L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du mercredi 9 juin 1943.


Offrande à Dieu de la tristesse légitime.

Cœur de Jésus : lieu de réconfort, de joie et de sécurité de l'âme.


Ste Mechtilde
(1241-1298).

 









 

 

62> Jésus me répond personnellement :     

 "Je comprends ta tristesse et je te plains. Ce n’est pas cette tristesse que je dénonce comme une faute.     

La tristesse coupable est celle qui vient de l’incapacité de supporter les choses et
les croix, humaines les premières, surnaturelles les secondes. La tristesse coupable est la soif de jouissances, de richesses [1], qui reste inassouvie, ou le sentiment qui vient après l’assouvissement, lequel vous laisse plus tristes qu’avant parce que votre conscience pleure. C’est cette tristesse-là que je condamne.  

 Mais la tristesse bonne, que l’on ressent pour les malheurs des autres plus que pour les siens, l’affliction de voir Dieu vilipendé, le chagrin de voir de chers liens qui se brisent, cette tristesse-là je ne la condamne pas. Je l’ai éprouvée bien avant vous et j’ai pleuré [2].    

 Et puis, si l’âme s’élève encore davantage, si non seulement elle éprouve une tristesse non condamnable, mais elle sait de plus me l’offrir pour que j’utilise ses pleurs pour le bien d’autrui, alors je prends cette âme et je la berce sur mon cœur pour endormir sa peine et lui donner ma joie.     

Tu la sens. Je sais que tu la sens distiller en toi. Ces tressaillements de soulagement que tu éprouves et qui te semblent des rayons dans l’obscurité causée par tant de choses, qui sont comme une libération des poids qui t’accablent, c’est moi qui viens en toi avec ma joie.          

 Tu as même deviné l’origine de cette grande obscurité dans la douleur qui, pour ton bien, t’envahit. Oui. Vivant en moi et pour moi, tu déchaînes les colères de l’Ennemi, lequel, ne pouvant rien faire d’autre, tente de t’effrayer en rendant ton avenir encore plus sombre qu’il ne l’est déjà. Mais n’aie pas peur; je suis avec toi.     

 Ce qui augmente ta tristesse, c’est aussi ta réflexion sur les paroles que je dis à ton âme, pas pour toi mais pour tous. Mais ne refuse pas de les recevoir. J’ai si peu de personnes de par le vaste monde qui tendent l’oreille pour écouter ma parole ! Ceux à qui je voudrais parler, afin de les ramener au chemin de la vie, ne veulent pas m’écouter. Alors je parle au petit nombre qui veut bien m’écouter. Lorsque ce sera utile, on fera connaître ce que j’ai dit en secret à mes fidèles, et ma parole continuera ainsi de retentir dans le monde.     

 Ne te refuse donc pas à mon œuvre, quelle qu’elle soit. Ne t’en glorifie pas, mais n’en sois pas effrayée non plus. Laisse-moi faire.     

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63> Je ne fais jamais rien sans but. Viens à moi toujours avec cette confiance que j’aime tant. Quand je trouve une âme confiante, j’ouvre mon cœur et je l’enferme dedans [3]. Penses-tu qu’il puisse t’arriver quelque chose de vraiment mauvais si tu es enfermée dans mon cœur ? Même l’Enfer ne peut te nuire aussi longtemps que tu restes là. Et tu y resteras aussi longtemps que tu seras pure, aimante, confiante, fidèle."



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Fiche mise à jour le 16/03/2018.

 



[1] Par exemple la tristesse de Philippe de Canata, le jeune homme riche. Voir EMV 576.     
Jésus, ayant fixé son regard sur lui, l'aima et lui dit : "Il te manque une chose : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis viens, et suis-moi, ayant pris la croix. "
Mais lui, assombri à cette parole, s'en alla attristé, car il avait de grands biens.

[2] Par exemple :     
Jésus pleure la mort de Lazare (
Jean 11,35).   
Au Gethsémani quand il prend sur lui les péchés du monde : "Mon âme est triste à en mourir" (Matthieu 26,37-39).  
De même Paul a "dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante" pour ses frères de race qui ne reconnaissent pas le Christ (
Romains 9,2).

[3] LE COEUR DE JÉSUS-CHRIST, DEMEURE DES ÂMES.        
Après cela le Seigneur lui montra une superbe maison, vaste et élevée. Dans cette maison, elle en vit une petite, faite de bois de cèdre, revêtue à l'intérieur de lames d'argent; au milieu résidait le Seigneur. Elle reconnut sans peine que cette maison était le Cœur divin, car elle l'avait vu plus d'une fois sous ce symbole ; la petite maison située dans la grande figurait l'âme qui est immortelle à l'instar du bois incorruptible des cèdres. La petite maison avait sa porte à l'orient, fermée d'un verrou d'or, d'où pendait une chaîne d'or qui allait s'attacher au Cœur même du Seigneur, de telle sorte que la chaîne paraissait l'ébranler lorsque la porte s'ouvrait. Celle-ci comprit que la porte désignait le désir de l'âme, le verrou sa volonté ; mais la chaîne figurait le désir de Dieu, qui toujours prévient et excite le désir de l'âme, et l'attire à lui. Le Seigneur lui dit :"C'est ainsi que ton âme est toujours enfermée dans mon Cœur, et moi dans le tien. Mais quoique tu me contiennes au dedans de toi, si bien que je te suis plus intime que tu ne l'es à toi-même, cependant mon divin Cœur dépasse et surpasse tellement ton âme qu'elle semble ne pouvoir atteindre jusqu'à lui: c'est ce que signifient l'élévation et les vastes dimensions de la grande maison que tu as vue."
SAINTE MECHTILDE - Le livre de la grâce spéciale. Première partie, Ch. XIX, 33. Page 73