Critique de la théorie darwinienne.
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Jésus dit :
“Un des points qui fait sombrer votre orgueil dans l’erreur — un point qui
avilit par-dessus tout précisément votre orgueil en vous donnant une origine
que vous répudierez comme étant dégradante si vous étiez moins dévoyés — est
celui de la théorie darwinienne.
Pour ne pas admettre l’existence de Dieu, qui dans sa puissance peut très
bien avoir créé l’univers du néant et l’homme de la boue déjà créée, vous
assumez la paternité d’une bête.
Ne vous rendez-vous pas compte que vous vous
diminuez, parce que, pensez-y, quelque sélectionnée, améliorée, perfectionnée
qu’elle soit dans sa forme et son instinct, et si vous voulez, même dans sa
formation mentale, une bête sera toujours une bête ? Ne vous en rendez-vous
pas compte ? Cela ne témoigne pas en votre faveur en ce qui a trait à votre
orgueil de pseudo-surhommes.
Mais si vous ne vous en rendez pas compte, ce ne sera pas moi qui vais
gaspiller mes paroles à vous en rendre conscients et à vous convertir de
cette erreur. Je ne vous demande qu’une chose que, nombreux comme vous êtes,
vous ne vous êtes jamais demandée. Et si vous pouvez me répondre par les
faits, je ne combattrai plus cette avilissante théorie.
Si l’humain descend du singe, lequel est
devenu humain par une évolution progressive, comment se fait-il que, depuis
le temps que vous soutenez cette théorie, vous n’ayez jamais réussi à faire
un humain d’un singe, même pas avec les méthodes et les instruments
perfectionnés d’aujourd’hui ? Vous auriez pu prendre les petits les plus
intelligents d’un couple de singes intelligents, et puis les petits
intelligents de ceux-ci et ainsi de suite. Vous auriez désormais plusieurs
générations de singes sélectionnés, instruits, dont la plus patiente,
ingénieuse et tenace méthode scientifique prendrait soin. Mais ils ne
seraient toujours que des singes. Si jamais il y avait une modification, ce
serait que ces bêtes seraient moins fortes physiquement que les premières et
plus vicieuses sur le plan moral, puisque par toutes vos méthodes et vos
instruments, vous auriez détruit la perfection simiesque que mon Père créa en
ces quadrumanes.
Une autre question. Si l’humain est venu du
singe, comment se fait-il que maintenant, même par des greffes et des
croisements répugnants, l’humain ne redevienne pas singe ? Vous seriez
capables même de tenter de pareilles horreurs si vous saviez que cela
pourrait sanctionner favorablement votre théorie. Mais vous ne le faites pas,
car vous savez que vous ne réussiriez pas à faire un singe d’un humain. Vous
en feriez un enfant humain laid, un dégénéré, un délinquant peut-être. Mais
jamais un vrai singe. Vous ne tentez pas de le faire parce que vous savez à
l’avance que l’expérience serait un échec et votre réputation en serait ruinée.
C’est pour cela que vous ne le faites pas.
Pour aucune autre raison. Car de rabaisser un humain au niveau d’une brute
dans le but de soutenir une de vos thèses ne vous fait pas horreur et ne vous
cause aucun remords. Vous êtes capables de cela et de bien d’autre. Vous
êtes vous-mêmes déjà des brutes, car vous niez Dieu et tuez l’esprit qui vous
distingue des brutes.
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