| 345/346>  407.1 – Jésus y arrive par une fraîche
  aurore. Et elles sont belles ces fertiles campagnes du bon Nicodème aux
  premiers rayons du soleil. Belles, bien que beaucoup de champs soient déjà
  fauchés et présentent le même aspect des champs après la mort des blés, qui en
  meules d'or ou encore étendus comme des cadavres sur
  le sol, attendent d'être transportés sur les aires. 
 Et avec eux meurent les bleuets étoiles couleur de saphir, les
  gueules-de-loup violettes, les corolles minuscules des scabieuses, les
  calices fragiles des campanules, les corolles riantes des camomilles et des
  marguerites, les coquelicots aux couleurs criardes, et cent autres fleurs en
  étoiles, en épis, en grappes, en corolles, riaient auparavant là où s'étend
  maintenant la couleur jaune des chaumes. Mais pour consoler le deuil de la
  terre dépouillée des blés il y a les frondaisons des arbres fruitiers de plus
  en plus pimpants avec leurs fruits qui grossissent et prennent des teintes
  variées et qui, en ce moment, brillent d'une poussière de diamants formée par
  la rosée que le soleil n'a pas encore évaporée.
  Le 29 mars 1946 commence un nouveau cahier autographe. En
  face de la page, et donc sur la partie intérieure de la couverture, Maria
  Valtorta a tracé le dessin que nous reproduisons. On y lit, du haut en bas et
  de gauche à droite : Plaine, Monts
  élevés, Emmaüs de la plaine, Plaine, Petite hauteur, Monts assez hauts,
  Béther, Colline peu élevée.
 Les paysans sont déjà au travail,
  heureux d'arriver à la fin du pénible travail de la moisson. Ils chantent
  tout en fauchant et rient gaiement rivalisant à qui sera le plus agile et le
  plus adroit à manier la faux et lier les gerbes... De nombreux bataillons de
  paysans bien nourris qui sont heureux de travailler pour un bon maître. Et,
  aux bords des champs ou derrière ceux qui lient les gerbes, des enfants, des
  veuves, des vieillards qui attendent pour glaner et qui attendent sans
  inquiétude, parce qu'ils savent qu'il y en aura pour tout le monde, comme
  toujours, "par ordre de Nicodème" comme l'explique une veuve à
  Jésus qui l'interroge. 
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 347> "Lui
  surveille, dit-elle, pour qu'on laisse exprès de nombreux épis hors des
  gerbes, pour nous. Et non content encore d'une telle charité, après avoir
  pris une quantité convenable proportionnée à la semence, il nous distribue le
  reste. Oh ! il n'attend pas pour le faire l'année sabbatique !
  Mais toujours il fait bénéficier le pauvre de son blé et il fait de même pour
  les oliviers et les vignes.
  C'est
  pour cela que Dieu le bénit par des récoltes miraculeuses. Les bénédictions
  des pauvres sont comme la rosée sur les graines et sur les fleurs et font que
  chaque graine produise plus d'épis et qu'aucune fleur ne tombe sans qu'un
  fruit se forme. 
  407.2 – Puis,
  cette année, il nous a fait savoir que tout est pour nous, parce que c'est
  une année de grâce. De quelle grâce parle-t-il, je ne sais pas. Si ce n'est
  qu'on dit entre nous les pauvres et parmi ses heureux serviteurs, que lui est
  secrètement un disciple de Celui qui se dit le Christ qui prêche l'amour pour
  les pauvres pour témoigner de l'amour à Dieu... Peut-être Toi tu le connais
  si tu es un ami de Nicodème... Car les amis ont habituellement les mêmes
  affections... Joseph d'Arimathie, par exemple, est un grand ami de Nicodème et on dit aussi de lui qu'il est un ami du Rabbi... Oh !
  Qu'ai-je dit ! Que Dieu me pardonne ! J'ai nui à deux bons de la
  plaine !..." 
 La femme est consternée.
 
 Jésus sourit et demande :
 
 "Pourquoi, femme ?"
 
 "Parce que... Oh ! Dis-moi, es-tu un véritable ami de Nicodème et
  de Joseph, ou es-tu quelqu'un du Sanhédrin, un des faux amis qui nuiraient
  aux deux bons s'ils avaient la certitude qu'ils sont des amis du
  Galiléen ?"
 
 "Rassure-toi. Je suis un véritable ami des deux bons. Mais tu sais
  beaucoup de choses, ô femme ! Comment les sais-tu ?"
 
 "Oh ! nous les connaissons tous ! Ceux de la haute avec haine,
  les petits gens avec amour. Parce que, même si nous ne le connaissons pas,
  nous aimons le Christ, nous les abandonnés que Lui seul aime et qu'il apprend
  à aimer. Et nous tremblons pour Lui... Si perfides sont les juifs, les
  pharisiens, les scribes et les prêtres !...
 
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 348> Mais je te scandalise...
  Pardonne-moi. C'est une langue de femme et qui ne sait pas se taire... Mais
  c'est parce que toute la douleur nous vient d'eux, les puissants qui nous
  oppriment sans pitié et qui nous obligent à des jeûnes que ne prescrit pas la
  Loi, mais qui sont imposés par la nécessité de trouver de l'argent pour payer
  toutes les dîmes qu'eux, les riches, ont mises sur les pauvres... Et c'est
  pour cela que tout l'espoir est dans le Royaume de ce Rabbi qui, s'il est si
  bon maintenant qu'il est persécuté, que sera-t-il donc quand il pourra être
  roi ?"
 
 
  407.3 – "Son
  Royaume n'est pas de ce monde, ô femme. Lui n'aura ni palais ni armées. Il
  n'imposera pas de lois humaines. Il ne distribuera pas de l'argent, mais il
  apprendra aux meilleurs à le faire. Et les pauvres trouveront non pas deux ou
  dix ou cent amis parmi les riches, mais tous ceux qui croient dans le Maître
  uniront leurs biens pour aider leurs frères sans biens. Car, désormais, on
  n'appellera plus "prochain" son semblable, mais "frère",
  au nom du Seigneur." 
 "Oh !..."
 
 La femme est stupéfaite en songeant à cette ère d'amour. Elle caresse ses
  enfants, sourit, puis elle lève la tête, et elle dit :
 
 "Alors tu m'assures que je n'ai pas nui à Nicodème... en parlant avec
  Toi ? Cela m'est venu si spontanément... Tes yeux sont si doux !...
  Si serein est ton aspect !... Je ne sais pas... Je me sens en sécurité
  comme si j'étais près d'un ange de Dieu... C'est pour cela que j'ai
  parlé..."
 
 "Tu ne lui as pas nui, sois-en certaine. Au contraire tu as donné à mon
  ami une grande louange pour laquelle je le féliciterai, et il me sera plus cher que jamais. Tu es de cette région ?"
 
 "Oh ! non, Seigneur. Je suis d'entre Lida et Bettegon. Mais quand il s'agit d'être soulagé, Seigneur,
  on court, même si la route est longue ! Plus longs sont les mois d'hiver
  et de faim..."
 
 "Et plus longue que la vie est l'éternité. Il faudrait avoir pour l'âme
  la sollicitude que l'on a pour la chair, et courir là où sont les paroles de
  vie..."
 
 "C'est ce que je fais avec les disciples du Rabbi Jésus, cet homme bon,
  sais-tu ? Le seul qui soit bon des trop nombreux rabbins que nous
  avons."
 
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 347> "Tu fais bien, femme" dit
  Jésus en souriant.
 
 Mais il fait signe à André et à Jacques de Zébédée qui sont avec Lui, pendant
  que les autres sont allés à la maison de Nicodème, de ne pas faire tout un
  manège pour faire comprendre à la femme que le Rabbi Jésus est celui qui lui
  parle.
 
