Maria Valtorta |
|||
|
Accueil >>Ils parlent de
Maria Valtorta. Traduction automatique de cette fiche : Pie XII et Maria Valtorta. |
|
Oui, le soutien de Pie XII aux
visions de Maria Valtorta[1]
fut effectif et explicite. L’audience
papale. Tout le monde peut constater son
adhésion à la seule lecture de l’Osservatore
romano du 27 février 1948 relatant les audiences papales. Celle
des PP. Berti, Migliorini et Cecchin y est mentionnée en page 1. Publiez l'œuvre tel quelle. Il n’y a
pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit
extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront. Bien que, sur un tel sujet, le
Souverain-Pontife soit le juge ultime [3] l’avis
était donné à titre personnel, comme le requiert la règle de l’Église en
cette matière [4].
D’autre part, Pie XII demanda en fin d’audience, que l’imprimatur d’usage
soit accordé par un évêque selon les règles de l’Église. En effet, nul n’est
au-dessus des lois qu’il est chargé de défendre, … du moins dans l’Église. Un pape familier des mystiques. Pie XII était familier de ces cas
extraordinaires et il avait quelques raisons de l’être. Exactement
dans dix ans, lui avait-elle confié, je reviendrai dans cet endroit.
J'utiliserai un homme qui persécute aujourd'hui l'Église et veut tuer le Pape
... Maintenant vas sur la place Saint-Pierre, tu trouveras une dame habillée
comme ça ... et tu lui demanderas de te conduire chez son frère Cardinal.
Vous lui apporterez mon message. De ce lieu, j'établirai le trône de ma
gloire à Rome ... Vous direz aussi au Cardinal qu'il sera le futur Pape. Les
prophéties se réalisèrent : d’abord l’élection de Pie XII deux ans
après, en mars 1939, puis les apparitions de Tre Fontane en avril 1947, soit dix ans presque jour pour
jour, à Bruno Cornacchiola qui se convertit et alla tout dire au Pape qu’il
voulait précédemment assassiner. Mais Pie XII avait déjà confié au P. Ricardo
Lombardi, un jésuite, qu’il savait déjà tout. L'Œuvre
progresse dans un climat favorable. Le 11 avril 1948, quelques semaines
seulement après l’audience papale, Mgr Carinci se rend personnellement à
Viareggio[6].
C’était un proche du Pape dont il organisait toutes les cérémonies
religieuses et il avait été un confident de Pie X. Dans ses fonctions il eut
à superviser 62 procès en canonisation et de 200 en béatification. C’est dire
qu’il ne s’en laissait pas facilement compter. Aussi quand il écrivit plus
tard : Il me vient tout à fait spontanément
le désir de remercier le Seigneur
de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui
a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement
et spirituellement si élevée [7]. Il reconnaissait par-là l’origine
divine de l’Œuvre et sa haute valeur. Son soutien durant la période
d’affrontement. Le
11 novembre 1948, le Procureur général des Servites de Marie (le secrétaire
général de l’ordre), reçut une demande du Pape transmise par Mgrs Montini et Tardini pour que la future publication soit sécurisée par
"une seconde approbation plus valide". Il devait faire appel à des
imprimeurs "n'appartenant pas à la Cité du Vatican, afin de ne pas
causer de dommages à l’Œuvre de la part de prélats
hostiles" [12]. Nul ne peut être condamné sans avoir
été entendu, sans avoir eu la possibilité de se défendre et aussi de se
corriger [21]. Il ne parlait pas des mœurs régnant
à l’époque dans les polices d’au-delà du rideau-de-fer, mais des procédures
du Saint-Office qui étaient pour beaucoup "un objet de scandale" [22]. |
||
|
Haut de page – Nous
contacter |
|
[1] Celles de la vie de
Jésus qui lui furent présentées, qu’il lut et que l’on connaît désormais sous
le titre de L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé.
[2] Le Père Berti, initiateur du recours
au Pape, témoigna notamment de ces paroles dans son Affidavit du 8 décembre 1978, Exposé, § 3. Il renouvela son témoignage le 20
février1980, dans un article paru dans une revue dominicaine (Rivista di ascetica e mistica, devenue Vita cristiana). Ses propos ne furent jamais démentis.
[3] Selon le code de droit canonique (articles 218 et 219 du code de droit canonique de 1917),
le pape détient le jugement final
en matière de révélations.
[4] Pie X rappelait qu’en matière de
révélations privées, ne sont "crues que de simple foi humaine". Même
les apparitions ou révélations reconnues, "n'ont été ni approuvées ni
condamnées par le Saint-Siège, qui a simplement permis qu'on les crût de foi
purement humaine" (Encyclique Pascendi Dominici Gregis, § 75 du 8 septembre 1907).
[5] Les
Carnets, anecdote datant du 22 janvier 1949, rapportée à la date du 28 juin
1949.
[6]
Pro e contro
Maria Valtorta {it}, page 73.
[7] Ib°, page 41.
[8] Lettere
a Madre Teresa Maria {it}, Volume 2, 12 janvier
1947.
[9] Les
Cahiers de 1945-1950, 20 mai 1948, pages 476/477.
[10] Lettere
a Madre Teresa Maria {it}, Volume 2, 25 octobre
1948.
[11] Voir à ce propos À la rencontre de Maria Valtorta, Tome 1, page 95 et suivantes,
2019, CEV.
[12] Lettere
a Madre Teresa Maria {it}, Volume 2, 11 novembre
1948, page 160.
[13] Les
Carnets, 23 décembre 1948.
[14] Lettere
a Mons. Carinci {it}, courrier du 9 janvier 1949.
[15] Parmi eux : le cardinal Augustin Bea,
confesseur de Pie XII, Directeur de l'Institut Biblique Pontifical;
Camillo Corsànego, Doyen des conseillers
consistoriaux en charge des procès de canonisation; Mgr Ugo Lattanzi, Doyen de
l'université pontificale du Latran; Mgr Maurizio Raffa, Directeur du Centro internazionale
di comparazione e sintesi,
déclaré juste parmi les nations;
Vittorio Tredici, Président de l’association des
industries minières italiennes, déclaré juste
parmi les nations, etc.
[16] Cf. 1 Corinthiens 13, 7.
[17] Lettere a Mons. Carinci {it}, 20 janvier 1949.
[18] Ib°, Notes de Mgr Carinci en
marge de la lettre du 20 janvier 1949.
[19] À
la rencontre de Maria Valtorta, Tome 1, page 105.
[20] Pro
e contro Maria Valtorta, Gli
attesti del 1952 e une petizione a Pio XII, page 73.
[21] Assemblée du 8 novembre 1963.
[22] Ib°.
[23] Saint Jean-Paul II, saint Paul VI, saint Padre Pio, sainte Mère Teresa de Calcutta, le bienheureux
Gabriele M. Allegra, la bienheureuse Mère Inès du Très-saint
sacrement, le bienheureux Luigi Novarese, tous lecteurs ou promoteurs de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé.