La mort ne vous sépare pas si vous vivez dans le Seigneur.
Les prédestinés au service de Dieu.
|
343>
1h du matin
Jésus dit :
"Ne vous
attristez donc pas, vous tous qui pleurez. Ayez confiance en moi et
confiez-moi le sort de vos êtres chers.
Le temps de cette terre est bref, mes enfants. Bientôt, je vous
appellerai là où la vie dure. Soyez donc saints pour obtenir la vie
éternelle, là où déjà vous attendent vos êtres chers ou où ils vous
rejoindront après avoir purgé leur peine.
Votre séparation actuelle est aussi brève qu’une heure qui
passe rapidement. Après vient la réunification des esprits dans la Lumière et
puis, la résurrection bienheureuse, grâce à laquelle vous jouirez, non
seulement de l’union avec ceux que vous aimez, mais aussi de la vision de ces
visages qui vous sont chers et dont la disparition vous fait pleurer comme si
on vous avait volé votre joyau le plus cher.
Rien n’est changé, mes enfants. La mort ne vous sépare pas si
vous vivez dans le Seigneur. Celui qui est allé au-delà de la vie terrestre
n’est pas séparé de vous. Il ne peut l’être puisqu’il vit en moi comme vous
vivez. Seulement, pour apporter une comparaison humaine, il s’est élevé des
membres inférieurs à des parties plus hautes et nobles, et il vous aime donc
avec plus de perfection parce qu’il est encore plus uni à moi et il tire sa
perfection de moi. Seuls les damnés sont ‘morts’. Eux seuls. Mais les autres
‘vivent’.
Haut de page.
344>
Ils vivent, Maria.
Comprends-tu ? Ils vivent. Ne
pleure pas .
Prie. Je viendrai bientôt.
Comme le soir tombe, l’ouvrier se hâte de terminer sa journée
pour ensuite aller content à son repos, après avoir eu une juste rétribution
pour son travail. Lorsque, pour une créature, tombe le soir de sa vie sur
terre, il faut aussi qu’elle se hâte de finir son travail pour mettre les
dernières touches à l’œuvre presque terminée. Et les mettre avec joie, en
pensant au repos qui est proche après tant de labeur et à la rétribution qui
sera généreuse parce que le travail fut grand.
Je suis un Maître qui rétribue bien. Je suis un Père qui
t’attend pour te récompenser. Je suis celui qui t’aime et qui t’a toujours
aimée et qui t’aimera toujours. Pas une de tes larmes ne m’est inconnue et
pas une ne restera sans récompense. Tiens-toi toujours plus en Moi et ne
crains pas. Ne crains pas que je te laisse seule. Même quand je ne parle pas,
je suis avec toi.
Toi, seule ? Oh ! Ne dis pas cela ! Ton Jésus est avec toi, et
là où est Jésus est tout le paradis. Tu n’es pas seule. Marie n’était pas
seule dans sa petite maison de Nazareth. Les anges entouraient sa solitude
humaine. Toi, Maria, tu n’es pas seule. Tu m’as pour Père, tu as Marie pour
Mère, tu as mes saints pour frères et les anges pour amis. Celui qui vit en moi a
tout, ma fille.
Je ne te dis pas : ‘Ne pleure pas’. J’ai pleuré, moi aussi et
Marie a pleuré. Mais je te dis : ‘Ne pleure pas de ces pleurs humains qui
sont la négation de la foi et de l’espérance. Ne pleure jamais comme cela’.
Aie foi, non
seulement dans les grandes choses de la Foi, mais aussi dans mes paroles
secrètes. Elles sont de moi, tu peux en être certaine. Et aie espoir en mes
promesses. Quand je viendrai te donner la Vie, tu verras que tu n’as pas
perdu ceux que tu as pleurés. C’est
celui qui meurt sans Jésus dans son cœur qui est perdu.
Reste en Jésus. Tu trouveras en lui tout ce que tu désires.
J’essuierai pour toujours chaque larme de tes yeux, comme je
soulage maintenant chacune de tes douleurs, que je ne peux pas t’éviter
puisque c’est utile à la gloire de ton Dieu et à la tienne.
L’hiver de la vie passe vite, ma colombe, et quand viendra le
printemps éternel, je viendrai te couronner de fleurs et je t’enlèverai les
épines que tu portas par amour pour moi."
Haut de page.
345> Encore le 9 octobre, à la fin de la matinée et après ma
terrible crise et la Communion
Jésus dit :
"Il y a ceux
qui viennent à moi par un destin ordinaire et ceux qui sont prédestinés à
quelque chose de spécial dans mon service.
Parmi ceux qui sont prédestinés, il y a ceux qui vécurent en
anges dès leur naissance et il y a ceux qui devinrent des anges, par amour,
après avoir été des humains. Mais ils sont également prédestinés à être des
étoiles qui illuminent la vie de leurs frères et sœurs, lesquels cheminent et
qui ont tant besoin de lumière pour cheminer.
Je suis la Lumière .
Une Lumière très puissante. Et je devrais suffire à guider les peuples sur le
chemin qui mène au Ciel. Mais les êtres humains, dont les yeux sont baissés
sur la boue, ne supportent plus la Lumière absolue. Ils ne peuvent plus l’accueillir, car il manque en eux l’exercice
spirituel de l’esprit tourné vers Dieu et la confiance en Dieu.
Les humains misérables sont, ou bien séparés de moi, et alors
ils ne me regardent pas parce qu’ils ne pensent pas à moi, ou bien écrasés
par leur petite mentalité qui ne leur fait voir Dieu ou penser à Dieu que par
rapport à eux. Ils disent donc, non pas humblement, mais seulement lâchement : ‘Je suis trop différent de ce que Dieu
veut que l’être humain soit, et je ne peux lever les yeux vers Dieu’.