 "Certes que je fais bien. Moi, je veux être exempte du péché de ne pas
  l'avoir aimé et cru... Ils disent que c'est le Christ... Moi, je ne le
  connais pas, mais je veux croire car je pense qu'il arrivera malheur à ceux
  qui ne veulent pas le reconnaître comme tel."
 
 "Et si ses disciples se trompaient ?" dit Jésus pour la
  tenter.
 
 "Cela ne peut-être, Seigneur. Ils sont trop bons, humbles et pauvres
  pour penser qu'ils suivent quelqu'un qui n'est pas saint. Et puis... J'ai
  parlé avec des gens guéris par Lui. Ne fais pas le péché de ne pas croire,
  Seigneur ! Tu damnerais ton âme... Enfin... moi je pense que, même si
  nous nous trompions tous et si Lui n'était pas le Roi promis, il est
  certainement saint et ami de Dieu, s'il dit ces paroles et guérit les âmes et
  les corps... Et avoir de l'estime pour les bons, cela fait toujours du bien."
 
 "Tu as bien parlé, persiste dans ta foi...
 
  407.4 – Voilà
  Nicodème..." 
 "Oui. Avec des disciples du Rabbi. En effet ils sont dans les campagnes
  en train d'évangéliser les moissonneurs. Pas plus tard qu'hier, nous avons
  mangé de leur pain."
 
 Nicodème, en vêtements courts, avance pendant ce temps sans apercevoir le
  Maître et il ordonne aux paysans de ne pas enlever un seul des épis qu'ils
  ont coupés. "Pour nous, nous en avons, du pain... Donnons le don de Dieu
  à ceux qui en sont privés. Et donnons-le sans crainte.
  Nous aurions pu avoir les moissons détruites par une gelée tardive. Il ne
  s'en est pas perdu un grain. Rendons à Dieu son pain en le donnant à ses
  enfants malheureux. Et je vous assure qu'elle sera encore plus fructueuse, à
  mille pour cent, la récolte de l'année prochaine parce que Lui a dit : "Une mesure débordante sera donnée à celui qui a donné".
 
 Les paysans, respectueux et joyeux, écoutent et approuvent le Maître. Et
  Nicodème, de champ en champ, de groupe en groupe, répète son bon ordre.
 
 Jésus, à demi caché par un rideau de roseaux près d'un fossé de séparation,
  approuve et sourit. Il sourit d'autant plus que Nicodème approche davantage
  et est imminente la rencontre et la surprise.
 
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 350> Le voilà qui saute le petit fossé pour
  aller vers d'autres champs... Et voilà qu'il reste pétrifié en face de Jésus
  qui lui tend les bras.
 
 Il retrouve enfin la parole :
 
 "Maître saint, mais comment donc chez moi, Toi bénit ?"
 
 "Pour te connaître, s'il y en avait encore besoin, par les paroles de
  tes témoins les plus vrais : ceux que tu combles de bienfaits..."
 
 Nicodème est à genoux, courbé jusqu'au sol, et à genoux aussi les disciples
  dirigés par Etienne et Joseph d'Emmaüs de la montagne. Les paysans
  comprennent, les pauvres comprennent, et tous sont à terre, dans leur stupeur
  pleine de vénération.
 
 "Levez-vous. Jusqu'à tout à l'heure, j'étais le voyageur qui inspire
  confiance... Voyez-moi encore comme tel, et aimez-moi sans peur.
 
  407.5 – Nicodème,
  j'ai envoyé chez toi les dix (apôtres) qui manquent..." 
 "J'ai passé la nuit dehors pour veiller à ce que fût exécuté un
  ordre..."
 
 "Oui. Dieu te bénit pour cet ordre. Quelle voix t'a dit que c'est une
  année de grâce, et pas l'année qui vient, par exemple ?"
 
