentir; vous avez un cœur et vous ne
l’élevez pas au Ciel, mais le vendez pour de basses amours et de vils
intérêts.
Pourquoi vivez-vous en profanant et en vous
profanant ? Que sont donc pour vous les paroles de vérité et de vie que je
vous ai laissées et que le Paraclet vous a expliquées à la lumière de la
charité ?
De temps en temps, je tente un autre miracle d’amour et je vous appelle, vous
parlant de mille manières. Vous venez, vous enquêtez, vous vous secouez. Mais
de quelle façon ? Avec une curiosité scientifique. Votre esprit ne se
réveille pas au toucher du mystère qui se dévoile une fois de plus et vous
montre Dieu et son amour. Pauvres créatures aveuglées par votre science
humaine !
Une seule science est nécessaire :
la mienne. Et elle vous est communiquée par l’Esprit de vérité. À sa
lumière, tout ce qui existe se sanctifie, se purifie, devient bon. Si
votre savoir humain tire ses origines de ce savoir parfait, il donne des
œuvres de véritable utilité. Autrement, non. Si la science que vous
possédez est seulement humaine, ce n’est pas la vraie science. C’est une
profanation. Elle arrache les voiles du mystère dont moi, qui sais doser
le bien et le mal, j’ai enveloppé les forces cosmiques.
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60> Le
dragon siffle : "Mordez, humains, mordez dans le fruit qui vous fera des
dieux ".
Et vous mordez. Vous ne savez pas que vous mangez votre propre
condamnation. Vous devenez, il est vrai, d’une génialité semi-divine;
vous avez arraché à l’univers beaucoup de ses secrets et vous avez maîtrisé
les forces de la nature. Mais sans le contrepoids de l’amour, votre savoir
est uniquement puissance destructrice. Et Satan siffle sa joie parce que,
dans vos découvertes, il voit son signe qui nie Dieu. Seulement son signe.
Si, pour faire le bien, vous mettiez le centième de ce que vous mettez dans
le mal, vous seriez déjà sauvés. Mais suivre le bien veut dire être purs,
chastes, miséricordieux, honnêtes, justes et humbles. Tandis que vous
préférez être agents d’iniquité.”
Entendu le 7 aussi.
"Vous
ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez
satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.
Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai
donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour
que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce
qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes
trompés dix, cent, mille fois.
Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les
prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent,
mille, dix-mille fois.
Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous
parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant
comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir
Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans
l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité.
Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.
Le nombre de vos erreurs ne se compte plus.
Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous
construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : "Voilà
que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux ".
Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur
vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer.
Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous
arrêtez pas !
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61> Oh
! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez la voix du
Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors
même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang
avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le
Ciel, pour que la rosée divine vous lave. Parce que vous êtes malades, mes
pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissé embrasser par
Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon
amour, peut vous guérir.
Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi.
Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ? Ô ! J’aurais pardonné même à Judas
si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il
m’avait dit : "Pardon !". Il aurait été le premier à être
racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir
sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa
trahison et par les vôtres.
Venez.
Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix
uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais
maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour
vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.
Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez
les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux
et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie
spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !
Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque
douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos
actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma
beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon
humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce. Je ne dis pas que
vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis
Dieu; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est
supportée sur mon Cœur.
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