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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 18 septembre 1943


L’humain, artisan de son destin; savoir obéir en suivant l’exemple de Jésus et de Marie.

Votre esprit crie son désir du Ciel même si vous le condamnez.

 










 

305> Jésus dit:    

 "
J’ai dit hier : ‘Vous faites votre destin’. Aujourd’hui, j’ajoute : vous faites votre destin, mais lorsqu’on fait la volonté que le Père propose [1], on est sûr de se faire un destin de lumière, tandis que si l’on se ferme les oreilles et les yeux pour ne pas entendre et ne pas voir la volonté du Père, et qu’on se ferme l’âme à l’amour qui porte à l’obéissance [2], en suivant, non pas la voix de l’esprit, mais celle de la chair et du sang attisés par Satan, on se crée un destin de ténèbres qui aboutit à la mort de l’esprit.          

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306>  Maintenant, si tu réfléchis au fait que, dans la vie, celui qui aime — que ce soit un enfant, un frère, une sœur, un époux, une épouse, un élève, un subordonné, qui que ce soit — cherche toujours à contenter l’être aimé, tu peux facilement comprendre que ceux qui aiment beaucoup Dieu se conforment à ses désirs, quels qu’ils soient; que ceux qui l’aiment peu s'y conforment moins et seulement à ces désirs qui ne leur coûtent pas trop de peine; et enfin, que ceux qui ne l’aiment pas du tout ne se conforment aucunement aux désirs de sa sainte volonté, mais, au contraire, se révoltent, se lançant sur le sentier qui mène aux antipodes de la destination que Dieu conseille, et s'éloignent du Père en blasphémant contre lui.      

On pourrait donc en conclure, sans crainte de se tromper, que la mesure dans laquelle une créature sait obéir aux désirs de son Seigneur et Père donne la mesure dans laquelle elle aime son Créateur. Celui qui dit aimer Dieu et ne sait pas suivre sa voix qui lui parle avec amour pour le conduire à sa demeure, celui-là ment [3].    

 
Et qui veut-il tromper par son mensonge ? Dieu ? On ne trompe pas Dieu. Vos paroles ont le vrai sens qu’elles ont, et non le sens que vous leur donnez, et Dieu comprend leur vrai sens. Or, si vous dites aimer le Seigneur et qu’ensuite vous lui refusiez l’obéissance, qui est une des preuves fondamentales de l’amour, il ne peut que vous appeler hypocrites et menteurs et vous traiter comme tels.           

Vous voulez peut-être tromper Satan et, profitant des arrangements commodes avec votre conscience qu’il vous suggère, lui signifier en même temps que vous voulez être heureux en cette vie, mais aussi dans l’autre, ménageant Dieu et Satan, le Ciel et l’Enfer ? Ô sots que vous êtes ! On ne trompe pas le Rusé et, moins patient que Dieu, il exige une compensation immédiate et il faut le payer tout de suite, car il n’accorde aucun délai. Et en vérité, je vous dis que son joug n’est pas une aile, mais une lourde pierre qui écrase et enfonce dans la boue et dans les ténèbres [4].       

Vous voulez peut-être vous tromper vous-mêmes, vous disant que ce n’est qu’une nécessité de la terre qui vous pousse à faire votre volonté, mais qu’au fond, vous voudriez faire celle de Dieu parce que vous la préférez ? Hypocrites, hypocrites, hypocrites !   

 
Il y a en vous un juge qui ne connaît point le sommeil, et c’est votre esprit. Même si vous le blessez à mort et que vous le condamniez à périr, il crie en vous, aussi longtemps que vous êtes de cette terre, il crie son désir du Ciel.  

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307> Vous l’accablez et le bâillonnez pour l’immobiliser et le faire taire, mais il se démène jusqu’à se débarrasser de votre bâillon et il jette son cri dans le silence désolé de votre cœur. Et, cette voix, comme le cri de mon Précurseur, est un tel tourment pour vous que vous cherchez à l’étouffer pour toujours. Vous n’y réussirez jamais. Aussi longtemps que vous vivrez, vous l’entendrez, et dans l’au-delà, elle criera encore plus fort, vous reprochant d’avoir commis le crime d’homicide de votre âme.  

La clé de certaines aberrations humaines, qui vont en augmentant et mènent l’individu à de monstrueuses délinquances, se trouve dans cette voix de la conscience que vous cherchez à affaiblir par de nouveaux sursauts de férocité, tout comme l’intoxiqué cherche à oublier son malheur voulu en s’intoxiquant toujours davantage, jusqu’à l’hébétude.     

 
Soyez des fils et des filles, mes créatures. Aimez, aimez notre bon Père qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volonté bénie et de vous faire un destin de gloire éternelle.  

Moi qui l’ai aimé à la perfection, je l’ai contenté jusqu’au sacrifice de ma divinité qui, pendant trente-trois ans, s’est exilée des Cieux, et de ma vie qui fut détruite dans le martyre le plus atroce de la chair, de l’intellect, du cœur et de l’esprit.        

Ma Mère, qui vient après moi dans sa capacité d’aimer, aima avec toute la perfection possible à une créature, car, qu’on se le dise incidemment et en réponse à une objection qu’on t’a faite, elle possédait la plénitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que créature parfaite, mais néanmoins créature humaine. Puisqu’elle avait en elle la plénitude de la Grâce, c’est-à-dire qu’elle possédait Dieu comme seule Marie l’a possédé, il est évident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassées que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc après moi dans sa capacité d’aimer, a adhéré à la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice de sa vocation, qui était de se consacrer uniquement à la contemplation de Dieu, et de son cœur que Dieu lui demanda pour le broyer.       

 
La divine maternité de Marie est la preuve vivante de son adhésion à la volonté de Dieu. Moi, le Fils qui n’a pas enlevé à la Mère sa blancheur immaculée de lys inviolé, je suis le témoignage de l’acquiescement de Marie aux volontés de Dieu.    

Elle a défié l’opinion du monde, le jugement de son époux, en plus que d’avoir embrassé son échafaud de Mère du Rédempteur, sans hésiter.

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308> Avec l’assurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa pureté [5], elle prononça le plus haut ‘fiat’ [6] jamais dit par des lèvres humaines et elle n’eut aucune crainte : Dieu était sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans réserves.      

Voilà vos modèles : moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu désirait pour chacune de ses créatures. Suivez-nous, et vous posséderez la paix, car vous posséderez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-être de votre esprit.



 Les béatitudes que j’ai proclamées, vous les aurez dès cette terre si vous faites la volonté de votre Père. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce qu’alors rien n’entravera votre fusion en Dieu."    

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Fiche mise à jour le 24/05/2019.

 



[1] En plus des Dix Commandements, Jésus donne d'autres recommandations sur sa Volonté dans Luc 6, 27-38.

[2] Voir en complément la dictée du 29 août qui parle de la valeur méritoire de l'obéissance à Dieu.

[3] Cf. 1 Jean 1, 6.

[4] Contrairement à Jésus qui nous dit: "Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger." Cf. Matthieu 11, 30.

[5] En effet la Vierge Marie avait fait le vœu de chasteté dès son enfance. Voir EMV 11.

[6] En réponse à l'annonce de l'ange. Cf. Luc 1, 38.