Oh ! Sots et aveugles ! Mais est-ce que les gens en bonne santé
consultent un médecin ? Est-ce que les riches vont voir un bienfaiteur ? Non.
Ce sont les malades et les pauvres qui ont recours à ceux qui peuvent les
aider. Et vous êtes pauvres et malades et je suis le Seigneur et votre
Médecin.
Je le dis en vain. Vous avez peur de moi. Vous n’avez pas peur
de pécher et d’épouser Satan, mais vous avez peur de me regarder et de vous
approcher de moi.
Et alors, pour que vous
ne mouriez pas hors de ma vie, je vous donne les étoiles à la douce lumière,
lesquelles ne sont rien d’autre qu’une émanation de
moi, une partie de moi qui vient à vous de façon à ce que vous n’en éprouviez
pas une stupide terreur. Moi, Soleil éternel, je pénètre de ma personne mes
prédestinés, et ils rayonnent parmi vous de ma Lumière et dégagent des courants
d’attraction spirituelle pour vous attirer à moi qui vous attends aux portes
des Cieux .
Haut de page.
346> Malheur à la terre si le jour venait où
l’œil de Dieu ne pouvait plus choisir parmi les enfants des humains les êtres
prédestinés à devenir les porteurs de ma Lumière et de ma Voix ! Malheur !
Cela voudrait dire que parmi les milliards d’humains, il n’y aurait plus un
juste ou un généreux, puisque les prédestinés se trouvent parmi les justes
qui jamais n’offensèrent la Justice et les généreux qui ont tout surmonté, en
commençant par eux-mêmes, pour me servir.
Tu es parmi ces derniers, ma petite créature qui vis d’amour. Tu es parmi ces derniers. Après beaucoup de
tourments, tu as compris que moi seul pouvais être pour toi ce que ton âme
voulait, et tu es venue.
Mais je t’avais choisie avant que tu ne fusses pour être la
voix de la voix de Jésus-Maître .
J’ai attendu ce moment, Maria, avec le cœur d’un père et d’un époux; je t’ai
couvée de mes regards, en attendant patiemment l’heure de te dire ma volonté
et ma parole. Rien ne m’était inconnu de ce que tu ferais de moins bien, mais
aussi rien de ce que tu oserais du moment où tu te jetterais dans le courant
de l’amour.
Tu diras : ‘Tu t’es manifesté tard, ô Seigneur’. Tard. J’aurais
voulu que ce fût bien avant, ma fille, mais j’ai dû te travailler comme
l’orfèvre travaille l’or brut. Je t’ai formée deux fois. Dans le sein de ta
mère pour te donner au monde, et puis dans mon sein pour te donner au Ciel et
faire de toi une porteuse de ma Lumière en ce monde. Je savais quand tu
viendrais et à quel moment tu serais mûre pour servir. Dieu n’est pas pressé, car Dieu sait tout de la vie de ses enfants.
L’heure est venue où
tu n’es plus une femme, mais seulement une âme de ton Seigneur, un
instrument, comme tu as dit. Et quand tu l’écrivais , tu ne savais pas
que mon amour se serait servi de toi ainsi après tant d’années d’épreuve. Et
maintenant va, agis, parle selon mon désir. Je ne dis pas selon mon
commandement. Je dis ‘désir’, car on commande à un sujet et on demande à un
ami, et tu es mon amie .
Et n’aie pas peur. De rien et de personne. Ni les forces de la
terre, ni les forces de l’enfer ne pourront te nuire, car tu es avec moi. Ce
que tu dis n’est pas ta parole; c’est
ma parole que je mets sur tes lèvres pour que tu la redises aux sourds de
la terre. Ce que tu fais est ma force que je te donne pour ceux qui se
meurent d’inanition de l’esprit.
Tu n’es plus la pauvre Maria, une femme faible, malade, seule,
inconnue, sujette aux embûches. Tu es ma disciple
bien-aimée et je te jure que, même si le monde entier se soulevait
pour te faire la guerre, il ne pourrait
t’enlever ce que je t’ai donné, car je suis avec toi.
Haut de page.
347> Tu as bien compris. Le Nord ce
sont les peuples qui envahissent ou tentent d’envahir la terre chrétienne par
excellence, celle où se trouve Rome, siège de mon Église. Punition
méritée par les prévaricateurs qui ont incliné la tête, marquée de mon signe,
devant les idoles des puissances étrangères trompeuses, lesquelles sont
maintenant les premières à vous apporter du tourment.
C’est un moment de souffrance pour les justes. Mais ce n’est
pas moi qui l’ai voulu. Faites que la
souffrance ait des limites. Faites-le en revenant à moi.
Si les quatre puissances du Nord
en venaient à s’allier contre vous en un horrible complot de forces des
ténèbres, la lumière s’éteindrait sur votre sol et le sang des martyrs
redeviendrait frais grâce au sang nouveau qui coulerait sur lui.
Il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup prier, fille
de mon amour. Je ne peux plus te demander de sacrifier d’autres affections
puisque tu es nue comme moi sur la croix. Mais si c’était possible, je te
demanderais beaucoup d’autres sacrifices à cette fin. Je t’aiderai; mais je te préviens que, puisque j’ai
besoin de larmes pour verser l’eau lustrale sur l’Italie souillée, je rendrai
âpre ta peine, pour qu’elle vaille pour beaucoup de deuils et beaucoup de
pardons de Dieu à l’Italie. "
|