 "...Je ne sais pas... et je sais... Je ne suis pas prophète. Mais je ne
  suis pas obtus et à mon intelligence s'est unie une lumière du Ciel. Mon
  Maître... je voulais que les pauvres jouissent des dons de Dieu, pendant que
  Dieu est encore parmi les pauvres... Et je n'osais pas espérer te posséder,
  pour donner une suave saveur et une puissance sanctificatrice à ces blés, à
  mes olives, et aux vignes et aux vergers qui seront pour les pauvres enfants
  de Dieu, mes frères... Mais maintenant que tu es ici, lève ta main bénie et
  donne ta bénédiction, afin que, avec la nourriture de la chair, descende sur
  ceux qui s'en nourriront la sainteté qui émane de Toi."
 
 "Oui, Nicodème, c'est un juste désir que le Ciel approuve."
 
 Et Jésus ouvre les bras pour bénir.
 
 "Oh ! Attends ! Que j'appelle les paysans" et avec un
  sifflet, il siffle par trois fois, un sifflement aigu qui se répand dans
  l'air tranquille et provoque la course des moissonneurs, des glaneurs, des
  curieux qui arrivent de tous côtés. Une petite foule...
 
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  de page.
 
 351> Jésus ouvre les
  bras et dit :
 
 
  "Par la vertu du Seigneur, par le désir
  de son serviteur, que la grâce du salut de l'esprit et de la chair descende
  dans chaque graine, chaque grain de raisin, et toute olive ou en tout fruit,
  qu'elle rende prospères et sanctifie ceux qui s'en nourrissent avec un esprit
  bon. pur de concupiscence et de haine, et désireux de servir le Seigneur en
  obéissant à sa divine et parfaite Volonté." 
 "Qu'il en soit ainsi" répondent Nicodème, André, Jacques et les
  autres disciples...
 
 "Qu'il en soit ainsi" répète la petite foule, en se levant, car
  elle s'était agenouillée pour que Jésus la bénisse.
 
 
  407.6 – "Suspends
  les travaux, ami. Je veux leur parler." 
 "Un don dans le don. Merci pour eux, ô Maître !"
 
 Ils vont à l'ombre d'un verger feuillu et attendent d'être rejoints par les
  dix envoyés à la maison qui accourent essoufflés et déçus de ne pas avoir
  trouvé Nicodème.
 
 Puis Jésus parle:
 
 
  "La paix soit avec vous. À vous tous
  qui m'entourez, je veux proposer une parabole et que chacun en recueille
  l'enseignement et la partie qui lui convient davantage. 
 Écoutez : un homme avait deux fils. S'étant approché du premier, il lui
  dit : "Mon fils, viens travailler aujourd'hui dans la vigne de ton
  père". C'était une grande marque d'honneur de son père ! Il jugeait
  le fils capable de travailler là où jusqu'alors c'était le père qui avait
  travaillé. C'était signe qu'il voyait en son fils de la bonne volonté, de la
  constance, des capacités, de l'expérience, et de l'amour pour le père. Mais
  le fils, un peu distrait par des choses du monde, craignant de paraître un serviteur
  — Satan use de ces mirages pour éloigner du bien — craignant des moqueries et
  peut-être aussi des représailles des ennemis de son père, qui n'osaient pas
  lever la main sur lui mais qui auraient eu moins d'égards pour le fils,
  répondit :
 
 "Je n'y vais pas. Je ne désire pas y aller".
 
 Le père alla alors trouver l'autre fils pour lui dire ce qu'il avait dit au
  premier. Et le second fils répondit aussitôt :
 
 "Oui, père, j'y vais tout de suite".
 
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  de page.
 
 352/353> Pourtant
  qu'arriva-t-il ? Le premier fils avait l'âme droite. Après un moment de
  faiblesse dans la tentation, de révolte, il se repentit d'avoir déplu à son
  père, et sans rien dire il s'en alla à la vigne. Il travailla tout le jour
  jusque tard dans la soirée. Il revint satisfait à la maison avec dans le cœur
  la paix du devoir accompli.
 
