Perfection et immutabilité de la vraie foi.
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259> Jésus dit :
"La beauté, la puissance,
la force de la Foi sont telles que vous ne
pourrez en connaître la plénitude qu’au ciel. Ici-bas, vous en avez seulement
un pâle reflet, même dans les âmes le plus pénétrées de Foi. Mais ce reflet
est déjà assez fort pour suffire à orienter toute une vie et à la conduire
tout droit à moi.
Je parle de la Foi. De la
vraie Foi. De ma Foi. Il n’y a qu’un Dieu, il n’y a qu’un Christ, il n’y a
qu’une Foi.
Cette vraie Foi, née avec l’être humain, habitant de la Terre, seule fleur du
désert et de l’exil du premier homme et de la première femme et de leurs
descendants; Foi qui s’est perfectionnée au cours des siècles, puisant sa
plénitude dans ma venue; sceau, qui ne ment pas et qui ne peut se démentir,
de la foi des patriarches et des prophètes; cette Foi dont l’Église, dépositaire des trésors du Verbe, est la gardienne, est immuable [1], car elle partage les
attributs de son Créateur, l’immutabilité et la perfection.
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260> Regarde bien. Qu’est-ce que la
Foi assurait aux pères anciens ? Ma venue, acte de charité si sublime qu’il
suffit à lui-même à rendre sûrs de la présence d’un Dieu, Père du genre
humain. Elle assurait la vie éternelle réservée à tous ceux qui sont morts
dans le Seigneur et elle annonçait l’éternelle punition aux transgresseurs de
la Loi du Seigneur. Elle assurait notre Entité Une et Trine. Elle assurait
l’existence de l’Esprit Saint dont émane toute lumière spirituelle surnaturelle.
Qu’est-ce que la Foi assure
aux chrétiens, depuis vingt siècles et jusqu’à nos jours ? Les mêmes choses.
Ai-je modifié la Foi, moi ? Non. Au contraire, je l’ai confirmée et je lui ai
construit tout autour la citadelle de mon Église catholique, apostolique,
romaine, dans laquelle se trouve la
vérité que j’y ai moi-même déposée.
Jusqu’au dernier jour et au dernier humain, la Foi est et reste
‘celle-là’. Il ne peut y en avoir une autre. Et si vous me dites que le monde
évolue, je vous réponds que son évolution n’est pas un obstacle à la Foi,
mais au contraire, doit vous rendre toujours plus
facile de croire.
Croire ne veut pas dire être crédule [2]. Croire, c’est accepter et
comprendre, selon la lumière de l’intelligence, ce que vous disent ceux qui
n’ont jamais menti : les saints de Dieu, à commencer par les patriarches.
Croire, c’est comprendre à la lumière de la Grâce, que je vous ai apportée
pleine et surabondante, ce qui reste encore obscur à l’intelligence. Croire,
c’est surtout aimer. La crédulité est stupide. Croire est une chose sainte, parce
que c’est avoir un esprit obéissant aux mystères du Seigneur.
Bienheureux ceux qui ne
changent pas leur foi. Bienheureux ceux qui restent fidèles au Seigneur. La
Foi dans une créature est la Lumière sur la lumière. Les choses, toutes les
choses, qu’elles soient surnaturelles ou naturelles, se dévoilent dans une
lumière de vérité qu’ignorent les incrédules, et l’âme monte à des hauteurs
d’amour, de vénération, de paix, de sécurité.
Non, on ne peut décrire avec des paroles humaines ce qu’est la Foi dans un
cœur. Et ceux qui croient ne peuvent concevoir l’abîme de terreur, de
ténèbres, d’anéantissement qu’est un cœur sans la Foi.
Cependant, ne juge jamais tes
pauvres frères et sœurs incroyants. Crois pour eux aussi. Pour réparer leurs
dénis. Moi seul peux juger. Moi seul condamne. Moi seul récompense. Et je
suis seul à savoir combien je ne voudrais que récompenser, parce que je vous
aime. Je vous aime au point que, pour pouvoir vous sauver, je suis mort pour
vous, pour vous tous.
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261> Et vous ne pouvez me donner
une joie plus grande que celle de sauver votre âme, de me laisser la sauver.
Et vous ne pouvez me causer une douleur plus grande que celle de vouloir
perdre votre âme en refusant mon don du salut.
Pense un peu, Maria, combien souffre ton Jésus. Ton Jésus qui voit périr les
âmes comme des fleurs desséchées par un vent de feu qui de jour en jour
accélère son œuvre destructrice. En
vérité, je te dis que cela m’est beaucoup plus douloureux que la barbarie de
la flagellation.
Ton Jésus pleure, Maria. Pleurons ensemble sur les pauvres âmes qui
veulent mourir [3]. Si même nos pleurs ne les
sauvent pas, les tiens seront toujours un réconfort pour ton Jésus, et pour
ce réconfort, sois bénie."
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