 Le second, au contraire, menteur et faible, sortit de la maison, c'est vrai,
  mais ensuite il perdit son temps à flâner dans le village, à faire des
  visites inutiles à des amis influents dont il espérait
  tirer du profit. Et il disait dans son cœur :
 
 "Le père est vieux et il ne sort pas de la maison. Je lui dirai que j'ai
  obéi, et il le croira..."
 
 Mais le soir venu pour lui aussi, il revint à la maison, son aspect las
  d'homme oisif, ses vêtements sans faux plis, le manque d'assurance du salut
  donné au père qui l'observait et le comparaît avec l'aîné, qui était revenu
  fatigué, sale, mal peigné, mais joyeux et sincère avec son regard franc,
  humble et bon, qui, sans vouloir se vanter du devoir accompli, voulait
  pourtant dire au père : "Je t'aime et avec vérité, tellement que
  pour te faire plaisir, j'ai vaincu la tentation", parlaient clairement à
  l'intelligence du père, qui embrassa son fils fatigué en lui disant :
 
 "Tu es béni parce que tu as compris l'amour !"
 
 En effet qu'en pensez-vous ? Lequel des deux avait aimé ?
  Certainement Vous dites : "Celui qui avait fait la volonté de son
  père". Et qui l'avait faite ? Le premier ou le second
  fils ?"
 
 "Le premier" répond la foule unanime.
 
 "Le premier. Oui.
 
  407.7 – En Israël aussi, et vous vous
  en lamentez, ce ne sont pas ceux qui disent : "Seigneur !
  Seigneur !" en se frappant la poitrine sans avoir au cœur un vrai
  repentir de leurs péchés - et c'est si vrai que leur cœur devient de plus en
  plus dur - ce ne sont pas ceux qui observent les rites avec ostentation pour
  qu'on les appelle saints, mais dans la vie privée sont sans charité et sans
  justice; ce ne sont pas eux, qui se révoltent, en vérité, contre la Volonté
  de Dieu qui m'envoie et qui l'attaquent comme si c'était la volonté de Satan,
  et cela ne sera pas pardonné; ce ne sont pas eux qui sont les saints aux yeux
  de Dieu. Mais ce sont ceux qui, en reconnaissant que Dieu fait bien tout ce
  qu'il fait, accueillent l'Envoyé de Dieu et écoutent ses paroles pour savoir
  mieux faire, toujours mieux ce que veut le Père, qui sont saints et chers au
  Très-Haut. 
 En vérité je vous le dis : les ignorants, les pauvres, les publicains,
  les courtisanes passeront avant beaucoup de ceux que l'on appelle
  "maîtres", "puissants", "saints", et entreront
  dans le Royaume de Dieu.
 
 Et ce sera justice. En effet Jean est venu vers Israël pour le conduire sur
  les chemins de la Justice, et une trop grande partie en Israël ne l'a pas
  cru, l'Israël qui se donne à lui-même les titres de "docte et
  saint", mais les publicains et les courtisanes ont cru en lui. Et Moi je
  suis venu, et les doctes et les saints ne me croient pas, mais croient en Moi
  les pauvres, les ignorants, les pécheurs. Et j'ai fait des miracles, et à ces
  miracles ils n'ont même pas cru, et il ne leur est pas venu le repentir de ne
  pas croire en Moi. Au contraire leur haine est
  venue sur Moi et sur ceux qui m'aiment.
 
 Eh bien je dis : "Bienheureux ceux qui savent croire en Moi, et
  faire cette volonté du Seigneur en laquelle se trouve le salut éternel".
  Augmentez votre foi et soyez constants. Vous posséderez le Ciel parce que
  vous aurez su aimer la Vérité.
 
 Allez. Dieu soit avec vous, toujours."
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